Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer
Forum SIMAT
2.200 (s) EUR
0.00% 
Ouverture théorique 2.200

CI0000000832 MLMAT

Euronext Paris données temps réel
  • ouverture

    0.000

  • clôture veille

    2.200

  • + haut

    0.000

  • + bas

    0.000

  • volume

    0

  • capital échangé

    0.00%

  • valorisation

    4 MEUR

  • dernier échange

    13.11.19 / 11:30:10

  • limite à la baisse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    1.980

  • limite à la hausse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    2.420

  • rendement estimé 2024

    -

  • PER estimé 2024

    Qu'est-ce que le PER ?

    Fermer

    -

  • dernier dividende

    A quoi correspond le montant du dernier dividende versé ?

    Fermer

    -

  • date dernier dividende

    30.11.-1

  • Éligibilité

    Non éligible Boursorama

  • + Alerte

  • + Portefeuille

  • + Liste

Retour au sujet SIMAT

SIMAT : Les PME à Abidjan

25 juin 2012 19:32

Abidjan : les PME auront-elles la cote ?

Lundi, 25 Juin 2012 15:38 Par Frédéric Maury et Nicolas Teisserenc

En 2008, la première tentative de création d'un compartiment PME avait été bloqué par le CREPMF, l'autorité régionale de régulation.

Quatre ans après une première tentative infructueuse, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) élabore un nouveau projet de création d'un compartiment pour les petites entreprises. Explications.

Depuis sa défaite à la présidentielle béninoise, Abdoulaye Bio-Tchané (ABT) n'a eu aucune difficulté à se reconvertir. Le fondateur d'Alindaou Consulting International, un cabinet de conseil qui met à profit son carnet d'adresses très fourni pour des opérations de lobbying, a pris son « bâton de pèlerin », pour reprendre l'expression d'un financier ivoirien. L'objectif ? Rencontrer un à un les ministres des Finances ouest-africains et les convaincre de rouvrir un vieux dossier : la création d'un compartiment pour les petites et moyennes entreprises (PME) à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM, basée à Abidjan). Un projet déjà envisagé en 2008 mais qui avait été bloqué par le Conseil régional de l'épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), l'autorité de régulation des marchés boursiers de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Aujourd'hui, les conditions sont très lourdes et tiennent à l'écart beaucoup d'entreprises des marchés de l'UEMOA. Jean-Paul Gillet, directeur général de la BRVM

Cette fois, la BRVM a voulu mettre toutes les chances de son côté. Le choix d'ABT mais aussi celui du cabinet d'avocats CMS Bureau Francis Lefebvre en sont la preuve. « Notre objectif consiste à permettre aux PME à fort potentiel d'avoir accès à la plateforme de cotation de la Bourse, de connaître leur valeur marchande et de trouver des financements sans subir les contraintes de la cotation sur le marché officiel, détaille Jean-Paul Gillet, directeur général de la BRVM. Aujourd'hui, les conditions exigées par le CREPMF et l'Ohada [Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires, NDLR] sont très lourdes et tiennent à l'écart beaucoup d'entreprises des marchés de l'UEMOA. »

En effet, trois PME de la sous-région - les ivoiriens Petro Ivoire et Simat, et le sénégalais Money Express - ont finalement opté pour une cotation à Paris, sur le marché libre, plutôt que de suivre le parcours du combattant d'une introduction à la Bourse locale.


Clés en main

Or « les politiques de la région cherchent une réponse au problème du financement des PME », explique Gabriel Fal, patron d'un des principaux courtiers de la place, CGF Bourse. La BRVM entend fournir au Conseil des ministres de l'UEMOA une réponse clés en main dès septembre prochain. L'idée est d'éviter les lourdeurs associées à la procédure d'appel public à l'épargne, qui nécessite l'obtention d'un visa auprès du CREPMF. Les PME cotées pourront également lever des fonds, mais seulement auprès d'un maximum de dix nouveaux actionnaires qu'elles auront sélectionnés : une sorte de placement privé fermé au grand public. N'importe quelle société anonyme pourra être cotée sous certaines conditions : mettre en circulation l'équivalent de 50 millions de F CFA (plus de 76 000 euros), produire deux exercices certifiés par des commissaires aux comptes, publier des comptes attestés tous les six mois et certifiés tous les ans.


Circonspection

L'initiative divise la communauté financière. Kadi Fadika-Coulibaly, directrice générale de Hudson & Cie, l'autre grand courtier abidjanais, explique : « C'est une bonne initiative et elle est nécessaire. Mais le projet de 2008 avait un défaut : il ne s'agissait pour les PME que de pouvoir se coter sans lever des fonds. Il ne faut pas refaire la même erreur. » Gabriel Fal, lui, reste circonspect. « La solution du financement des PME passe-t-elle vraiment par la Bourse ? Je n'en suis pas certain. Nous avons déjà beaucoup de mal à vendre des titres Sonatel, alors vendre des titres de PME... » souligne-t-il.

Samuel Maréchal, le banquier d'affaires qui a réalisé les introductions à Paris, tempère : « La présence en Bourse permet aux PME d'avoir de meilleures relations avec leurs banquiers, d'obtenir des taux plus bas. Pourquoi ? Parce que la cotation est un signe de bonne gouvernance. » Tous s'accordent en tout cas sur un fait : la liquidité dans la région est abondante et elle ne demande que des propositions pour s'investir au capital de
PME.


http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/11326-a bidjan--les-pme-auront-elles-la-cote-.html

0 réponse

Signaler le message

Fermer

Qui a recommandé ce message ?

Fermer
Retour au sujet SIMAT

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.