Après avoir lu plusieurs articles, parfois contradictoires, relatifs aux prélèvements sociaux effectués sur les plus-values réalisées dans le cadre d’un PEA à l’occasion d’un retrait (partiel ou total), j’en viens à me poser les questions suivantes. MERCI d’avance à ceux qui pourront m’apporter des éléments de réponse.
Mes questions :
1- Certains prétendent que les banques ne gèrent pas informatiquement le calcul de ces prélèvements (ou, en tout cas, pas avec toute la rigueur nécessaire, à chaque opération de vente), et qu’en cas de retrait ou de clôture du PEA, certaines d’entre elles se contentent d’effectuer un calcul grossier basé sur la base du dernier taux de prélèvement en vigueur. Si tel devait être le cas, ce serait purement scandaleux.
Certains d’entre vous ont-ils déjà eu communication d’éléments chiffrés probants prouvant le contraire, tel par exemple qu’un état détaillé des calculs fournis par leur banque, en fonction des années et des taux applicables ? Il est évident que l’on ne peut se contenter de la réponse verbale de son conseiller bancaire, qui sera de toute façon : « ne vous inquiétez pas, nos services travaillent de façon professionnelle ! ». Sans preuve écrite, c’est invérifiable.
2- Dans l’hypothèse où les banques calculeraient ces prélèvements sérieusement et avec précision (à chaque vente, donc, et avec le taux en vigueur du moment), pourquoi les clients ne pourraient-ils pas alors, par une simple consultation de leur compte, disposer à tout moment de cette information (c.a.d. du montant des prélèvements potentiels accumulés, sans préjuger de l’évolution ultérieure de ce montant - en plus ou en moins - en fonction des éventuelles nouvelles opérations de vente) ? La connaissance de cette information (prélèvements potentiels imputables, et donc montant du NET réellement disponible en cas de clôture du PEA) serait une donnée très utile à certains clients qui s’imaginent peut être disposer de l’intégralité de l’actif de leur PEA, ou bien encore ont du mal à évaluer leur NET disponible.
Dès lors que les banques font leurs calculs consciencieusement, qu’est-ce qui les empêche finalement de rendre leurs résultats consultables (et vérifiables !) en ligne ? Certains d’entre vous ont-ils pu avoir accès à ce genre d’information ?
3- Pourquoi l’Etat, les médias, les journalistes et les associations de consommateurs semblent-ils se désintéresser de cette question et n’exigent-ils pas, sur ce point, plus d’information et de transparence de la part des banques ?