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Pétrole : 2e Accord de réduction de production

11 déc. 2016 21:02

* Pétrole : l'Opep entraîne d'autres producteurs dans une baisse de l'offre

Les pays producteurs de pétrole ont annoncé samedi à Vienne un nouvel accord de réduction de la production, associant au pacte de limitation récemment conclu entre les membres de l'Opep des pays extérieurs à l'organisation afin de consolider la remontée des prix.

Onze pays producteurs non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se sont engagés à diminuer leur production de 558.000 barils par jour, "un accord historique" annoncé par le président du cartel et ministre qatari de l'Energie, Mohamed Saleh Al-Sada, à l'issue d'une journée de réunion à Vienne.

La Russie sera le plus important de ces contributeurs. Elle avait déjà annoncé, il y a une semaine, qu'elle baisserait son offre de 300.000 barils par jour. Les autres pays à participer à l'effort seront le Mexique, le Kazakhstan, la Malaisie, Oman, l'Azerbaïdjan, Bareïn, la Guinée équatoriale, le Sud Soudan, le Soudan et Brunei, a ajouté M. Al-Sada.

L'accord sur 558.000 barils hors Opep est un peu en retrait de l'objectif de 600.000 barils qu'avait annoncé l'Opep lors de sa dernière réunion du 30 novembre mais c'est la première fois depuis quinze ans qu'un engagement conjoint des deux camps est atteint.

M. Al-Sada a précisé que le cartel allait continuer à travailler en vue de convaincre d'autres producteurs extérieurs à l'organisation de contribuer à ce pacte de limitation qui sera valable "pour six mois" à partir de début de 2017, le temps nécessaire, selon les producteurs, pour atteindre un rééquilibrage du marché.

- Comité de surveillance -

Parlant d'un "événement historique", le ministre russe du pétrole, Alexander Novak a également annoncé la mise en place d'un comité de surveillance de l'accord impliquant trois pays de l'Opep ainsi que deux pays non Opep, un geste à l'attention des sceptiques qui prédisent des infractions aux quotas.

Après avoir inondé le marché d'or noir et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix depuis 2014, les membres de l'Opep étaient parvenus le 30 no*vembre à s'entendre sur une baisse de leur propre production de 1,2 million de barils par jour, un accord aussi qualifié "d'historique".

Restait à trouver d'autres pays producteurs prêts à contribuer à cette fermeture des vannes et à crédibiliser l'engagement de Moscou, qui suscite la prudence des analystes.

Les cours de l'or noir dépassent les 50 dollars depuis l'accord du 30 novembre. Après avoir oscillé au fil de la semaine, ils avaient terminé vendredi à 54,16 dollars à Londres, en très léger retrait par rapport à la clôture du vendredi précédent.

L'essentiel de l'accord du 30 novembre est porté par les plus gros producteurs du cartel, hormis l'Iran : Arabie Saoudite, Irak, Emirats arabes unis, Koweït.

Samedi, l'Opep a notamment arraché la collaboration du Mexique, qui, en dépit d'une production déclinante, consent à se serrer davantage la ceinture. Même sacrifice pour le Kazakhstan alors qu'il vient de mettre en route la production de son nouveau gisement géant de Kashagan.

Ce nouveau round de discussions à Vienne était aussi l'occasion pour Moscou de rassurer sur son engagement de réduction applicable à un niveau de production historiquement haut, de 11,2 millions de barils par jour cet automne, ce qui, selon les analystes, relativisent, la portée de l'effort proposé.

Les autorités russes avaient indiqué mercredi avoir le "soutien" des compagnies pétrolières privées, mais sans apporter de précisions sur les modalités pratiques de mise en oeuvre.

Moscou, dont les finances ont été plombées par la chute des cours, a à priori tout intérêt à un rebond durable des cours, qui donnerait à Vladimir Pout*ine des marges de manoeuvre budgétaires non négligeables à un peu plus d'un an de la présidentielle.

Les analystes s'interrogent aussi sur la tentation pour ces pays de "maquiller" des déclins naturels, liés à l'épuisement de certains gisements et déjà intégrés dans les prévisions, afin de les faire passer pour des réductions volontaires.

Chef de file du cartel, l'Arabie Saoudite avait longtemps soutenu une politique de prix bas, espérant évincer les concurrents de l'Opep, notamment les producteurs de pétrole de schiste américains. Mais la chute des cours avait même fini par affecter cette riche pétromonarchie, l'incitant à changer de stratégie.

Les producteurs jouent une partie serré pour trouver le "juste prix" : en annonçant une réduction marquée de leurs offres, ils risquent d'ouvrir une brèche pour les producteurs américains, déjà encouragés par les positions du futur président Donald Tru*mp.

8 réponses

  • 11 décembre 2016 21:03

    - Pétrole : accord « sans précédent » à Vienne entre les pays Opep et
    non-Opep
    ---------------------------------------------------------------------- --------------------------------------
    samedi 10 décembre 2016
    - Les pays non-membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) acceptent de réduire leur production de 600 000 barils par jour.
    Nouvel accord sur le marché pétrolier : les pays non-membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) acceptent de réduire leur production de 600 000 barils par jour (bpj), rapporte, ce samedi 10 décembre, le quotidien américain The Wa.ll Str.eet Journal (WSJ).

    Réunis à Vienne (Autriche) avec les pays de l’Opep, les autres producteurs majeurs ont conclu un accord qui, s’il est concrétisé, représenterait « un niveau de coopération (…) sans précédent », souligne le WSJ. Cette entente permettra de réduire le surplus de production et de stocks mondiaux de brut, soutenir les prix et les économies des pays pétroliers, durement affectés par l’effondrement des cours du baril, poursuit le WSJ.

    - La réduction de 600 000 bpj convenue ce samedi vient s’ajouter aux 1,2 million de bpj retirés du marché par le cartel pétrolier. Un total de 1,8 million de bpj, équivalent à 2% de la production mondiale, précise la même source. Plus tôt, le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak s’est montré confiant quant à la réussite de la rencontre dans la capitale autrichienne et a renouvelé l’engagement de la Russie de réduire son extraction de 300 000 bpj.

    - Cette nouvelle devrait faire bondir les cours du brut à l’ouverture de la bourse lundi prochain. Le prix du Brent a clôturé hier à 54,31 dollars à Londres.


  • 11 décembre 2016 22:29

    C'est un excellent accord. OPEP is back, qu'on se le dise!
    Je vois bien le Brent taper vers les 57 à CT, et dans les 65, 70 pour l'an prochain.


  • 12 décembre 2016 01:55

    Grâce à la hausse du pétrole les marchés vont encore monter, après l'effet trump qui a provoqué une euphorie sur les marchés, il faut bien trouver des justifications à la hausse parabolique actuelle qui pourrait s'essoufler.

    Et pourtant, économiquement une baisse de la production n'est pas une bonne nouvelle. En effet une baisse de la production signifie une baisse des richesses créées, donc mécaniquement une baisse du pib dans le monde. Si les états du monde entier pouvait conserver le même niveau de richesse avec une diminution de la production de pétrole, cela voudrait dire que ce dernier ne servirait à rien, autant arrêter d'en produire. Par ailleurs l'effet prix pourrait laisser penser que les compagnies pétrolières vont profiter de cette baisse de production, mais la encore c'est très incertain, car elles vendront moins mais plus chère. Leur CA risque donc de diminuer, et même si leur marge augmente, au final ce n'est pas certain qu'elles soient gagnantes. Par contre la hausse des prix du pétrole a un effet insidieux puisque le consommateur, pour maintenir son pouvoir d'achat peut exiger une augmentation compensatoire des salaires, elle-même susceptible de nourrir une nouvelle hausse des prix. De tels enchaînements conduisent à une spirale inflationniste. Néanmoins, dans un contexte de croissance très faible et de chômage de masse, une hausse des salaires est peu probable, le consommateur va donc plutôt rogner sur sa consommation, ce qui a un effet récessif. La forte hausse des prix du pétrole en 2008 a ainsi contribué à faire plonger les grandes économies dans la récession et in fine a provoqué la chute des marchés actions.


  • 06 janvier 2017 13:33

    la hausse du pétrole aura un impact positif pour l'inflation, et sans doute également pour l'environnement. On consommera sans doute un peu moins, mais plus cher.

    la hausse de l'inflation aura sans doute également un impact sur les taux d'intérêt (long terme). Actuellement, peu d'impact sur les taux à court terme. La BCE sera alors arrivée à ses fins quant au taux d'inflation minimal.


  • 11 janvier 2017 19:05

    Les cours du pétrole regagnent du terrain après être tombés à des plus bas de près d'un mois
    la veille, dans le doute sur la volonté des pays concernés par l'accord de l'Opep de respecter
    leurs engagements de baisse de la production.
    -----------------------
    Confirmation avec la forte reprise du jour d'un ETEI sur le pétrole avec 60 dans la ligne de mire et par extension 70 sur le long terme .


  • 11 janvier 2017 19:13

    Il faudrait dans l'idéal cloturer sur 55.69 mini pour grosse confirmation .


  • 11 janvier 2017 21:22

    NEW YORK, 11 janvier (Reuters) - Les cours du pétrole ont terminé en nette hausse mercredi sur le marché new-yorkais Nymex,ayant tiré parti du fait que l'Arabie saoudite a annoncé à certains de ses clients en Asie qu'elle diminuerait légèrement ses livraisons en février.
    Le marché a aussi profité d'un recul du dollar consécutif à la conférence de presse donnée par le président des Etats-Unis Donald Trump.
    Cette hausse intervient alors que les stocks américains de brut ont augmenté beaucoup plus fortement que prévu la semaine dernière, et ceux d'essence et de produits distillés sont également en hausse, selon les données publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

    Le contrat de février sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) CLc1 a gagné 1,43 dollar, soit 2,81%, à 52,25 dollars le baril.
    Le contrat de mars sur le Brent de Mer du Nord LCOc1 a pris 1,46 dollar (2,72%) à 55,10 dollars le baril.


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