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Lyxor Commodities Refinitiv/CoreCommodity CRB EX-Energy TR UCITS ETF : Matières premières

17 févr. 2011 09:55

Le célèbre investisseur, Jim Rogers, met en garde contre une inflation à 10 % dans le monde.

Si on devait tenir notre comptabilité comme le fait le Trésor américain, nous serions en prison. De passage mercredi à Anvers, Jim Rogers, le gourou des matières premières, est venu redire tout le bien qu’ils pensent d’elles. Et devant une salle de cinéma comble du Metropolis, il s’est livré à un scénario catastrophe, digne des films "Made in Hollywood".

D’après lui, les problèmes des Etats-Unis "pays le plus endetté du monde et de l’histoire" vont tous nous affecter. "Pour s’en sortir, leur politique est d’affaiblir leur devise" constate-t-il.
"Pour l’instant, le dollar reste la devise principale des réserves de change dans le monde. Mais il faut se rappeler que la livre sterling disposait également d’une telle position avant de perdre son statut par rapport au dollar. Beaucoup de gens ont perdu des fortunes lorsque ceci s’est produit. Vous devez comprendre la politique des Etats-Unis d’affaiblir sa monnaie".

Et de préciser que ses deux filles n’ont pas de compte en dollar, uniquement en yuan "la devise la plus sûre au monde". Son propre portefeuille de placement comporte, dit-il, "des devises et des matières premières". Il indique qu’il a même profité de la crise de la dette souveraine pour acheter de l’euro. Les autres monnaies qu’il privilégie sont le dollar singapourien et le dollar canadien, ainsi que le franc suisse et le yuan. Mais il ne se fait pas trop d’illusion.

"Aucune monnaie n’est absolument sûre à partir du moment où un pays endetté comme les Etats-Unis commence à dévaluer sa devise". "Si l’économie va mieux, il faut investir dans les matières premières à cause d’une pénurie croissante. Si elle ne va pas mieux, vous devez investir dans les matières premières parce que les gouvernements vont imprimer de l’argent. La seule façon de vous protéger contre cette hausse de monnaie est d’investir dans les matières premières", prévient-il.

Il relève que partout dans le monde, des poussées inflationnistes se manifestent. "La Suède, l’Australie, l’Inde, la Chine,… relèvent leur taux d’intérêt pour contrer l’inflation. Seules les banques centrales américaines et britanniques ne suivent pas le mouvement, au prétexte qu’il n’y a pas d’inflation. Mais c’est faux", affirme-t-il. Tôt au tard, les banques centrales en retard dans leur resserrement monétaire vont devoir s’y atteler, selon lui. Et cette hausse de taux d’intérêt sera brutale. L’inflation mondiale pourrait grimper jusqu’à 10 % d’ici quelques années, d’après lui.
pénurie de ressources naturelles.

Les révoltes en Egypte et en Tunisie ne sont pas terminées, estime encore Jim Rogers. En cause, les prix des denrées alimentaires commencent à grimper, "après treize années de stabilité". "Le principal problème repose sur l’agriculture. On assiste à une pénurie de la production, essentiellement due à la disparition des fermiers. Et ce problème va s’accélérer", note-t-il.

Il prédit un retour de la crise alimentaire d’ici un an. "Les exploitations agricoles disparaissent au profit des terrains de golf. On assiste à une disparition des fermiers. En Inde, plus de mille fermiers se donnent la mort chaque année car leur exploitation n’est pas rentable. En Afrique, ils arrêtent de produire. Et l’âge des fermiers actifs avoisine 58 ans aux Etats-Unis. Tout ça, parce que les prix des denrées agricoles n’augmentent pas", explique-t-il. "Nous avons un sérieux problème. Si les prix agricoles ne montent pas, nous n’allons plus produire à n’importe quel prix. Qui va alors produire notre nourriture", s’inquiète-t-il.

A l’entendre, la spéculation sur les matières premières permet de trouver un prix correct pour.
"Aux Philippines, le gouvernement a voulu imposer un prix limite pour le cours du riz après qu’il a commencé à grimper dramatiquement, soi-disant à cause de la spéculation. Résultat, les fermiers ont arrêté la production de riz. Le gouvernement s’en est rendu compte et a dû faire machine arrière".

Pétrole au-delà de 100 USD
Au registre énergétique, il n’exclut pas un baril de pétrole au-delà de 100 dollars. "Toutes les exploitations pétrolières sont en déclin. Or, du côté de la demande, celle-ci ne diminue pas", souligne-t-il. Il rappelle que la Chine ne consomme que 0,059 baril par jour, et l’Inde 0,026 contre 0,641 pour les Etats-Unis.

"La Chine et l’Inde, avec le développement de leur économie, vont vouloir davantage de vélomoteurs et de voitures. Les prix du pétrole peuvent donc décoller rien que pour cette raison", relève-t-il.

Or et indices
Selon lui, le meilleur moyen d’investir dans les matières premières passe par les indices qui les suivent. Ce qui ne l’empêche pas de toujours détenir en portefeuille quelques sociétés minières comme Rio Tinto. Il rappelle qu’il reste un investisseur sur le long terme. "J’ai également des actions chinoises en portefeuille, et mes filles en hériteront probablement" souligne-t-il.

Sa stratégie est de jouer à la baisse toutes les autres classes d’actifs pour protéger son portefeuille. "Pendant la crise financière, j’ai joué à la baisse des titres comme AIG et Citigroup", relève-t-il. Il faut rappeler que les prix des matières premières se sont aussi repliés pendant cette période. "En 2008, on a assisté à une liquidation massive sur le marché des matières premières suite à la faillite de Lehman Brothers, un acteur clé sur ce marché. Ce fut la même chose en 1970. Les cours ont chuté de 20 % en une séance sous l’effet d’une liquidation massive. Ces marchés ne sont jamais à l’abri d’un tel phénomène", souligne-t-il. Mais il reste convaincu que les matières premières sont inscrites dans un cycle haussier d’au moins 18 ans, dont le début remonte à 1999.

Il mise aussi sur l’or. "Chaque fois qu’il baisse, j’en rachète", précise-t-il. Selon lui, le métal précieux dispose d’un potentiel de hausse non négligeable. "Une grande majorité des gestionnaires de fonds ne détiennent pas d’or dans leur portefeuille. La plupart des individus non plus. Si nous commençons tous à devenir acheteur d’or, ceci lui donne un potentiel de hausse", souligne-t-il.
"Nous assistons à des changements majeurs dans l’économie mondiale. Ceci va s’accompagner de tensions sociales importantes. Alors, il faut penser se protéger" conclut-il.

3 réponses

  • 21 février 2011 11:34

    Nous avons tous des billets de MONOPOLY

    dans les poches (Q1,Q2...Q3? Q4 ?.....).

    C'est évident que l'OR et autres matiéres premiéres
    vont continuer de s'aprécier.

    Bientôt on devra créer le Nouvel EURO
    comme on avait créé le Nouveau Franc

    1NE= 100 Euros

    Bonne INFLATION et bons placements!!!


  • 28 février 2011 17:06


  • 05 mai 2011 13:50

    dollar sur les MP vous aurez tout faux ! Sauf bien sûr si votre salaire est versé en dollars.


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