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SIMAT : Simat, success story.

13 août 2012 08:00

Success Story : Stéphane Eholié, (PDG Simat) premier opérateur économique ivoirien coté sur le marché boursier parisien.

La manutention, le transit maritime et aérien ainsi que la consignation, la logistique et l’entreposage sont des secteurs d’activité détenus dans nos pays africains par de grandes sociétés multinationales. Parce que cet ensemble d’activités qualifiées d’auxiliaires de transport est à forte intensité capitalistique. C’est un secteur qui exige des moyens financiers colossaux. En Afrique, très peu d’entrepreneurs locaux s’y engagent à cause de cette contrainte majeure, laissant ainsi le champ libre aux grands groupes plus que centenaires comme Bolloré, Maersk, Msc d’avoir l’exclusivité des parts de marché. Mais depuis 2001, l’opérateur économique ivoirien fait ses pas dans ce secteur, côtoie ces barons de la manutention et du transit maritime et aérien en Côte d’Ivoire et dans bien d’autres pays. Il s’agit de Stéphane Eholié, diplômé de l’université de Paris IX Dauphine, fondateur de la Société ivoirienne de manutention et de transit (Simat), une Pme à capitaux 100% ivoiriens. «On ne peut pas être un pays à façade maritime comme le nôtre et ne pas avoir d’entrepreneurs locaux opérant dans la manutention et le transit maritime», souligne-t-il. Mais au-delà de cette remarque pertinente, la création de la Pme est la matérialisation de l’ardent désir inné de Stéphane Eholié d’entreprendre, de faire des affaires. Sans ce virus entrepreneurial, il se serait bien contenté de son poste de haut cadre chez Bolloré, jusqu’à sa retraite. Il laisse salaire et avantages liés à cette fonction dans l’establishment et décide de se frayer son propre chemin le domaine où il a été, selon ses termes, «si bien formé chez « Bolloré» » Quand vous abordez avec lui ce sujet, il invariablement : ce «Mon départ de Bolloré en 1996 où j’ai pu accumuler expérience et expertise avérées dans la manutention et transit, tient à une seule motivation : l’envie d’entreprendre, de créer, d’extérioriser et de mettre en pratique ce goût de l’entrepreneuriat qui me brûlait.». L’homme avoue avoir toujours eu dans sa vie cette envie d’être chef d’entreprise, parce que, ajoute-t-il, «j’aime prendre des initiatives et essayer d’être un leader. Or, en tant que salarié – même responsable au plus haut point – on est limité dans ses initiatives ». Abraham Lincoln, ancien Président américain, ne disait-il pas que par passion, l’homme est capable de réaliser de grandes choses ? Ce passionné du business et du management qu’est Stéphane Eholié, bâti, au fil des ans, une Pme pouvant compter sur l’échiquier national et international. Qui veut aller loin ménage sa monture, dit l’adage. Cet homme d’affaires ivoirien qui l’a si bien appris a donné une dimension internationale à sa société en l’introduisant, en 2007, six ans seulement après sa création, sur le marché boursier français. La cotation à la bourse de Paris, notamment à Euronext NYSE, Paris en décembre 2007, va connaître un réel succès puisque le cours de l’action a enregistré, en peu de temps, une forte croissance.
L’entrée sur le marché boursier français s’inscrit dans la vision managériale de Stéphane Eholié, à savoir, prouver qu’à l’instar des grands groupes européens, américains ou asiatiques, une Pme créée et gérée par un Ivoirien peut être coté sur un marché boursier qui compte et y collecter des ressources financières longues pour renforcer ses capacités opérationnelles. Certes, sa société est, depuis sa création, en 2001 en perpétuelle croissance d’environ 10% par an, à l’exception de 2011, marquée une baisse du chiffre d’affaires, lequel était à 8,749 milliards de francs Cfa contre 10,658 milliards en 2010 (soit 17,9% de baisse) et 11,701 milliards en 2009. Mais cette croissance provient de la bonne tenue des activités de l’entreprise. Elle n’est pas le fait de rachat d’autres entreprises ou d’apports extérieur de capitaux.

Une notoriété accrue
En termes de dividendes, « la cotation à la bourse de Paris a conféré une notoriété certaine à la Pme », indique Stéphane Eholié. Qui, par la même occasion, a vu renforcer dans son secteur d’activité et sur les marchés internationaux sa qualité de bon manager, parce que n’est pas coté en bourse qui veut, à cause des conditionnalités draconiennes. « Le marché boursier français m’a permis de faire du tam-tam, de faire connaître mon entreprise. L’accès à ce marché a favorisé notre notoriété et ouvert des perspectives prometteuses, parce que n’entre pas sur le marché boursier français qui veut ! Elle n’est possible que quand on remplit un certain nombre de conditionnalités. Sans quoi, on n’est pas agréé». Le gain est donc notable en termes de notoriété. Même si le Pdg de Simat déplore un peu qu’au niveau de ses attentes en ressources financières, le résultat ait été plutôt mitigé, à cause de l’environnement de crise du pays, à l’époque. Mais Stéphane Eholié, premier opérateur économique ivoirien à être coté sur ce marché boursier parisien, s’attend à une évolution positive des choses, notamment dans ce contexte favorable à l’investissement en Côte d’Ivoire. Cet homme d’affaires dont le principal défaut se résumerait à «entreprendre et toujours entreprendre», comme il aime bien à le dire, rêve de pérenniser son entreprise en construction. Il y a foi. Cependant, il ne s’attribue pas, seul, son évolution satisfaisante. «C’est toute une équipe qui travaille pour qu’on grandisse », répète-t-il inlassablement pour vanter le mérite de ses collaborateurs et employés parmi lesquels son épouse, directrice générale adjointe de l’entreprise. Il n’oublie pas non plus la complémentarité entre sa Pme et les multinationales opérant dans son domaine d’activité. Parce qu’il y a des services que les Pme peuvent exécuter, ce qui n’est pas le cas des multinationales. Certes, il y a très peu d’entreprises locales qui ont des performances dans la manutention, le transit maritime et aérien ou dans d’autres secteurs d’activité économiques, mais le Pdg de Simat croit à l’émergence de Pme dynamiques, tenues par des Africains, en général, et Ivoiriens, en particulier. « Des entreprises comme la nôtre, il y en aura de plus en plus en Côte d’Ivoire », confie-t-il. Il note que les dix dernières années ont été marquées par la présence de plus en plus croissante de chefs d’entreprise africains, et particulièrement ivoiriens, à la tête de multinationales. Comme quoi, l’expertise africaine en termes de management d’entreprise se développe, se confirme. Des gens créent, mais ils sont contrariés par l’absence de financements à long terme pour des projets à longue maturation. Ce qui n’est pas le cas des multinationales qui en disposent facilement et, en plus, à faible loyer (taux d’intérêt). La décision de Stéphane Eholié d’introduire son entreprise à Euronext trouve ici sa motivation, celle de mobiliser des financements longs.

Pme et financements bancaires : trop de limites
Le système banquier ivoirien est souvent décrié par des entrepreneurs ivoiriens. Ceux-ci l’accusent de ne pas accompagner suffisamment les opérateurs économiques nationaux. Pour le patron de Société ivoirienne de manutention et de transit, il faut relativiser cette accusation : «Je peux avouer que les banques nous accompagnent et je tiens à les en remercier. Malheureusement, elles le font avec leurs contraintes qui ne sont pas, hélas, celles des dirigeants de Pme que nous sommes ». En effet, nos Pme ont besoin de ressources financières longues et moins chères, de davantage de compréhension du banquier et d’une réduction des garanties exigées. La contrainte des banquiers est liée à la nature même de leurs ressources. « En Côte d’Ivoire, fait remarquer le fondateur de Simat, nos banques sont surliquides, mais cette surliquidité est à court terme. Ce qui ne fait pas notre bonheur », regrette Eholié dont l’entreprise fait son petit bonhomme de chemin sans bénéficier d’un coup de pouce extérieur.

Post-crise électorale, tout s’annonce rose
Lorsqu’on demande à Stéphane Eholié comment il entend profiter de l’après crise post-électorale qui semble propice aux affaires, il se souvient alors d’un passé douloureux récent : « Je loue le Seigneur et lui rends grâce de m’avoir permis d’être en vie. Car, au plus fort de la crise, nous étions ici. Nous avons vécu des moments très difficiles, mais, grâce à Dieu, nous sommes là et l’entreprise aussi ! Nous avons passé six mois sans travailler. Encore trois mois de plus, et nous aurions mis la clé sous le paillasson. Heureusement que la crise prit fin » déclare-t-il.
En dépit de cette morosité, en 2010, le patron de la Société ivoirienne de manutention et de transit n’a procédé à aucun licenciement, contribuant ainsi au bonheur de son personnel et partant, à l’apaisement du climat social. En fait, explique-t-il, « je ne voulais pas le faire dans une période aussi difficile et délicate que vivaient les employés ». Mais ce manager a juste demandé à chaque agent sa part de sacrifices pour aider l’entreprise à sortir de la zone trouble. « J’ai demandé et obtenu du personnel une légère baisse de leur salaire pour traverser la morosité, pendant ce moment d’inactivité.» Cet entrepreneur ivoirien qui dit avoir une aversion pour la politique politicienne, mais qui apprécierait une politique économique volontariste de l’Etat, celle qui crée un climat favorable à l’émergence et au développement de Pme/Pmi, se dit rassuré par la relance économique qui point à l’horizon, depuis 2012. Confiant en la Côte d’Ivoire, parce que capable de passer de l’inactivité, voire de la catastrophe, de fin 2010 à mi 2011, à la relance de l’économie, en quelques mois, Stéphane Eholié envisage l’avenir avec un grand optimisme. « Il y a un an, le pays était au bord du gouffre. Aujourd’hui, il attire les investisseurs du monde entier. Les indicateurs économiques sont intéressants et positifs». Pour lui, le plein emploi observé actuellement dans les deux ports ivoiriens, avec notamment le port d’Abidjan quasiment à forte activité (alors qu’il était réduit à 40% d’activité pendant la période post-électorale) est un indicateur intéressant de reprise. Car, le port est le poumon de l’économie. « Je ne fais pas de politique, je suis factuel. Le volume actuel du port montre qu’on est en situation de plein emploi alors qu’on n’est pas en période de campagne café-cacao. » Pour nous, assure-t-il, l’année 2012 sera celle de la remise des uns et des centres en selle, après l’intermède fâcheux de 2011.
Avec le taux de croissance, lui aussi économique nationale projeté à 8%, en 2012, par le ministère ivoirien de l’Économie et des Finances contre -4,7% en 2011, Stéphane Eholié projette, lui aussi pour 2012, un chiffre d’affaires record, « parce qu’une telle croissance économique nationale aura un impact positif sur nos volumes traités, puisqu’elle se traduira en millions de tonnes ». L’entrepreneur envisage d’ailleurs d’externaliser son expertise, de participer aux appels d’offres internationaux. «2013 et 2014 seront des années de déploiement dans les pays de l’hinterland et d’ouverture des filiales dans certains ports de l’Afrique de l’Ouest», révèle l’homme d’affaires ivoirien. En fait, Stéphane Eholié se donne les moyens d’arriver à cette fin et surtout, de tirer profit de la décennie à venir ; décennie que tous les spécialistes considèrent comme celle de l’Afrique, en termes de croissance et de développement. « C’est en Afrique qu’il y aura des retours sur investissements et une croissance économique forte. Nous nous préparons à être un acteur à notre humble niveau.» Dans la perspective de l’exportation de l’expertise de son entreprise, il s’est engagé dans une démarche qualité, depuis cinq ans. Et pour se positionner au niveau international, il participe, depuis 2010, aux salons professionnels. On peut citer, entre autres, le Symposium du translog africa 10 (avril 2010, Bamako), la mission commerciale de la communauté portuaire de Côte d’Ivoire (15-19 octobre 2011), la semaine internationale du transport Det de la logistique (mars 2010 et mars 2012).

Simat certifiée Iso et Isps
Homme à challenges, Stéphane Eholié s’est engagé, comme indiqué plus haut, dans la démarche qualité. Celle-ci a abouti, en janvier 2012, à la certification de son management par le groupe Sgs, leader mondial en la matière qui a suivi le processus. En effet, la Société ivoirienne de manutention et de transit du businessman ivoirien est certifiée code Isps (janvier 2012), et Iso 9001 version 2008 (avril 2012) pour ses activités de transit, consignation, manutention et d’aconage. «Je considère ces certificats comme des parchemins nécessaires pour exporter notre expertise. Car on ne peut vouloir devenir grand ou concourir contre de grandes multinationales, en soumissionnant à des appels d’offres internationaux, sans être certifié Iso. Du reste, le régime de certification figure en bonne place dans les conditionnalités de ces appels d’offres», fait remarquer le Pdg de Simat. Qui ajoute : «Le certificat Iso, cela change la vie professionnelle parce que c’est la qualité. La démarche qualité permet de se remettre en cause, de diagnostiquer ses forces et faiblesses, s’améliorer, mettre chaque employé à son poste, pérenniser les actions et ce faisant, gagner de l’argent ». La qualité du service et du management des sites d’Abidjan étant reconnue par ces certifications (Isps et Iso 9001 version 2008) remises officiellement par le groupe Sgs (certificateur), le Pdg de Simat veut engager ses entrepôts et usines de séchage du cacao de San Pedro dans le processus de certification.
En tout état de cause, Stéphane Eholié et sa Pme entrent progressivement et sûrement dans la cour des grands. Montrant ainsi qu’à cœur vaillant, rien d’impossible. Surtout quand on rêve grand et que l’on connaît son métier.

Management original : Monsieur PDG, Mme DGA
Stéphane Eholié et sa société Simat offrent une originalité qui pourrait, tôt ou tard, faire école en Côte d’Ivoire. Celle d’avoir à la gouvernance de l’entreprise Monsieur et Madame Eholié. En effet, Stéphane Eholié est le président directeur général et détient 74% du capital de la société et Mme Monique Amethier épouse Eholié, la directrice générale adjointe, 24%. Ils sont donc collaborateurs dans la gestion de la société et conjoints à la maison. « Ici, c’est lui le patron mais à la maison, c’est moi la patronne ! », nous a dit, avec un brin d’humour, Monique dont l’époux apprécie la collaboration fructueuse dans le management de leur entreprise. Parce qu’elle fait bien la part des choses au niveau de ses statuts (patron et époux). Mais gère également avec une bienveillance attention la communication de Simat. D’elle, Stéphane Eholié dira : « C’est elle qui me donne la force. Elle est ma source d’inspiration ». Mais elle n’est pas que la source d’inspiration de ce Pdg que l’on voit rarement en costume et qui aime bien être en chemise ou en polo. «Elle a la connaissance de tout ce que j’entreprends » et y veille comme à la prunelle de ses yeux, afin que toute initiative s’inscrive dans la pérennisation des activités.
«Elle m’a toujours permis de vivre mes rêves, malgré le risque que pouvait courir notre petite famille, et je l’en remercie ». Une reconnaissance de Stéphane à Mme Monique Eholié.

G. B. H.

http://news.abidjan.net/h/438733.html

2 réponses

  • 14 août 2012 07:18

    institutionnelle, vous faites quoi sur ce forum, svp: ne serait-il pas mieux de communiquer plus régulièrement sur le site de simat?


  • 21 août 2013 14:48

    plus rien depuis?


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