...jusquà quand ?
Selon la BCE le moyen de paiement par chèque a presque disparu dans la majorité des pays de lUE, mais pas en France bien que toute lingénierie bancaire travaille pour.
Depuis 2003 les transactions réglées par CB ont supplanté en nombre les opérations réglées par chèques. Lutilisation du chèque a commencé à décliner depuis les années 1990. En 1984, 70% des transactions seffectuaient par chèques, à ce jour cest 19%... à linverse les CB sont utilisées dans 40% des transactions (virements 21%, prélèvements 19%).
Seules Malte et Chypre devancent la France par lutilisation du chéquier dans lUE, à noter quen Allemagne, Belgique ou Suède les chèques ont pratiquement disapeared.
Le déclin du chèque est moins rapide en France pour des raisons culturelles et historiques (chéquier gratuit doù limportance de cet outil de paiement, un sentiment de sécurité qui na disparu chez nombre dutilisateurs qui maitrisent ainsi mieux leurs dépenses). Vertu pédagogique du chèque (écrire noir sur blanc sa dépense en lettres et en chiffres) analyseront les plus farfelus des sociologues.
La hausse de linsécurité, la criminalité quasi orchestrée (umps?), le vol et cambriolage institutionnalisés ont participé et participent encore à la régression du paiement par chèque après avoir déjà totalement évincé la monnaie fiduciaire. Crainte de la fraude ou du chèque impayé
quoi de plus décourageant que devoir justifier son identité au moment du passage en caisse ? Voilà lune des causes conduisant à la désaffection inconsciente du chèque par nos compatriotes ; le découragement (la peur/ psychose ayant elles détruites la circulation des pièces et billets). Tout est organisé pour labandon définitif de ce moyen de paiement. Les banques ne sen cachent pas et dénoncent un coût de traitement prohibitif pour accélérer la disparition pure et simple des chéquiers.
A contrario, la carte bancaire est, elle, dramatiquement encensée par une communication agressive des réseaux bancaires. La CB est même souvent «offerte» aux consommateurs du XXI ième siècle. Aujourdhui plus de la moitié des cartes de paiements sont adossées à un crédit ou bien à un découvert autorisé, une bien triste «réalité monétaire» inconnue. Ceci favorisant lutilisation des CB au détriment du chèque
la fin programmée du chèque ouvre la voie au commerce électronique (monnaie électronique ?) qui se développe de manière irrationnelle voire démoniaque.
Sachez chers concitoyens, que tout est mis en uvre pour imposer des moyens de paiements alternatifs dématérialisés. Linnovation (sic) bancaire a permis déradiquer la monnaie scripturale dans des pays de tradition protestante mais bute contre des Gaulois attachés à leur morceau de papier. Dans un rapport très récent, remis il y a peu à la transatlantique marquise de Berçy (Ch.Lagarde), Georges Pauget et Emmanuel Constans préconisent de développer de tels moyens alternatifs dans le but déradiquer définitivement le chèque.