PHAXIAM THERAPEUTICS : Mon opinion sur la valeur

perrie31

18 oct. 2017 •10:00

Je n’interviens que très rarement sur ce forum, mais je trouve la situation de cette valeur très singulière.
Pour donner du crédit à d’autres contributeurs, il est vrai que la valeur de marché semble actuellement déconnectée des données fondamentales, et notamment de l'amélioration sensible de ces données) observée ces dernières semaines).

Il semble que l'analyste de chez Oddo partage ce sentiment puisqu’il continue, malgré la stagnation du cours, à l’évaluer à 70 EUR sur la base de cash-flows prévisionnels que je juge très prudents.
Quelles explications ? Il n’est pas impossible que JPM continue à vendre encore et encore à la baisse. Depuis plusieurs mois, la banque américaine est progressivement descendus au capital, jusqu’à passer sous les 5% et donc sous les radars, ce qui ne nous permet plus de lier au non l’évolution du cours à son désengagement.
En tout état de cause, vu les faibles volumes, les ventes de JPM ont pu avoir (et on peut être toujours) une influence sensible sur le cours. Une fois que JPM aura vendu ce qu’elle voulait vendre, on devrait assister à une embellie mécanique et rapide.

En bref, il y a une chance de voir le cours remonter une fois la ligne clôturée chez JPM.
Un détail me chagrine cependant : pourquoi les décisionnaires de JPM voudraient-ils à tout prix se débarrasser de la valeur, si celle-ci à un potentiel?

Peut-être un problème de liquidité, une volonté de se désinvestir d’un secteur (les biotechs par exemple), ou encore l’exécution de la stratégie des comptes clients sous mandat. Dans tous les cas, je ne crois pas que leur vente massive de titres depuis Juin 2017 soit motivée par des craintes sur les fondamentaux de la société lyonnaise.

En conclusion, de mon point de vue, bien que baissière actuellement, Erytech demeure un investissement raisonnable sur le plus long terme, et mérite qu’on y accorde petite partie de son portefeuille.

BP,
Ancien analyste Barclays et Credit Suisse.

Les jugements exprimés dans cet article ne reflètent en rien les opinions de Barclays ou de Credit Suisse.