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Or : Gare aux rétifs,

20 juin 2015 23:45

Syriza risque de l'apprendre a ses dépends.
Excellent papier de Bruno Bertez


Grèce, on vise « le régime change » Par Bruno Bertez
BY THE WOLF ON 20/06/2015 • ( LAISSER UN COMMENTAIRE )
Géopolitique Friction du Samedi 20 Juin 2015 : Grèce, on vise « le régime change » Par Bruno Bertez

Nous avons souvent pensé qu’il y avait isomorphisme entre ce qui se passait dans le monde global et ce qui se passait à une échelle plus petite dans le monde européen.
Dans le monde global, les Etats-Unis essaient d’imposer leur ordre par de multiples moyens « soft » ; quand cela ne fonctionne pas, alors ils montrent les dents. Souvent cela suffit. Mais quand cela ne suffit pas, alors ils provoquent ou cherchent à provoquer des changements de régimes. On a tout de suite à l’esprit Saddam Hussein et Bashar Al Assad, mais c’est la même chose qui est en cours avec Poutine.

Dans le monde Européen les Pays du Nord essaient d’imposer leur ordre par de multiples pressions « soft », elles sont aidées en cela par les bourgeoisies locales qui, de tous temps ont eu un penchant pour la Collaboration. A un tel point qu’elles ne se cachent plus pour accélérer les abandons de souveraineté sous prétexte de mieux mettre au pas la main d’œuvre qui a le culot de rechigner à accepter la régression des salaires directs, indirects et des conditions de travail. Nous laissons de côté la question des divisions au sein de la bourgeoisie des pays du Nord, certains veulent plus de tropisme américain, d’autres veulent conserver plus de spécificité nationale.
Lorsque certains pays se montrent récalcitrants, alors on organise un coup d’état. C’est ce qui s’est passé en Italie, lorsque Berlusconi a prétendu se rebeller, on l’a purement et simplement démis. Ceci a été révélé par les Américains. La même chose est arrivée au Grec Papandréou. Ce n’était pourtant pas un foudre de guerre, mais il a eu l’audace de vouloir consulter le peuple et d’organiser un référendum sur la question du bail-out infâme de son pays. ! Exit Papandréou, on a mis à sa place le docile larbin des kleptocrates et ploutocrates réunis, l’inénarrable Papademos.
Quand le « soft », le culturel, la propagande, les chantages souterrains, le viol des volontés nationales ne suffisent plus, il faut aller plus loin. Alors tombe le masque, les sourires cauteleux s’effacent derrière les sourcils froncés, les mâchoires serrées. C’est le temps des menaces. Et souvent cela marche, parce qu’en fait, on menace et on récompense, on manie la carotte et le bâton. La carotte pour les dirigeants qui se soumettent et trahissent leur peuple et le bâton pour ceux qui refusent de plier l’échine et de mettre le genou à terre.

Avec la Grèce de Tsipras, nous en sommes là. Bas les masques. La question n’est plus de négocier quoi que ce soit. Les positions de Tsipras et Varoufakis ne sont même pas écoutées et encore moins examinées, même si elles sont frappées du coin du bon sens. En particulier dans cette idée qu’il faut donner à la Grèce les moyens de retrouver une croissance afin de payer ses dettes. Avec la Grèce, ce qu’il faut obtenir et imposer, c’est un changement de régime! C’est exprès que nous choisissons la même expression que pour Saddam, Bashar et Poutine, car la situation est la même.

Tsipras ne doit pas rester au pouvoir. Il faut qu’il échoue, il faut qu’il soit humilié et que cela serve de leçon aux Podemos et autres Marine le Pen. Nous n’incluons pas les Italiens de Beppé Grillo, car ces gens sont des faux nez, ils sont troubles. En Italie on aime les coups tordus et les coups de billards. Schauble ne cache même plus son jeu, il sait qu’il a le soutien d’une forte proportion des citoyens Allemands et surtout de son parti. Merkel tergiverse, elle reste plus politique donc ambiguë.
Peu importe que la Troika ait accumulé erreurs sur erreurs, qu’elle n’ait jamais eu en vue le bien des grecs, mais celui des Grandes Banques, tout cela ne joue pas, car avec Tsipras, on ne peut pas jouer. Il n’a pas l’échine assez souple. Peu importe que le premiers bail-out de 2010 n’ait servi à hauteur de 80% qu’à permettre aux grandes banques de faire leur plein, on va même jusqu’à l’écrire et ne pas le censurer dans les publications européennes aux ordres. Peu importe que les notes internes du FMI reconnaissent et démontrent que les politiques d’austérité étaient des imbécillités ; on n’en est plus là, on n’en est plus à sauver la face. On est dans le cynisme, comme nous le disons, les masques sont tombés.
Les gardiens de l’austérité alimentent semaines après semaine une ruée sur les banques Grecques, et le pire est que la Banque Centrale de Grèce, aux ordres des kleptocrates, fait de même. C’est quasi de la haute trahison. La BCE et la Banque Nationale de Grèce jouent les incendiaires, elles jettent l’huile sur le feu de la panique pour être sûr que le pire se produira. Elles parlent « d’une crise incontrôlable », de « perspectives d’inflation sans contrôle », de « hausse exponentielle du chômage », de « l’effondrement futur du pays ». Sont-ce là des discours de gens responsables ? Bien sur que non, ce sont des discours de gens qui jouent le pire pour obtenir la chute du soutien à Tsipras et ainsi imposer un nouveau larbin aux ordres. La Banque Nationale de Grèce a cessé de défendre les intérêts de son pays, elle obéit aux ordres venus d’ailleurs.

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