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Marché des changes : J-3 avant le discours du Maitre

07 mars 2016 21:14

En attendant relisons la conclusion de celui de Thomas Jordan à la BCE le 22/02.
Les mots de la troisième, et dernière conclusion, sont très bien choisis:

Depuis l'éclatement de la crise en 2008, il est devenu plus difficile pour les pays voisins de la zone euro de mener une politique monétaire indépendante. Cela vaut tout particulièrement pour les petites économies ouvertes qui sont étroitement liées à la zone euro par le commerce et qui disposent, en parallèle, de monnaies pouvant être soumises à des pressions accrues en temps de crise. Il s'agit notamment de la Suisse, de la Suède, du Danemark et de la République tchèque. A l'exception du Danemark, ces pays ont décidé de garder une politique monétaire autonome après l'introduction de l'euro. Au vu des expériences qui leur sont communes et de celles qui les distinguent les uns des autres, il est possible de tirer trois conclusions pour la politique monétaire dans de tels pays.

Premièrement, même une petite économie ouverte voisine d'un grand espace monétaire est en mesure de mener une politique monétaire indépendante. Une telle politique permet à une banque centrale de prendre en compte les besoins spécifiques au pays et d'assurer la stabilité des prix à moyen terme. Tant les mesures de politique monétaire conventionnelles que les mesures non conventionnelles ont contribué à absorber les chocs de la crise de l'euro.

Deuxièmement, lorsque sévissent des crises de grande ampleur, la marge de manœuvre monétaire habituelle peut rapidement être épuisée, et la politique conventionnelle de taux d'intérêt, atteindre ses limites. Les banques centrales de la Suisse, de la Suède, du Danemark et de la République tchèque sont parvenues à retrouver une certaine marge de manœuvre en recourant à des mesures de politique monétaire non conventionnelles, soit au taux d'intérêt négatif, aux interventions sur le marché des changes et à des programmes d'assouplissement quantitatif.

Troisièmement, malgré cette extension de l'éventail de mesures, les options de politique monétaire ne sont pas illimitées. D'une part, l'effet des mesures de politique monétaire peut s'affaiblir si celles-ci sont largement utilisées sur une longue période, en particulier lorsqu'il est nécessaire de procéder à des ajustements dans la politique économique pour résoudre des problèmes structurels. D'autre part, les banques centrales doivent évaluer en permanence les mesures non conventionnelles sous l'angle du rapport entre les coûts à long terme et l'utilité à court terme, et ajuster leur politique monétaire au besoin.

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