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Impôts : PERP = fausse defiscalisation

13 nov. 2014 11:19

le principal argument des vendeurs de PERP c'est de faire miroiter l’économie d'IR lors de la souscription.

mais ils "oublient" de nous dire que la rente est elle soumise non seulement à l'IR mais aussi aux prélèvements sociaux.

Les paiements d’impôts et de taxes lors du paiement de la rente sont ainsi supérieurs à la soit disant économie d’impôt lors du versement!


PERP= A fuir.

31 réponses

  • 13 novembre 2014 15:54

    "le principal argument des vendeurs de PERP c'est de faire miroiter l'économie d'IR lors de la souscription.
    mais ils "oublient" de nous dire que la rente est elle soumise non seulement à l'IR mais aussi aux prélèvements sociaux"

    S'ils oublient de vous dire comment sera fiscalement et socialement traitée la rente, alors ces vendeurs ne font pas leur travail ; de même qu'ils ne le font pas non plus lorsqu'ils n'indiquent pas que cela ne présente d'intérêt qu'à partir du moment où votre déduction fiscale se trouve intégralement absorbée par une tranche marginale d'imposition de 30% ; en effet, et dans la tranche à 14%, l'économie d'impôt n'apparait pas suffisante, même si elle se trouve réinvestie dans le PERP (pour faire une comparaison neutre ....

    L'autre inconvénient, c'est aussi qu'avec une sortie majoritairement en rente à partir de l'âge de la retraite, on se retrouve avec un coefficient de conversion en rente qui n'est pas très élevé, et que c'est un facteur de non transmission du reste du capital en cas de décès prématuré ou accidentel !

    Sous l'angle fiscal, il s'agit de comparer :
    - la fiscalité d'une rente PERP, imposée sur 90% de son montant à l'IR
    - avec la fiscalité d'une rente classique entre 60 et 70 ans, imposée sur seulement 40% de son montant à l'IR (cela peut descendre à 30% de ce montant, si la rente ne commence à se trouver souscrite qu'à partir des 70 ans révolus) ; entre 6XX et 70, il est alors tout à fait possible de procéder à des retraits partiels (pour des montants équivalents à la rente nette fiscale) dans des conditions fiscales allégées (abattement, PFL 7.5%,etc ...)


  • 16 novembre 2014 12:20

    le souscripteur doit aussi estimer le montant de ses revenus à la retraite pour savoir à quelle tranche marginale il devrait être imposer : un écart important comme de passer de 30 à 14% rend le PERP interessant, même avec les prélèvements sociaux. Or, la chute de revenus concerne la majorité des souscripteurs


  • 17 novembre 2014 11:51

    "le souscripteur doit aussi estimer le montant de ses revenus à la retraite pour savoir à quelle tranche marginale il devrait être imposé"

    Tout dépend quand même si l'on se trouve à 25 ans ou à 2 ans de sa prise de retraite !
    Dans ce cas je suggère d'ouvrir un PERP et un contrat d'AV alimentés de façon identique, pour voir la différence au terme de la prise de retraite.

    "un écart important comme de passer de 30 à 14% rend le PERP intéressant, même avec les prélèvements sociaux"

    Il s'agit aussi de raisonner dans un environnement fiscal stable, et nous devons constater que la tranche à 5.5 aura été supprimée, même si cela ne change pas grand chose pour celles et ceux qui sont à la tranche de 30%, mais qui change pas mal pour celles et ceux qui peuvent d'une décote renforcée !

    Pour rappel, on peut se constituer l'équivalent d'une rente par des retraits partiel, qui sont aussi mieux traités fiscalement (abattement mensuel, PLF à 5.5%)

    "Or, la chute de revenus concerne la majorité des souscripteurs"

    Certes, cela est appelé à concerner de nombreuses personnes !


  • 17 novembre 2014 12:23

    Oui la chute des revenus concerne la majorité des souscripteur.
    Mais la chute du nombre de parts fiscales du foyer concerne aussi la majorité des souscripteurs.

    De plus les taux d'impôt ne vont pas aller en baisser, qui peut garantir qu'à la ranche à 14% ne sera pas substituer une tranche à 20% ou 25% dans quelques années ?

    Et vue l'insolvabilité annoncée des régimes de retraites AGIRC ARCO, l'on va tout droit vers l'instauration d'une "taxe de péréquation pour la solidarité retraite" qui frapperait les PERP des "saIauds de riches".

    De toute façon vue l'instabilité fiscale et bientôt socio économique tout placement à long terme sur le territoire Français est à proscrire.


  • 18 novembre 2014 02:04

    Vous comparez les économies d'impôts d'aujourd'hui aux impôts que Vous paierez dans 10,15 ou 30 ans
    sans tenir compte de l'inflation. Si par exemple Vous mettez 1000 euros (correspondant à l'économie d'impôt
    réalisée) placé à 3% net sur une assurance-vie, cela fait 2427 euros net au bout de 30 ans, c'est cette somme qu'il faut comparer aux impôts du PERP que Vous paierez à la sortie du capital !


  • 19 novembre 2014 11:55

    "Vous comparez les économies d'impôts d'aujourd'hui aux impôts que vous paierez dans 10,15 ou 30 ans
    sans tenir compte de l'inflation"

    C'est exact, mais comme on ne la connaît pas, pas plus que l'on connaît quels seront les rendements des contrats AV ou PERP, on est bien obligé de procéder à des hypothèses !

    "Si par exemple Vous mettez 1000 euros (correspondant à l'économie d'impôt réalisée) placé à 3% net sur une assurance-vie, cela fait 2427 euros net au bout de 30 ans, c'est cette somme qu'il faut comparer aux impôts du PERP que Vous paierez à la sortie du capital !"

    Ps tout à fait, car vous ne faites ici que raisonner sur l'économie d'impôt instanée, agrémentée de son rendement à un certain terme !

    Ce que j'ai fait en me construisant un jeu de feuilles Excel, ce fut de comparer un contrat d'assurance-vie avec un PERP, mais également de comparer un contrat d'assurance vie avec un placement immobilier ...

    Bien entendu, pour ces deux applications il faut preuve des hypothèses (que l'on aura la faculté de faire varier), et il se trouve qu'entre l'assurance vie et le PERP, il existe des différences assez significatives :
    - la première c'est que vous devez (pour la grosse majorité des montants) sortir obligatoirement en rente viagère au moment de l'âge de la retraite, rente qui sera imposée à partir du taux marginal de votre imposition sur les rentes des régimes de base et complémentaires
    - la seconde, c'est que dans un contrat d'assurance vie, convertir un capital en rente viagère à l'âge de 65 ou 67 ans se fait à un taux de conversion relativement médiocre, et que dans le PERP, il n'est par exemple pas prévu de procéder à des retraits partiels (équivalents nets fiscaux à une rente après impôt), notamment entre 65 et 71 ans (par exemple)
    - ensuite la taxation comparée entre une rente viagère (imposée sur une base de 90%) comparée à une rente de contrat d'AV souscrite à partir de 70 ans (imposée sur une base de 30%), ne laisse aucun soute sur la formule à retenir !


  • 20 novembre 2014 09:27

    Au delà de mon titre volontairement provocateur je suis bien conscient que face à l'AV, le PERP bénéfice d'une triple défiscalisation:
    IR sur les sommes versées,
    PS sur les gains accumulés pendant la phase d'épargne
    ISF pendant la phase d'épargne, voire sous conditions pendant la phase de rente.
    Néanmoins la simulation montre que le PERP comparé à l'assurance vie n'est rentable qu'en cas de passage de la tranche à 30% pendant à la phase d'épargne à la tranche à 14% pendant la phase de rente.
    Avec un passage de 41 à 30%, il n'est plus rentable que l'AV seulement pour les personnes imposées à l'ISF à 1% est au delà.


    Et encore , même dans ce cas a-priori favorable au PERP, le différentiel de rentabilité par rapport à l'assurance vie est faible et ne contrebalance pas forcément le manque de souplesse du PERP.


  • 20 novembre 2014 10:39

    "Et encore , même dans ce cas a-priori favorable au PERP, le différentiel de rentabilité par rapport à l'assurance vie est faible et ne contrebalance pas forcément le manque de souplesse du PERP"

    C'est juste un a-priori, car il faut aussi tenir compte du différentiel des taux de conversion du capital en rente.

    En retenant 3 âge de retraite (et donc de conversion du capital en rente) on peut obtenir
    - un taux de 4.01 à l'âge de 62 ans
    - un taux de 4.36 à l'âge de 65 ans
    - un taux de 4.64 à l'âge de 67 ans
    et un taux de conversion dans le cadre d'une assurance-vie classique
    - un taux de 5.13 à l'âge de 70 ans
    - un taux de 5.52 à l'âge de 72 ans

    Ainsi, et si l'on tient à la fois compte :
    - de la différence des taux de conversion
    - du pourcentage de rente imposable (90 contre 30)
    - de l'incidence de l'abattement sur les retraits
    - de la différence de taux d'imposition, etc ...
    cela compense largement l'avantage fiscal à l'entrée, et cela même pour un taux marginal d'imposition de 30%

    A moins de disposer d'un très fort PERP, la différence en matière d'ISF n'est à mon sens pas significative, même si c'est répétitif !

    Je peux assez facilement vous illustrer le différentiel avec la moulinette que je me suis construite !


  • 20 novembre 2014 10:53

    Cher Paal votre moulinette m'intéresse ,
    avez vous un lien google docs ?


    Néanmoins je ne comprend s pas bien votre remarque sur le taux de conversion:
    si l'on compare une conversion à 67 ans à une conversion à 70 il est normal d'avoir un taux différent.

    En revanche si l'on compare deux conversion aux même age l'on devrait avoir le même taux de conversion entre assurance vie et PERP.


  • 20 novembre 2014 14:56

    "Cher Paal votre moulinette m'intéresse, avez vous un lien google docs ?"

    Non, jen'ai pas cela, et jusqu'à présent je l'ai adressée à qui disposait d'un e-mail connu !
    Cela marche comment cette bête ?

    "Néanmoins je ne comprend s pas bien votre remarque sur le taux de conversion:
    si l'on compare une conversion à 67 ans à une conversion à 70 il est normal d'avoir un taux différent"

    Tout à fait normal, sauf qu'avec un contrat d'assurance-vie, il est possible de procéder à des retraits partiels depuis l'âge de la retraite (et pour la comparaison on va retenir un retrait annuel équivalent à la valeur nette fiscale d'une rente au taux de prise de cette pension - avec révision annuelle ou non), alors que dans le PERP, soit on prend la rente à compter de la mise à la retraite, soit on perd des annuités de rente !

    "En revanche si l'on compare deux conversion aux même âge l'on devrait avoir le même taux de conversion entre assurance vie et PERP"

    Effectivement, mais avec l'assurance-vie vous pouvez attendre un taux de conversion qui vous convienne, alors qu'avec le PERP, on ne peut que prendre une rente à un âge donné , et avant cet âge, on ne peut procéder à aucun retrait !


  • 24 novembre 2014 08:42

    "avez vous un lien google docs ?"

    Suis allé faire un tour sur l'option Google.docs, mais je n'ai aucune envie de filer tous les renseignements qui me concernent à des inconnus ; bien entendu, j'aurais la faculté de dire n'importe quoi, mais je n'ai pas envie d'utiliser ce type de pratique !


  • 25 novembre 2014 00:45

    Mais non vous n'avez pas fait le calcul pour dire une chose pareille !!!

    Cela est vrai par contre si vous vivez longtemps ou si votre PERP a été extrêmement parformant.
    Mais dans le fond, est-ce grave d'avoir placé de façon importante son impôt ?
    Est-ce grave de vivre au dela de son espérance de vie ?

    Vous préférez à la place un produit sans avantage fiscal, c'est à dire de payer votre impôt et de ne placer que le solde e ce qu'il reste et espérer avoir une fiscalité pas trop lorde dessus.

    Là par contre je peux vous démontrer que l'impôt payé, plus l'imposition sur les produits de l'AV (cas comparer avec un autre porduit est plus compliqué), plus les PS sur l'AV + l'ISF si vous y êtes assujetti, ça vous minerait le moral à coté du PERP.

    Du reste qui est capable de me dire la fiscalité des rentes avec précision ?
    La fiscalité en cas de décès du conjoint ou fin de droit au chômage ?
    Fiscalité des 20% rachetés ?
    Fisalité de la sortie pour achat de la RP ?

    Juste pour voir et n'allez pas chercher sur le net, vous risquez fort de raconter des bêtises.


  • 25 novembre 2014 00:50

    "Néanmoins la simulation montre que le PERP comparé à l'assurance vie n'est rentable qu'en cas de passage de la tranche à 30% pendant à la phase d'épargne à la tranche à 14% pendant la phase de rente."

    Encore une fois, vous n'avez pas contrôlé ce que vous dites ou ne savez pas faire une simulation sur ce produit.

    Je démontre dans mes formations que l'on est gagnant d'une TMI à "àù en restant dans une TMI à 30%.

    Sans rappeler pour la 5127me fois sur bourso, que la fiscalité n'est qu'un paramètre au milieu des autres.
    C'est l'un des produit le mieux construit que j'ai vu en 23 ans de métier.


  • 25 novembre 2014 00:56

    "Et encore , même dans ce cas a-priori favorable au PERP, le différentiel de rentabilité par rapport à l'assurance vie est faible et ne contrebalance pas forcément le manque de souplesse du PERP."


    Faux faux et archi faux !
    Vous ne savez pas calculer une rentabilité ou vous y mettez de la mauvaise foi !!!


    Je rajoute sur ce point : en 23 ans j'en ai vendu des AV pour constituer des compléments de retraite mais très peu ont fini à ça : paiement des études des enfants, paiement des droits de succession au décès du premier conjoint....

    Les gens constituent des cagnottes sans véritablement calculer ce que cela devrait donner à terme.

    Je ne dis pas le PERP à tout prix pour tous, mais à intégrer au sein d'une stratégie complète.

    Vendredi j'ai signé un PERP que j'avais proposé il y a 10 ans, et mon client vient de me dire : mais c'est un bon produit, maintenant je vais avoir du mal à cotiser pendant 15 ans pour l'éxo d'ISF.
    C'est tout juste s'il ne me reprochait pas de l'avoir ouvert plus tôt.


  • 25 novembre 2014 01:01

    "En revanche si l'on compare deux conversion aux même age l'on devrait avoir le même taux de conversion entre assurance vie et PERP."

    Ca c'est vrai et c'est la vérité si on intègre pas un taux technique dans l'AV.
    Les cies adorent profiter de l'ignorance financière des français et en afficant un taux de 5% quand les autres disent 4%, ça fait vendre sauf que personne ne comprend le piège de choisir 5%.

    C'est aussi comme les tables garanties.
    Si ovus réfléchissez, la cie vous fait signer un contrat dans lequel elle reconnaît qu'elle va perdre de l'argent et même peut être faire faillite si ce que vous croyez avoir compris est la réalité.


  • 25 novembre 2014 10:12

    "Encore une fois, vous n'avez pas contrôlé ce que vous dites ou ne savez pas faire une simulation sur ce produit"

    Chère Dalli,
    Je suppose qu'une partie de ce message me concerne au moins pour partie :

    Alors résumons :
    - Pour un contribuable non imposable (il semble qu'il va y en avoir davantage), le PERP n'est pas pour eux ; et il en existe certains qui perçoivent néanmoins des revenus conséquents (mais je reconnais avoir été aussi un exemple atypique, puisque ma situation était très spéciale de ce côté !)
    - Ce produit ne présente un intérêt réel que pour les contribuables FORTEMENT imposés, et ceci même s'il sera difficile 20 ans avant de prendre sa retraite, de savoir ce que seront les taux et les tranches fiscales qui imposeront les futures rentes (puisque l'on ne sort de ce produit que majoritairement sous cette forme)
    - Pour info complémentaire, on entre dans une tranche à 30% à partir de 30.000 euros brut (avant abattement) pour un contribuable isolé, et le double pour un couple !
    - Cela fait donc un plafond de prime de l’ordre de 3.000 euros/ an (pour un avantage limité à10% du PASS – plafond sécu annuel)

    J’ai donc pris le temps de me construire ce que j’appelle ma moulinette PERP (un peu lourde, je le reconnais, puisque cela repose sur une application Excel qui se termine par une colonne BY), et je me suis appliqué à traiter le sujet de façon objective.

    Alors bien entendu, il y a des avantages, principalement au nombre de 3 :
    - Une déduction fiscale (possible dans une fourchette reposant sur les revenus d’activité, dans les limites du PASS) ; plus le taux marginal d’imposition est élevé, et plus l’avantage est conséquent
    - Une absence de soumission aux PS (CSG & co) sur les revenus des capitaux placés ; attention toutefois, cela ne présente pas d’avantage pour des personnes qui ne bénéficient pas d’une couverture sociale française (il est vrai que cette population est marginale)
    - Un réel avantage pour les personnes assujetties à l’ISF, puisque le montant du capital constitué n’est pas à prendre en considération

    Par contre, les choses se renversent radicalement lors de la perception des produits de ce PERP.

    Je vais développer sur un autre post, car Bourso aura remis un système de refresh qui ampute gravement les messages ; ça aussi, c’est une réalité !


  • 25 novembre 2014 10:29

    « Je ne dis pas le PERP à tout prix pour tous, mais à intégrer au sein d'une stratégie complète. »

    Tout à fait d’accord, mais il ne faut le proposer qu’à personnes pour qui cela présente objectivement un intérêt, et en expliquant bien quel sont les particularités (avantages et inconvénients du produit) !

    Et des inconvénients, il y en a !

    «En revanche si l'on compare deux conversions au même âge l'on devrait avoir le même taux de conversion entre assurance vie et PERP. Ca c'est vrai et c'est la vérité si on n’intègre pas un taux technique dans l'AV. »

    C’est vrai, mais il y a quand même une grosse différence qui tient au fait que vous devez liquider votre pension PERP à partir de l’âge de la retraite et le tout sans avoir la faculté de procéder à des retraits partiels qui seraient des équivalents d’une rente

    Alors prenons un exemple d’une compagnie qui proposerait les taux de conversion (sans incidence d’un taux technique, et pour une femme, puisque dorénavant, nous sommes tous des femmes !) suivants :
    - 4.01% à l’âge de 62 ans
    - 4.64% à l’âge de 67 ans
    - 5.52% à l’âge de 72 ans (soit + 19% de plus tout de même en 5 ans)
    - 6.23% à l’âge de 75 ans (soit + 34% de plus en 10 ans – 6.23/4.64)
    - Et cette particularité représente l’avantage essentiel du contrat d’assurance-vie !

    Avec le PERP, on se trouve globalement OBLIGÉ d’opter pour un taux de conversion qui oscille entre 4.01 et 4.64 (selon que l’on prenne sa retraite à 62 ou 67 ans), alors qu’avec un contrat d’assurance-vie on peut opter pour une conversion à un âge bien plus avancé ; dans l’intervalle, on peut opter pour des retraits partiels équivalents à la rente prévue au PERP, retraits qui sont bien mieux traités fiscalement, car d’une part, ils bénéficient d’un abattement annuel (4600/9200) sur les produits, et d’autre part ils peuvent au-delà de cet abattement se trouver taxés à 7.5% (à comparer au taux marginal d’imposition – le mien est à 30%).

    Alors je sais bien qu’il existe l’argument selon lequel, en procédant à des retraits, on tape à la fois dans les intérêts accumulés, mais AUSSI dans le capital ; et là tout dépend de l’ancienneté du contrat

    D’expérience, et sur un contrat qui a une ancienneté certaine, les intérêts annuels couvrent très souvent le retrait annuel ; si ce n’est pas le cas, on peut fort bien limiter le montant du retrait au montant des intérêts annuels produits, ce qui fait que le contrat reste alors sans progression, mais aussi sans diminution.

    Enfin, et dès que l’on opte pour rente assurance-vie après 70 ans, on ne se trouve fiscalisé que sur 30% du montant brut (contre 90% dans la rente PERP), le TauxMI restant le même.

    « Les cies adorent profiter de l'ignorance financière des français et en affichant un taux de 5% quand les autres disent 4%, ça fait vendre sauf que personne ne comprend le piège de choisir 5%. »

    Certes, TOUTES des compagnies utilisent pour leur communication financière des propositions qu’elles ne sont pas toujours en mesure de tenir, tout comme elles ne justifient pas forcément dans quelles conditions ces promesses sont établies !

    Ensuite, et à propos de la faculté de proposer un taux technique (contre lequel vous entrez régulièrement en croisade), je ne vois aucun mal à en bénéficier, puisque cette technique consiste à amplifier la valeur de la rente proche, pour ensuite la faire progresser MOINS VITE que s’il n’y avait pas l’incidence d’un taux technique …

    Et j’ai tendance à dire « ce qui est pris est pris » et l’on n’est pas à l’abri d’un accident de la circulation, ou d’un désagrément médical qui vous laisse comme un légume !

    « Mais dans le fond, est-ce grave d'avoir placé de façon importante son impôt ? »

    Absolument pas, mais pourquoi ne pas en faire autant pour un contrat d’assurance-vie ?

    « Est-ce grave de vivre au-delà de son espérance de vie ? »

    Absolument pas non plus, mais c’est une raison supplémentaire pour prendre les mesures qui feront que la rente nette fiscale future soit la meilleure possible !
    Or ce n’est généralement pas le cas de la rente PERP, parvenu à un âge dépassant 70 ans, et ceci grâce à l’utilisation des retraits !


  • 26 novembre 2014 21:34

    "Ce qui est déplaisant dans le PERP, c'est l'aspect irréversible. Pas moyen d'en sortir, sauf cas exceptionnel."

    Je vous comprends mon cher et, effectivement, même si parfois on peut y perdre quelques pourcents sur une performance comparative (dans des conditions spécifiques et particulières), je considère que c'est aussi le prix de pouvoir sortir de ce marché avec une relative facilité, et cela même si cela ne respecte pas une optimisation fiscale !


  • 01 décembre 2014 19:07

    Je rejoins Dalli.
    Dans la gestion de patrimoine, il faut de tout.
    Et la rente en retraite est un piler important.

    J'ai des clients qui ont un patrimoine immobilier important et des assurance vie importantes.
    Ils vivent "chichement" avec des revenus "faibles" car leurs revenus fonciers est amputé par l'entretien et les impôts. Il ne pratiquent aucun retrait sur leur assurance vie, sauf au moment de payer l'ISF et cela leur "crève le cœur". Ils devraient retirer de leur assurance vie pour augmenter leur retraite mais ne le font pas : Oui, il faut admettre que peu de gens aiment "taper" dans leur capital.

    A contrario j'ai des clients, jeunes retraités et ancien commerçants qui ont un joli patrimoine mais qui avaient également mis en place des contrats madelin (proche du perp dans l'esprit). Je peux vous dire qu'ils sont content d'avoir les rentes tous les mois qui tombent. Et eux ils vivent sereinement leur retraite et n'ont pas besoin de retirer de leurs placements.

    Un PERP c'est avant tout "s'acheter" des rentes pour plus tard. Oui vous pouvez être gagnant si..... ou perdant si..... Mais la liste des conditions est tellement longue et imprévisible.
    Qui vous dit que dans 10 ans, les intérêts et plus-value des assurance vie ne seront pas soumis à la TMI ?
    A contrario, qui vous dit que dans 10 ans, les rentes PERP ne seront pas "surtaxée" ?

    Si vos conseils sont basés exclusivement sur des simulations, vous avez tout faux.


  • 01 décembre 2014 20:31

    "Un PERP c'est avant tout "s'acheter" des rentes pour plus tard"

    Certes, sauf que les rentes, elles sont tout sauf garanties ! Et c'est surtout vrai pour les personnes qui s'engagent sur du très long terme (jeunes cadres dynamiques qui n'ont pas encore déniché la bonne BOULE de cristal !)

    Alors reportons-nous il n'y a que ne serait-ce qu'une vingtaine d'années, soit au milieu des 90'ties.
    Quelles étaient les conditions de départ en retraite et le niveau des taux de remplacement à l'époque ; sont-ce toujours les mêmes ?

    Et c'est bien là le fond du problème, car nombreux sont ceux qui contribuent déjà de façon OBLI

    Oui vous pouvez être gagnant si..... ou perdant si..... Mais la liste des conditions est tellement longue et imprévisible.
    Qui vous dit que dans 10 ans, les intérêts et plus-value des assurance vie ne seront pas soumis à la TMI ?
    A contrario, qui vous dit que dans 10 ans, les rentes PERP ne seront pas "surtaxée" ?

    Voilà, encore victime d'un refresh, et je laisse en l'état ; et pourtant, j'étais allé bien plus loin !

    Mair ce serveur est à l'image de ce que l'on nous promet pour les retraites futures !


  • 01 décembre 2014 22:35

    « Je rejoins Dalli.
    Dans la gestion de patrimoine, il faut de tout.
    Et la rente en retraite est un piler important »

    Qu’il soit évident que l’on prépare sa période de retraite, de telle sorte que l’on perçoive à ce moment des revenus réguliers, mais est-il NÉCESSAIRE que ce soit obligatoirement sous forme de rente aussi fortement fiscalisée que les autres revenus ?
    Des revenus réguliers, certes, mais il existe de multiples manières de s’en constituer …

    « Un PERP c'est avant tout "s'acheter" des rentes pour plus tard»

    Cela, presque tout le monde l’avait perçu, y compris lorsque l’on propose ce produit à des personnes non imposables sur leurs revenus d’activité (c’est pourtant ce que j’ai assez régulièrement constaté), ou pour lesquelles l’avantage fiscale est (ou était) dérisoire !

    Bon, je ne vais pas refaire ma petite démo sur les différents paramètres qui caractérisent ce produit, mais il existe des solutions alternatives !

    « Oui vous pouvez être gagnant si..... ou perdant si..... Mais la liste des conditions est tellement longue et imprévisible »

    Ce que retiens c’est que les conditions futures sont IMPRÉVISIBLES, et c’est d’autant plus significatif qu’il s’agit de disposer d’une faculté de réaction rapide, qui n’existe pas avec le PERP, à moins d’arriver à un ou deux ans de sa mise en paiement, et à un médiocre taux de conversion !

    « Qui vous dit que dans 10 ans, les intérêts et plus-value des assurance vie ne seront pas soumis à la TMI ?
    A contrario, qui vous dit que dans 10 ans, les rentes PERP ne seront pas "surtaxée" ? »

    Sur ce point, vous avez parfaitement raison, et il se trouve que nous traversons une période dans laquelle nous vivons dans un environnement juridique social, et fiscal en très forte évolution ; à el point que, de fait, nous vivons en plein brouillard, avec un visibilité à peu près distincte sur 20 mètres (2 ans ?), avec une zone dans laquelle nous ne distinguons que des silhouettes (disons à 4 ou 5 ans), et bien entendu, pour un horizon qui va au-delà, c’est une totale inconnue.

    Alors dans ce contexte, comment voulez-vous que l’on puisse bâtir un projet qui soit fiable dans la durée ; et c’est pourtant ce que l’on nous propose avec le PERP, avec une seule certitude : ce qui est placé reste INDISPONIBLE avant de parvenir à un âge où vous pourrez demander à liquider vos régimes de retraites obligatoires, dont l’échéance se repousse d’année en année !

    Alors bien entendu, pour attirer le chaland, on lui propose une carotte !


  • 07 décembre 2014 14:32

    Confrontation de point de vue intéressante
    Ne réduisez pas la rente au débat Perp/ Ass vie, il y a aussi le PEA.
    Et les vieux PEP auxquels le gouvernentment semble avoir oublier de ''penser'' surement parcequ'il n'en reste pas beaoucoup...pourvu que çà dure ;-)


  • 07 décembre 2014 15:53

    "Ne réduisez pas la rente au débat Perp/ Ass vie, il y a aussi le PEA."

    Vous avez raison, il faut aussi tenir compte du PEA, bien que pour les assujettis à l'ISF, il ne présente pas l'avantage du PERP de NE PAS se trouver dans l'assiette fiscalisable.

    Pa rapport à l'assurance-vie, et au-delà de la fiscalité applicable, l'assurance-vie présente l'avantage de pouvoir se trouver transmise hors fiscalité (ou presque) à un ou plusieurs bénéficiaires désignés !

    Gros avantage du PEA, c'est que l'on peut y faire des opérations à des cours limité ! et avec les trackers, on peut aussi le faire sur des indices (sectoriels ou de marché !) ; mais cela demande un effort de gestion !


  • 16 décembre 2014 11:29

    Merci trone, je me sens moins seule.

    chimien, quoique tu fasses, tu prends un risque et ne rien faire est une risque qui coûte parfois cher.

    Si les gouvernements changent trop souvent les règles, sur ce type de produit c'est plutôt au versement que ça se fait.
    Ex : j'ai vendu des 83 avec 20% en part patronale et 20% en part salariale.

    Aujourdh'ui je ne pourrais plus faire ça, les limites sont sérieusement descendues !

    Pour madelin idem, les quotités ont baissé, donc les premiers ont pu se créer un patrimoine retraite dans des conditions meilleures que maintenant.
    Pour le PERP se sera pareil et comme pour madelin, pendant 10 ans, on a entendu que c'était de la m.......

    Je viens de vendre 2 PERP à un couple, ça faisait 10 ans que je leur proposais et maintenant c'est trop tard pour les 15 ans de cotisations régulières pour l'ISF.

    Après comme partout, y des bons "vendeurs" et des mauvais.
    Les plus mauvais sont souvent ceux des banques qui n'ont pas de formation réelle et qui "douvent" vendre.


  • 18 décembre 2014 00:12

    "Je rajoute sur ce point : en 23 ans j'en ai vendu des AV pour constituer des compléments de retraite mais très peu ont fini à ça : paiement des études des enfants, paiement des droits de succession au décès du premier conjoint..."

    Et pourquoi donc se priver de cette souplesse ?

    Dans mon cas, il y a une partie de ma retraite qui aura été construite sur la base de contrats d'assurance-vie (régime autonome monégasque), contrats qui avaient la particularité d'avoir deux co-souscripteurs, l'un le salarié bénéficiaire, et l'autre l'employeur effectuant le règlement d'une prime partagée entre salarié et employeur ...

    C'est une modalité qui conduit à ce que l'épargne reste placée durant toute la durée de service avant la retraite du salarié, ou son départ !


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