Voila cest fait les Etats ont leur « hors bilan »
Nouvelle décision méthodologique dEurostat sur le déficit et la dette
Enregistrement statistique des interventions publiques destinées à soutenir les institutions et les marchés financiers durant la crise financière
Eurostat, lOffice statistique des Communautés européennes, publie aujourdhui une décision sur lenregistrement statistique des interventions publiques visant à soutenir les institutions et les marchés financiers durant la crise financière. Une note technique plus détaillée est également publiée pour les besoins des statisticiens.
Avec laggravation de la crise financière à partir de la fin de lété 2008, les gouvernements et les banques centrales des pays européens sont intervenus de diverses manières afin de rétablir la confiance dans le système financier, tout dabord pour sauver, au cas par cas, des institutions financières en difficulté, ensuite à travers des actions coordonnées visant les institutions financières en général, quelles soient en difficulté ou non, en prenant acte du caractère systémique de la situation. Trois aspects de la crise ont particulièrement retenu lattention des statisticiens : lincertitude quant à la valeur des actifs, la difficulté de mesurer les risques encourus par les entités publiques et le rapide développement de nouvelles formes dintervention.
La décision dEurostat repose sur les principes statistiques établis dans le Système des Comptes Européens (SEC 95). Ceux-ci ont été appliqués aux circonstances propres à la crise financière. La décision traite des interventions publiques complexes observées à ce jour, telles que les recapitalisations, les garanties, les achats dactifs ainsi que les injections de liquidité menées en échange dactifs. Elle traite également du classement statistique dentités à vocation spéciale, créées temporairement pour faire face à la crise financière. Elle fournit un cadre aux statisticiens de lUE, pour lenregistrement de ces opérations dans les comptes nationaux, permettant dassurer la cohérence du traitement entre les Etats membres, ainsi quentre les opérations de même nature économique.
Le travail de la communauté statistique officielle européenne a été mené dans le cadre dun "Plan daction du système Statistique européen"3, qui a fixé la stratégie densemble devant permettre de résoudre ces questions et de communiquer efficacement avec les utilisateurs. Ce plan daction incluait deux consultations du Comité des statistiques monétaires, financières et de balance des paiements (CMFB). Les opinions du CMFB ont été transmises à Eurostat en mars 20094 et ont servi de premiers points de repère lors de la première notification des données de déficit et de dette de 20085.
Pour arrêter cette décision, Eurostat a prêté une attention particulière à lenregistrement approprié des risques encourus dans le contexte particulier de la crise financière, la fiabilité étant la qualité première des statistiques. Les opérations de sauvetage menées au cours de la crise incluent inévitablement des éléments dont limpact futur comporte un tel degré dincertitude quils ne doivent pas être intégrés aux comptes de base, ceux-ci devant remplir des exigences de grande qualité. Dans ce contexte, la décision dEurostat ne suit pas entièrement la même approche que celle exprimée dans les opinions du CMFB en ce qui concerne le classement dentités financières dont la majorité du capital est détenu par des unités nappartenant pas au secteur des administrations publiques. Dans certains cas, ces entités seront classées en dehors des administrations publiques dès leur création. De plus, afin dassurer une transparence complète, Eurostat a lintention de publier à partir de la seconde notification doctobre 2009, des tableaux complémentaires relatifs aux activités visant à soutenir les institutions financières (comme par exemple les garanties dEtat, les interventions des entités à vocation spéciale, les injections temporaires de liquidité). Ces tableaux complémentaires incluront les données officielles transmises par les Etats membres à Eurostat dans le cadre des futures notifications de déficit et de dette. Cette approche permettra de rendre publiques les éventuelles conséquences futures des interventions en question sur le déficit et la dette des administrations publiques.
Limpact final de ces opérations sur les données de déficit et de dette des administrations publiques sera enregistré dans les comptes de base, lorsque les risques associés se seront matérialisés et quils pourront être mesurés objectivement.
Nos communiqués sur internet : http://ec.europa.eu/eurostat
Voila le texte officiel, faut le lire pour le croire.
Cest fait, Christine Lagarde à réussit à relancer la créativité financière, celle du « hors bilan ». On fait comme sil existe un « vrai » déficit et un faux.
Nous on pourra cacher 75 milliards soit prêt de 4% du PIB on ne dépassera don pas les 80% du PIB.
La décision dEurostat marque un souci « dharmonisation » - sans rire-, alors que les pays européens sont intervenus de diverses manières : recapitalisations, garanties, achats dactifs, injections de liquidités menées en échange dactifs. Elle« traite également du classement statistique dentités à vocation spéciale, créées temporairement pour faire face à la crise financière », ce qui est le cas de la SFEF.
Tout pour faire un véritable écran de fumée, rien nest laissé au hasard. Linventivité de la comptabilité. Cela me rappelle mes jeunes années ou on avais besoin de définir comment on comptabilise- entre les traders, le back office et le front office cétait pas les mêmes écritures- les instruments financiers qui nous on explosé dans les mains.
Rien nest terminé.
Agora vox