Bonjour !
je viens également de recevoir un mail publicitaire ...
JP
Cher Investisseur,
L'information que je suis sur le point de vous révéler n'a pas encore fait grand bruit... et c'est d'ailleurs pour ça que je vous en parle maintenant.
Le potentiel de gain est exceptionnel... mais pour en profiter, il faut agir vite, dès aujourd'hui.
Cette opportunité spectaculaire, c'est ma collègue Ingrid Labuzan qui l'a dénichée... dès qu'elle m'en a parlé, je me suis dit qu'il ne fallait vraiment pas que vous manquiez ça.
C'est d'ailleurs pourquoi je souhaite vous offrir son rapport spécial en cadeau. Je vous en dirai plus à ce sujet dans un instant, mais pour l'instant, voyons plus précisément de quoi il s'agit...
Galileo : un projet de taille...
dont vous avez toutes les chances de profiter
Tout commence avec le GPS !
Vous le connaissez bien entendu grâce aux petits écrans qui guident désormais de plus en plus d'automobilistes sur les routes... Mais le GPS permet de faire bien d'autres choses que de simplement indiquer un point sur une carte. Il peut notamment surveiller le climat.
Sauf que le GPS est américain, et que les autres grandes puissances mondiales ne veulent plus dépendre des Etats-Unis pour obtenir des données précises de localisation.
Devant de tels enjeux, l'Union européenne s'est bien entendu lancée dans la bataille des satellites.
Son projet phare : avoir son propre système GPS, nommé Galileo.
Une mission d'envergure, dont l'histoire a connu de nombreux rebondissements, mais qui vient de franchir un cap important : le premier contrat pour la construction des 14 premiers satellites, sur les 30 que comptera Galileo, a été attribué. Et pour un investisseur avisé... cette information est capitale, parce que les enjeux sont colossaux -- et je pèse mes mots.
Jugez plutôt : géopolitique, télécoms, transports, environnement, agriculture... tous ces domaines devraient avoir recours aux satellites dans les années à venir, pour se moderniser, améliorer leurs rendements, se protéger...
En bref : les applications de Galileo seront extrêmement utiles dans votre quotidien et pour de nombreux secteurs d'activités et donc d'investissement !
Grâce à eux :
L'Europe sera doté d'un outil indispensable aux stratégies militaires -- avec des données de localisation à quelques centimètres près ;
Les transports deviendront "intelligents", à même de s'adapter et de flexibiliser leurs itinéraires ;
Les rendements agricoles pourront être optimisés -- ce qui représente un enjeu colossal : l'agriculture et l'accès de la population à la nourriture est malheureusement une des priorités pour l'humanité !
La surveillance du climat, enfin, deviendra d'une extrême précision et nous permettra de mieux appréhender les effets du réchauffement climatique sur notre planète -- l'objectif étant de mieux prévenir les effets néfastes...
Quand je vous disais que les enjeux sont colossaux...
etc..
Voilà un article qui parle d'OHB .
Espace : lincroyable défi lancé par le petit OHB au géant EADS
Jean-Philippe Lacour, Les Echos
mercredi 27 janvier 2010, sélectionné par Spyworld
Il y a moins de trente ans, ce nétait quune petite entreprise familiale du nord de lAllemagne. Désormais, OHB est un acteur qui compte dans laérospatiale. Au grand dam dEADS et de sa filiale Astrium, cest lui qui fabriquera les premiers satellites du projet Galileo. Un contrat de 566 millions deuros. Et lhistoire ne fait sans doute que commencer...
En bons Allemands du Nord, nous attendrons que lencre du contrat soit sèche avant de faire la fête. » Berry Smutny, arrivé lété dernier chez OHB, à Brême, pour y piloter lactivité dédiée aux satellites, savoure cette journée par avance. La direction du groupe allemand, au grand complet, sera aujourdhui à Noordwijk, dans les environs dAmsterdam, pour y signer le contrat passé avec lAgence spatiale européenne (ESA), pour le compte de la Commission européenne, et portant sur la livraison de 14 satellites du projet de système de navigation européen Galileo. Qui leût cru ? Début janvier, cest bien à cette PME allemande que Bruxelles a choisi de confier cette commande. Une sacrée claque pour le géant Astrium, filiale dEADS, donné largement favori. A Brême, lorsque les verres auront fini de tinter, « nous nous mettons aussitôt au travail avec lESA », promet Berry Smutny. Le calendrier, il est vrai, est serré. Dès 2012, deux premiers satellites devront avoir été livrés, et le reste devra lêtre en 2014. A lui seul, ce contrat de 566 millions deuros - le plus gros de son histoire -représente près de deux fois le chiffre daffaires dOHB. Souvent décrit comme le Petit Poucet de lindustrie aérospatiale, lentreprise brêmoise est devenue un acteur incontournable dans le développement et lassemblage de petits satellites commerciaux ou scientifiques.
LESA elle-même a tenu, dans lultime phase de négociation du projet Galileo, à traiter sur un pied dégalité les deux candidats, même sils ne boxaient pas dans la même catégorie. « Nous sommes sur un produit de haute couture. La taille de lentreprise candidate importe peu », explique-t-on à lagence. La différence, OHB, dix fois moins grand quAstrium en termes deffectifs, la faite sur le contenu de sa proposition, tout en privilégiant le « low-cost », avec un prix inférieur de 100 millions deuros à celui de son concurrent, dit-on.
Lesprit de compétition dans les gènes
Mais, à vrai dire, OHB nen est pas à son premier coup déclat. La victoire dans lappel doffres sur Galileo, lallemand la en effet construite dès 2001. Deux ans plus tôt, les opérations militaires au Kosovo ont souligné la nécessité, pour les troupes sur le terrain, de disposer de moyens de renseignement autonomes. Berlin songe alors à doter son armée dun système dimagerie radar. Le projet SAR-Lupe, comprenant le déploiement dune constellation de 5 petits satellites de très haute résolution, est né. Dès ce moment-là, OHB et Astrium sont à la lutte. La filiale dEADS, qui passe pour beaucoup comme la partenaire naturelle de ce projet, voit pourtant lui échapper le juteux contrat de 350 millions deuros. Depuis 2006, 5 satellites SAR-Lupe sont sortis des hangars de Brême, et volent à 500 kilomètres au-dessus de la Terre. « Dès lentame du projet Galileo, nous avons fortement cru que notre savoir-faire démontré sur SAR-Lupe nous aiderait à construire la prochaine constellation de satellites dans les meilleures conditions », explique Berry Smutny, soulignant non sans ironie que « les grands ont parfois des difficultés à suivre une stratégie de "low cost" ». Chez OHB, lesprit de compétition est dans les gènes, « car cest notre seule manière de briser des monopoles », samuse-t-il.
Des coûts horaires inférieurs de 30 % à la concurrence, un organigramme plat, des installations sobres, pas dintégration verticale et, à la place, un choix de partenaires industriels de renom dans toute lEurope
Son succès commercial, OHB le doit à tout cela à la fois. Une réussite qui affole ses rivaux, qui ont longtemps regardé la PME de Brême de haut. Avant de retomber sur terre.
Au départ de laventure OHB, il y a une femme, Christa Fuchs, originaire de Pinneberger, dans le nord de lAllemagne. Alors que ses enfants font leurs études, Christa rachète en 1982 la petite entreprise OHB : Otto Hydraulik Bremen. Il sagit alors dun atelier occupant 5 salariés dans la construction et la réparation navale. Manfred Fuchs, le mari, ingénieur dans laéronautique à Hambourg, entre en 1985 dans lentreprise, et lui fait prendre le cap de laérospatiale, qui représente désormais 90 % de son chiffre daffaires. Drôle de destin pour cet homme né dans le Tyrol bavarois, issu dune famille de vignerons et de fabricants de scies depuis le XIII e siècle. Le couple fait vite ses preuves : Manfred dans le rôle du visionnaire et Christa en gestionnaire avisée. Agé aujourdhui de soixante-huit ans, Manfred a cédé il y a cinq ans la direction générale du groupe à son fils Marco. Lequel a surtout hérité du sens des affaires de sa mère. Avant dentrer dans le groupe familial, il a exercé le métier davocat au sein du cabinet Jones Day Reavis & Poque à Francfort et à New York, faisant ses gammes dans le domaine des fusions et acquisitions. En 1995, il intègre OHB, rebaptisé quatre ans plus tôt Orbital Hochtechnologie Bremen. Responsable des participations et du développement, il va être lartisan de lentrée en Bourse, en 2001, dune filiale du groupe, OHB Teledata. Celle-ci fusionne ensuite avec OHB Systems, pour donner le nom actuel de OHB Technology.
Les initiales sont restées depuis lorigine, comme lesprit familial qui plane sur cette entreprise. Neuf ans après lentrée en Bourse, le capital du second groupe aérospatial allemand est encore contrôlé à 64,4 % par le clan Fuchs, le reste est dispersé dans le public. Amateurs dOPA, sabstenir
Et, en termes de gouvernance, cela donne à peu près ceci : quand le fils Marco veut senquérir des derniers développements dans laérospatiale, il na quà faire quelques pas au troisième étage du siège à Brême pour franchir la porte du bureau de son père. Pour parler stratégie, cest la porte à côté, chez sa mère, qui préside le conseil de surveillance du groupe. On est loin de lunivers EADS !
Des projets conçus en partenariat
Au lieu dintégrer verticalement la production, la stratégie du « faire faire » conduit OHB à confier la réalisation de « 70 % de ses offres à des partenaires compétents », explique Berry Smutny. La société coopère ainsi de longue date avec des entreprises françaises comme Thales Alenia Space - une coentreprise entre Thales et litalien Finmeccanica -ou même son principal rival, Astrium. « Thales na pas de présence en Allemagne dans laérospatiale, justifie le dirigeant brêmois. Dès lors, il est naturel que des projets européens soient conçus en partenariat. » Six satellites du programme Meteosat ont ainsi été construits en commun. La coopération coule moins de source avec Astrium, très présent outre-Rhin, et qui de ce fait joue souvent sa propre partition. Il nempêche, sur la fusée Ariane 5, OHB fournit tout de même certaines pièces au maître doeuvre Astrium.
Pour OHB, lhistoire saccélère en fait en 2007. Pour la première fois, lESA lui confie cette année-là un gros contrat, portant sur la fourniture de la plate-forme dun petit satellite géostationnaire destiné à des missions de télécommunications (programme Artes 11). En tant quassembleur, OHB peut ainsi se targuer davoir introduit une technologie qui nétait pas produite auparavant sur le sol allemand. Mais ce nest pas tout. Car, fin 2007, à la surprise générale, la société se voit offrir lopportunité rêvée de faire un pas de géant dans laéronautique. Airbus choisit en effet dentrer en négociations exclusives avec la PME de Brême pour le rachat de trois de ses sites de production allemands, à Varel, Nordenham et Augsbourg. OHB fournit déjà, à lépoque, des pièces pour les A380 et A400M, à travers sa filiale MT Aerospace. Mais le pari est osé. Il faudrait reprendre dun coup 6.000 salariés, et gérer un chiffre daffaires de 1 milliard deuros. Cinq fois plus que celui réalisé par lentreprise familiale. La presse croit le deal ficelé, mais les négociations senlisent, aucune partie nacceptant les conditions de lautre. Au coeur du débat, la mise en conformité des usines pour la fabrication de composants en carbone du fuselage pour le futur A350. Au bout du compte, le projet sera abandonné, et Airbus conservera ses usines.
Aujourdhui, à observer les déboires financiers de lA400M, on se dit soulagé, à Brême, davoir manqué le rachat des sites Airbus, mais davoir pris le dessus sur le projet Galileo. Lavenir est tout tracé, désormais, en tant quintégrateur de grande échelle, reconnu par lUnion européenne et lESA sur la large palette dactivités quoffre laérospatiale, à savoir lobservation terrestre, la science et lexploration dautres planètes. Sur le futur lot -8 exemplaires supplémentaires -à attribuer des satellites Galileo, comme la prochaine génération des programmes Meteosat et SAR-Lupe, la compétition avec Astrium sannonce acharnée.
La naissance dune mini-galaxie
OHB Technology compte près de 1.500 salariés dont 300 travaillent au siège, à Brême, en Allemagne. Le groupe compte une vingtaine de filiales réparties en Allemagne, en France, au Royaume-Uni, au Luxembourg et dernièrement en Italie ,via le rachat de Carlo Gavazzi Space. Aux Etats-Unis, OHB a participé au lancement de satellites Orbcomm et a pris une participation minoritaire (19 %) dans lentreprise californienne SpaceDev. En 2007, lacquisition de la firme munichoise Kayser-Threde GmbH, comptant 200 salariés, a permis de créer une quatrième division dédiée aux prestations pour missions spatiales et développements de charges utiles et de matériel scientifique pour satellites. Les trois autres divisions visent les petits satellites et les systèmes de sécurité (OHB System AG), la sous-traitance pour laérospatiale et laéronautique (MT Aerospace AG), enfin les transmissions de données (OHB Teledata GmbH). Le chiffre daffaires consolidé devrait dépasser les 300 millions deuros en 2009, pour un résultat avant impôt de quelque 21 millions deuros.