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LDC : LDC

24 nov. 2011 14:00

LDC : le leader de la volaille reste optimiste Eric Lewin
Par Eric Lewin, analyste et rédacteur du nouveau site dédié aux small caps : Small Caps Confidentiel

J'en ai assez de cette morosité ambiante sur les marchés financiers et j'en ai assez de faire des commentaires sur des valeurs qui sont des bons dossiers mais qui ont perdu entre 30% et 50%.

Je vais donc vous parler aujourd'hui de LDC (FR0000053829-LOUP), le spécialiste de la volaille et numéro un européen du secteur. Si vous ne connaissez pas le nom du groupe vous connaissez sûrement ses marques comme Loué, Le Gaulois ou encore Marie pour les surgelés. La branche volaille compte pour 67% de son activité, et LDC occupe aussi la place de numéro deux français pour son activité traiteur.

Si j'ai envie de vous parler de cette société, c'est tout simplement parce que l'action LDC est l'une des rares à afficher une performance positive depuis le début de l'année avec une progression de 3%. Alors certes, la capitalisation boursière est de 627 millions d'euros, ce qui en fait une mid cap et non une small... mais vous me pardonnerez pour une fois de faire cette digression.

• Les dirigeants sont réalistes, mais optimistes

Et puis, il y a une autre raison qui me donne envie de vous parler de LDC : le groupe a un discours optimiste. Oui, il y a encore des optimistes sur cette planète boursière ! Et vous allez voir que, pourtant, les choses ne sont pas simples pour LDC, coincé entre la hausse des matières premières et la nécessité de gagner des parts de marché. Mais malgré un contexte économique difficile, le groupe continue à se battre et veut continuer à croire que la croissance est possible.

Voyons cela de plus près.

J'ai donc déjeuné mercredi midi avec la direction du groupe LDC chez Laurent, le célèbre restaurant du bas des Champs Elysées (complet, comme quoi la crise ne touche pas tout le monde) ; j'ai été stupéfait de la bonne humeur qui y régnait.

Pas de sinistrose pour les dirigeants, qui sont pourtant dans une activité très tributaire de la conjoncture économique. Mais pas de profit warning* ou de sales warning : le groupe affiche plus de 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires (prévision 2011-2012). Pas de silence ou de non-dits lors dans notre conversation. Non, LDC, qui présentait hier ses résultats semestriels, voit l'avenir avec optimisme, réalisme et détermination.

Voyons donc ce que Denis Lambert, P-DG du groupe, dit des résultats et de la santé de la société : "Nous avons bien résisté dans la volaille dans un contexte de hausse des matières premières mais le pôle traiteur a été freiné dans son redressement par la pression sur les prix".

• La hausse des matières premières : un défi pour ne pas perdre ses marges

On ne peut être plus clair... La problématique quand vous êtes un acteur de la filiale agroalimentaire, c'est de pouvoir répercuter les hausses des matières premières dans des hausses tarifaires. Ce n'est pas chose aisée, car en face de vous, vous avez la grande distribution pour qui la conquête de parts de marché grâce à des prix bas est le but ultime. Alors oui, les négociations sont souvent difficiles, pour ne pas dire "souvent aiguës".

Philippe Gelin, responsable du pôle traiteur de LDC, me confiait lors de ce déjeuner que les hausses tarifaires de cette division étaient insuffisantes pour compenser la hausse des matières premières. "Nous avons même dû arrêter certains clients non contributifs. C'est-à-dire ceux qui dégradaient fortement notre rentabilité car leur chiffre d'affaires n'était pas rentable" ajoutait-il. Donc sur le premier semestre, la perte opérationnelle dans le pôle traiteur a atteint 4,5 millions d'euros, ce qui marque une nette détérioration par rapport au premier semestre 2010-2011 (perte de 0,2 million d'euros).

Mais le pôle volaille a largement compensé cette perte, si bien que, sur le premier semestre, le résultat opérationnel du groupe s'établit à 32,3 millions d'euros... mais en recul de 11,5%. "Les hausses tarifaires ont été insuffisantes pour compenser les autres charges d'exploitation" précise Denis Lambert.

Le résultat net recule pour sa part de 12% à 19,5 millions d'euros mais "nous sommes très confiants sur l'ensemble de l'année. La chute des matières premières de l'ordre de 15%, associée à une amélioration des performances à l'international (Pologne, Espagne notamment) et à une amélioration du pôle traiteur devrait nous permettre de dégager un résultat opérationnel courant supérieur à 80 millions d'euros sur l'exercice" conclut très confiant Denis Lambert. Le tout avec un chiffre d'affaires qui pourrait dépasser les 2,7 milliards d'euros.

• Et la conjoncture dans tout cela ?

J'aborde le sujet de la récession, et de l'austérité budgétaire.

Que nenni ! La volaille est en plein boom ! En fait, la production mondiale de volaille ne cesse d'augmenter, d'après les statistiques présentées lors de mon entretien. Elle croît d'environ 5% par an contre 3,5% pour le boeuf. D'ici à 2050, d'après les prévisions de l'USDA, la volaille devrait être la viande la plus vendue dans le monde alors que ce rôle est dévolu au porc actuellement !

LDC peut donc voir l'avenir avec optimisme d'autant que sa situation financière est extrêmement saine et lui donne les moyens de continuer ses investissements industriels (102 millions d'euros sur l'exercice actuel).

En effet, avec 580 millions d'euros de capitaux propres, LDC a une trésorerie nette de l'ordre de 9 millions d'euros. La société se paye sur un PER de 11, tout en offrant un rendement de 2,5%. Sa très bonne tenue depuis le début de l'année est loin d'être usurpée... et cela pourrait continuer.

Un peu d'optimisme, que diable !

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