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Retour au sujet COFACE PROMESSES

COFACE : myonway merci pour

13 sept. 201612:46

vos explications,surtout lorsqu'on est pas expert en la matiére.Si je vous ai bien suivi le capital social=nbre d'actions xvaleur émission de l'action et il était de5ex157248232=78621160e il passe donc à 2x157482372=314496000e les 471747696e étant mis en quelque sorte en réserve
si bien que les capitaux propres=capital social résultat de l'exercice report à nouveau prime d'émission
ne changerait pas car la baisse du capital social est compensée par la valeur de la prime d'émission est d'aprés votre calcul en divisant les capitaux propres par le nombre d'actions existante vous arrivez à une valeur "à la casse de 11,237e par titre.Mais dans quel but si ça ne change rien ,pourquoi avoir modifié le nominal de l'action?par ailleurs la valeur à la casse sert à quoi en réalité?et enfin que dire si le résultat devait être en forte baisse voir négatif ,des capitaux propres,car le capital social serait inchangé,le report à nouveau serait ce qu'il est,et la réserves de primes inchangées :dans ce cas les capitaux propres diminueraient du niveau de la perte de l'exercice?et la valeur à la casse d'autant.

33 réponses

  • 14 septembre 201608:43

    Bonsoir "Bombeur2",

    Vous avez parfaitement compris les définitions de capital social et de capitaux propres et je m'en réjouis.

    Je vous cite <<...>> et réponds par la suite à vos interrogations :

    << Mais dans quel but si ça ne change rien ,pourquoi avoir modifié le nominal de l'action? >>

    Nous avons les raisons officielles avancées par les membres du Conseil d'administration de Coface :
    "Cette valeur nominale de l’action Coface est d’ailleurs particulièrement élevée au regard des valeurs habituellement constatées en ce domaine.
    La 15e résolution a donc pour objet de réduire la valeur nominale de l’action Coface à un niveau comparable à celui qui a été adopté par une très grande partie des sociétés de la place."

    Soit.
    D'autres hypothèses, peut-être quelque peu hasardeuses, peuvent aussi être envisagées :
    -> en abaissent le nominal au niveau de celui plus couramment adopté et en considérant la prime d'émission ainsi augmentée comme une réserve indisponible au même titre que la réserve légale, cela permettrait aux régulateurs (secteur de l'assurance) et aux analystes financiers de comparer plus aisément les sociétés les unes aux autres, notamment lors des calculs des taux de rentabilité, de solvabilité, etc...

    -> dans le cadre d'une acquisition couplée à une éventuelle augmentation de capital, la prime d'émission (compensation entre la valeur réelle des titres et leur valeur nominale) serait alors plus importante. Avoir davantage de prime d'émission que de capital social (quasiment intouchable, sauf cas strictement répertoriés) peut comporter certains avantages, notamment en termes de flexibilité lors d'opérations ultérieures (distributions, imputations, ...).
    La direction juridique ou un conseil de l'entreprise (qui doivent parfois justifier leurs rémunérations et leurs honoraires par quelques pertinentes innovations ponctuelles) a pu juger que cela représenterait un intérêt le cas échéant...
    (l'origine des décisions prises est souvent plus "terre à terre" que beaucoup l'imaginent !)

    << la valeur à la casse sert à quoi en réalité? >>
    La valeur à la casse correspond à la valorisation de l'entreprise dans le cadre de sa liquidation.

    En ne retenant que le montant des capitaux propres, qui sert souvent de base de départ à l'évaluation financière, il s'agit de retenir la valeur comptable de l'entreprise en reprenant l'ensemble de ses actifs (immatériels [brevets,...], matériels, créances, trésorerie, ...) moins l'ensemble de ses passifs (dettes financières, dettes sociales et fiscales, fournisseurs, découverts, ...),en leur appliquant, notion importante en comptabilité, le principe de précaution. Chaque poste doit être normalement évalué à sa juste valeur de marché. D'où les provisions, les dépréciations, ... qui sont régulièrement annoncées par les sociétés lors des publications de leurs comptes.

    Si le montant des capitaux propres est une référence solide et fiable à une première évaluation, ce montant ainsi obtenu est cependant quelque peu théorique.
    Par exemple, un immeuble de grand standing acquis des années auparavant peut figurer dans les comptes pour sa valeur d'acquisition nette des amortissements pratiqués (!) et non pour sa valeur réelle (qui aura certainement entretemps progressé).
    Aussi, une marque acquise figurera dans les actifs incorporels (valorisation : le prix payé) alors qu'une marque développée en interne n'y figurera pas en tant que telle. Certaines marques valent des milliards (Apple, ...) et beaucoup ont une valeur importante.
    Voir également l'estimation à intervalles réguliers des goodwill...

    Ayant connaissance de ces différents éléments qui seront autant de retraitements (en plus et parfois en moins), qui peuvent être nombreux, il est alors possible de déterminer la valeur financière d'une entreprise.

    Naturellement, la bonne/mauvaise marche de l'entreprise influe grandement sur sa valorisation.
    Ainsi, dans le cadre de la continuité de l'activité, au-delà de ces composants purement financiers, il convient de prendre en compte dans son évaluation globale la réputation de l'entreprise, la qualité du management, des produits, ses parts de marché, ses perspectives de développement, etc...

    Cependant, en cas de liquidation, la "valeur à la casse" calculée (purement financière - hors considérations plus qualitatives) peut s'avérer supérieure à la valeur liquidative effective de la société. Dans un tel contexte, les actifs sont parfois vendus séparément (avec des pertes de valeur possibles par rapport aux ensembles auparavant constitués) et dans la précipitation à vils prix pour régler les salaires, rembourser les créanciers en plus de certaines actions occasionnellement douteuses de tiers impliqués dans ce démantèlement.

    Pour résumer, évaluer une entreprise à partir du montant de ses capitaux propres est intéressant en 1ère approche mais cela n'est pas suffisant. Il y a des montants à ajouter et d'autres à soustraire.
    Surtout, les paramètres qualitatifs (qualité du management, valeur de la marque, etc...) sont primordiaux et font souvent la différence !

    Et assimiler la valeur à la casse (= valeur minimale de l'entreprise) à ses capitaux propres, pour une société toujours en activité, comme il est souvent d'usage en pratique et comme je l'ai fait précédemment pourrait apparaître à certains comme inapproprié compte tenu des éléments cités précédemment.
    La référence dans le monde anglo-saxon à la "book value" (valeur déterminée à partir des livres comptables) est sans aucun doute une expression plus pertinente et plus proche de la réalité de ce que l'on souhaite décrire en pareil cas..


    << les capitaux propres diminueraient du niveau de la perte de l'exercice?et la valeur à la casse d'autant. >>
    Exact.
    Les pertes de l'exercice seraient dans ce cas alors imputées sur la ligne "report à nouveau", une des composantes des capitaux propres, au passif du bilan de l'entreprise.


    J'espère que ces quelques éléments vous seront utiles. Je manque malheureusement de temps pour développer (!) et clarifier davantage mon propos.

    Myownway


  • 14 septembre 201611:52

    Bonjour à tous,

    Je suis actionnaire de COFACE, et je vous livre ma compréhension du sujet.

    Je pense qu'il convient de distinguer la réduction de capital de la réduction de nominal.

    La réduction de capital se traduit de mon point de vue par le retour de cash aux actionnaires.
    La réduction du nominal n'est qu'une modification de la valeur d'une part... qui peut d'ailleurs être la conséquence de la réduction de capital.

    Si réduction du capital il y a, il faut donc s'attendre à recevoir des liquidités. Je suis bien entendu preneur de vos avis.

    Cordialement,


  • 14 septembre 201621:29

    Bonsoir "bgio06",

    Les raisons de la diminution du nominal de l'action, impliquant une réduction de capital social, sont clairement données dans le texte de la résolution votée par l'AGE :
    <<.... a donc pour objet de réduire la valeur nominale de l’action Coface à un niveau comparable à celui qui a été adopté par une très grande partie des sociétés de la place."

    La somme ainsi "transférée" du capital social au poste prime d'émission sera distinctement identifiée dans un sous-compte de "prime d'émission" et sera indisponible à la distribution, comme il est indiqué par cette même résolution :
    << La somme de 471 744 696 euros, correspondant au montant de la réduction de capital, sera affectée à un sous-compte de « prime d’émission » indisponible.>>

    En conséquence, cette opération ne peut pas avoir pour objectif une prochaine distribution exceptionnelle de dividendes.

    En revanche, et cela n'a rien à voir avec l'opération citée, il est possible d'attendre de Coface l'amélioration prochaine (dès 2017 ?) de ses résultats, une fois absorbées les dépréciations liées à la sinistralité sur les pays émergents.
    Ce qui permettrait ensuite de rehausser la distribution des dividendes des exercices suivants.

    Myownway


  • 15 septembre 201610:15

    Bonjour Myownway, et merci de ton retour.

    Lorsque j'évoquais "retour de cash", je n'étais nullement sur le versement d'un dividende exceptionnel, mais bien sur un retour de liquidé conséquent d'une diminution de capital. Je m'explique : lorsque qu'une entreprise a besoin de renforcer ses fonds propres, elle peut faire appel à l'actionnariat. A l'inverse, elle peut lui restituer ses fonds partiellement si elle estime que sa capitalisation est trop forte, une capitalisation trop élevée ayant pour conséquence un faible rendement au regard des bénéfices réalisés (le bénéfice étant proportionnel au charges/produits, et non pas le capital investi).

    Ce que je comprends donc, c'est que l'entreprise va bien procéder à une réduction de capital, mais compte conserver ses actifs liquides. On peut en déduire qu'elle craint une baisse sensible de ses bénéfices, et que la réduction de capital est une manière élégante de ne pas voir baisser le rendement de l'action.

    Il demeure que de conserver ce cash n'est pas dans les habitudes de NATIXIS, qui - il est vrai - a toujours redistribué ses excédents de liquidité par le truchement du versement d'un dividende exceptionnel.

    Je ne comprends donc toujours pas l'objectif poursuivi de COFACE...


  • 15 septembre 201613:15

    Bonjour "bgio06",

    Lors de votre message précédent, j'avais compris que vous vous attendiez à une distribution de la prime d'émission puisque c'est à ce poste qu'a été transféré le montant de la réduction du capital social. En conséquence, il se serait agi dans ce cadre d'un dividende exceptionnel.

    Si Coface avait uniquement décidé de réduire son capital social (sans transfert du montant à la prime d'émission), il aurait fallu, dans ce cas, évoquer effectivement un remboursement d’apport et non le versement d'un dividende exceptionnel qui concerne la distribution des réserves (à laquelle la prime d'émission peut être à mon sens assimilée).

    Je vous cite : <<une capitalisation trop élevée ayant pour conséquence un faible rendement au regard des bénéfices réalisés>>
    Plutôt que de rendement, terme le plus souvent employé pour définir le rapport dividende/cours du titre, il s'agit plutôt dans votre descriptif de la notion de retour sur capitaux employés afin de calculer la rentabilité des capitaux employés, un critère essentiel en analyse financière et pour ma part un des plus importants dans l'analyse d'une entreprise avant toute décision d'investissement.

    Mais attention, il s'agit du rapport des bénéfices sur les capitaux propres qui comprennent le capital social et toutes les réserves (légales, statutaires, etc...) et assimilé (prime d'émission, ...).
    Les capitaux propres reflètent l'ensemble des capitaux mis au départ, ajoutés lors d'augmentation de capital et laissés lors de la répartition des résultats à la disposition de l'entreprise pour financer ses activités et son développement.
    Donc le transfert de postes de capital social à prime d'émission dans le cas de Coface ne modifie pas la rentabilité des capitaux employés puisque les capitaux propres restent inchangés.

    << (le bénéfice étant proportionnel au charges/produits, et non pas le capital investi) >> Je n'ai pas compris votre remarque.
    << mais compte conserver ses actifs liquides.>>Je n'ai pas compris votre remarque. A quels actifs faites-vous référence ?

    <<elle craint une baisse sensible de ses bénéfices>> C'est certain concernant les résultats 2016. Une fois absorbées les dépréciations liées à la sinistralité sur les pays émergents, les résultats devraient revenir à leur niveau antérieur (dès 2017 ? en 2018 ?).

    << la réduction de capital est une manière élégante de ne pas voir baisser le rendement de l'action >> voir remarque ci-dessus. Le rendement de l'action ne baissera pas nécessairement compte compte de la chute récente du cours.
    Exemple :
    dividende 2015 / cours de l'action avant sa chute récente : 0.48 € / 10 € = 4.8%
    //
    hypothèse d'un dividende 2016 de 0.24 € et d'un cours du moment de 5.20 € : 0.24 / 5.20 = 4.62 %

    Dans cette hypothèse, le rendement avec un dividende de moitié pour 2016 (versé en 2017) pour un acheteur au cours du jour serait équivalent au dividende 2015 d'un acheteur du titre à 10€.

    Naturellement, le rendement dépend ensuite du cours d'achat de chacun. Pour ceux présents depuis l'introduction en bourse de Coface, il baissera pour 2016 (versement 2017) assurément.
    Pour les amis pour lesquels j'ai acquis des titres Coface à 4.40 € lors du plongeon, il sera dans l'hypothèse d'un dividende 2016 à 0.24€, de 5.45 % et bien davantage par la suite (j'espère aux alentours de 10% en revenant au montant de dividendes versé antérieurement, soit +/- 0.48 €).

    <<Il demeure que de conserver ce cash>> Qui vous dit qu'il y a un excédent de cash ???
    Certes, la réduction de capital social non motivée par des pertes correspond souvent à un remboursement d'apport. Mais pas toujours et c'est le cas ici puisqu’il s'agit pour Coface d'aligner le nominal de son action sur celui des autres sociétés de la place.

    Myownway


  • 15 septembre 201614:25

    Peut-on faire simple ?

    - Le staff de Coface propose une réduction du capital social qui est adoptée en AG. Dont acte.
    - Il demeure la question du "que fait on du capital ainsi libéré ?"
    - La réponse est - et c'est là ma limite de compétence - : "on le transfert en prime d'émission non distribuable".

    En clair : on ne restitue rien aux actionnaires. On passe des écritures comptables

    J'en déduis que le cours de l'action ne bougera pas (pas de sortie de liquidités ou d'actifs quelconque). Il n'y a donc aucune raison que le cours de l'action soit diminué en tout cas pour cette raison puisque tous les actifs restent au bilan (capital social, réserves, (du coup prime d'émission non distribuée) et tout le tremblement).

    La question demeure : quel est l'objectif poursuivi par COFACE ? Réponse ; aligner le nominal sur celui des autres sociétés de la place.

    Désolé de me montrer aussi bourrin : A quoi cela sert il ?
    Je ne comprends toujours pas l'objectif poursuivi...

    Amicalement,


  • 15 septembre 201616:42

    Oui pour l'instant ce n'est qu'une écriture comptable, mais cela n'est pas fait sans une arrière pensée.

    A terme, il y a une raison, oui pour l'alignement sur d'autres sociétés, mais c'est sûrement pas la seule.

    La réduction du nominal pour faciliter une prochaine augmentation de capital, en sachant que celle ne pouvait se faire au montant supérieur au nominal de 5 euros .... mais plutôt entre 2 et 5 euros.

    Je n'ai pas de boule de cristal mais cela s'appelle en économie des sociétés le "coup d'accordéon" .... baisse du capital pour plus tard pratiquer une augmentation de capital sur une base de nominal raisonnable par rapport au marché.

    Merci


  • 15 septembre 201617:11

    Bonjour Charly91,

    Je viens de lire tes explications sur un autre post. Il faudrait comprendre que Coface procède à un "nettoyage" du bilan afin rendre la mariée plus belle en vue de l'éventuelle entrée d'un nouveau partenaire (l'un de vous a cité Bnp je crois) à moyen terme.

    Natixis cherchant a se débarrasser des 40% de sa participation restante dans COFACE, alors pourquoi pas...

    J'avoue tout de même être un peu à la rue sur la technique...
    Merci en tout cas pour ces échanges.

    Amicalement,


  • 15 septembre 201619:33

    Petite recherche, il semble que toutes primes d'émission "indisponibles" puissent devenir distribuables sur décision de l'assemblée générale.
    Les résultats du Q3 et S2 permettront d'y voir plus clair (notamment concernant l'évolution du cash flow et des résultats) et donc de la stratégie à suivre.


  • 16 septembre 201609:15

    bgio06....je partage ton avis plus prudent....toute cette opération prépare le terrain....sans doute prochain appel de fonds/actionnaires pour le haut du Passif....


  • 16 septembre 201621:55

    (re)bonsoir à tous,

    Même réflexion que lors de mon message précédent.
    Je souhaite cependant répondre, au mieux de mes compétences (limitées), à certaines affirmations et interrogations (reprises entre les signes <<...>>) de certains d'entre vous :

    @"bgio06"
    <<puisque tous les actifs restent au bilan (capital social, réserves, (du coup prime d'émission non distribuée) et tout le tremblement).>>
    Pour votre information, les capitaux propres figurent au passif du bilan. S'ils représentent de fait les moyens mis à la disposition de l'entreprise pour financer ses activités et son développement, ils sont aussi une dette de la société vis-à-vis de ses actionnaires.

    << Le staff de Coface propose une réduction du capital social qui est adoptée en AG>>
    Ce n'est pas "le staff de Coface" mais les administrateurs de Coface (qui n'ont aucune autre activité au sein de Coface sinon de siéger au Conseil) qui représentent les actionnaires, qui VOUS représentent à hauteur de vos droits pour défendre vos intérêts (vision un peu idyllique concernant les minoritaires, il faut bien l'admettre....) et que les actionnaires ayant participé aux votes ont élus.

    La résolution a été adoptée, donc approuvée par les actionnaires de Coface, au cours d'une AG Exceptionnelle. Le "Exceptionnelle" a une grande importance par rapport à une AGO (Ordinaire) en ce sens qu'elle exige un quorum (représentation en % de droits de vote) plus élevé et l'adoption des résolutions à une majorité des 2/3 (des exceptions existent).
    Ceci comme garde-fou pour éviter dans la mesure du possible de faire n'importe quoi sur des sujets qui touchent aux droits essentiels des actionnaires, les véritables propriétaires de l'entreprise.

    << Il faudrait comprendre que Coface procède à un "nettoyage" du bilan>>
    Mais de quel nettoyage du bilan parlez-vous ??? Où sont les pertes ? Montrez-les moi !
    A lire certains commentaires sur ce forum, il semblerait que Coface soit une entreprise dans une situation véritablement critique, dont l'accumulation des pertes menacerait à présent sa survie.... et serait en attente d'une augmentation de capital salutaire !

    N'ayant aucun intérêt dans Coface, en simple commentateur je n'hésiterais pas à souligner un risque vital pour cette société si tel était le cas.
    Certes des pertes élevées sur des contrats signés dans des pays émergents, essentiellement en Asie, ont lourdement pesé sur les résultats du 1er semestre 2016 mais ils restent bénéficiaires, +26 M€ (à comparer à +66 M€ au S1 2015 soit -59% hors var. change).

    Je cite le communiqué des résultats du S1 2016 : "Maintien d’une solvabilité élevée avec un ratio de couverture des besoins en fonds propres de 155%, permettant de confirmer sa politique de distribution de 60% du résultat net ; en complément, un dividende exceptionnel de 0,06 euro par action sera proposé au titre de l’année 2016.>>

    Les faits :
    La sinistralité connait une hausse importante sur 2016.
    La précédente équipe de direction a été sanctionnée/remplacée.
    La solvabilité reste élevée.
    Le résultat net 2016 sera fortement dégradé (à quel niveau ?...).
    Le dividende, même avec une politique de distribution maintenue, devrait être en nette baisse en proportion du résultat net (sauf à prélever sur les réserves et la prime d'émission...).

    Il ne faut pas laisser ses émotions dominer son raisonnement.
    Certains intervenants, vraisemblablement actionnaires dès la réintroduction en bourse de Coface, sont naturellement déçus du cours actuel de l'action et de l'actualité récente de l'entreprise.
    Mais rien ne sert de noircir davantage la situation (peut-être est-ce dû au manque de compréhension du métier, des états financiers, etc...?) et au contraire, chercher à améliorer constamment ses connaissances de l'entreprise afin de mieux maîtriser les données chiffrées, les événements survenus et les réponses qui sont apportées par les dirigeants.

    <<entrée d'un nouveau partenaire (l'un de vous a cité Bnp)>>
    Peut-être y aura t'il l'arrivée d'un nouvel actionnaire de référence en remplacement de Natixis ?
    Mais la ligne de capital contingent mise en place avec BNP Arbitrage, pour couvrir la survenance de risques extrêmes au cours des 3 prochaines années, ne donne aucune information à ce sujet.

    @"charly91"
    <<La réduction du nominal pour faciliter une prochaine augmentation de capital, en sachant que celle ne pouvait se faire au montant supérieur au nominal de 5 euros .... mais plutôt entre 2 et 5 euros.>>
    Remarque judicieuse.
    Certains juristes ont certainement réalisé que Coface, soumise de nouveau aux aléas et aux réactions toujours excessives des marchés financiers, ne serait pas en mesure, le cas échéant, de procéder à une augmentation de capital avec un nominal du titre de 5€ et une valeur de marché de ce dernier récemment encore inférieure.
    Il faudrait alors abaisser le nominal, c'est ce qui a été fait.

    Pour ma part, en me basant sur les informations portées à ce jour à notre connaissance, en dehors d'une acquisition, il ne semble pas avoir nécessité pour Coface de procéder à une augmentation de capital.

    <<cela s'appelle en économie des sociétés le "coup d'accordéon" .... >>
    L'expression "coup d'accordéon" décrit la pratique consistant en une réduction du capital suivie d'une augmentation de capital, lorsque, dans UNE SOCIÉTÉ AYANT SUBI DES PERTES IMPORTANTES (*), les actionnaires sont appelés à renflouer les comptes.
    (*) du fait de pertes constatées dans les documents comptables, les capitaux propres deviennent alors inférieurs à la moitié du capital social !

    A partir des informations disponibles, Coface n'est ABSOLUMENT PAS dans ce cas de figure.

    @"MandM"
    << il semble que toutes primes d'émission "indisponibles" puissent devenir distribuables >>
    N'ayant rien trouvé à ce sujet (cas particulier), je suis intéressé par vos sources (merci d'indiquer le lien).

    Il faut noter que lors des distributions précédentes de dividendes (2014 et 2015), Coface a puisé dans la prime d'émission pour augmenter le résultat distribuable (et donc le dividende).
    Il ne serait pas étonnant que, même indisponible, cette partie de la prime d'émission consécutive à la réduction du capital, puisse être rendue disponible et distribuable.
    Mais à quelles conditions ? Une AGE serait obligatoire. Quels seraient alors les recours des tiers créanciers ?...

    <<Les résultats du Q3 et S2 permettront d'y voir plus clair (...) et donc de la stratégie à suivre.>>
    Le plan stratégique élaboré par la nouvelle direction sera dévoilé le 22/09 lors d'une journée investisseurs.

    Cependant, il est à mon sens plus profitable d'avoir une vision "longue" de ses investissements.
    A plus long terme, la raison revient et ce sont les résultats de l'entreprise, et non plus la spéculation débridée, qui fait sa valorisation.

    L'évolution quotidienne et à court terme des cours des actions m'importe peu.
    Je souris souvent en lisant les commentaires de ceux qui ayant acheté à midi se désolent de voir leur action stagner à 16h !
    J'imagine que ceux-ci, collés à leurs écrans, sont surtout motivés à la fois par le jeu et le fol espoir de gains rapides et faciles. Si cela pouvait être aussi simple, vous serions tous très riches....
    Ces comportements ne sont pas très sérieux et ceux qui les adoptent perdent immanquablement leur temps et à terme leur argent.
    Et pour mieux résumer cette situation, rien de mieux que cette citation de Philip Fisher, un grand investisseur :
    << Le marché des actions est rempli d'individus qui connaissent le prix de tout, mais la valeur de rien. >>

    @"Lanceur7"
    <<sans doute prochain appel de fonds/actionnaires pour le haut du Passif>>
    Il n'y a, à partir des informations portées à notre connaissance à ce jour, aucune nécessité.

    Le cours de l'action s'est régulièrement apprécié depuis l’avertissement de début juillet.
    Personne ne semble être informé (ou tout au moins ne s'affole) d'une éventuelle prochaine augmentation de capital...
    La progression du cours encore ce jour dans un marché globalement en berne en atteste.


    En espérant que cette longue contribution aura éclairci certains sujets et qu'elle n'aura pas davantage obscurci vos réflexions,

    Ce post n'a pas pour objet d'inciter à l'achat ou à la vente de titres Coface, mais à partager connaissances, hypothèses et réflexions. Il appartient à chacun de se déterminer selon ses propres convictions en dernier ressort.
    Les critiques argumentées sont les bienvenues.

    Myownway

    Quelques citations à-propos :

    << Il y a deux fois dans la vie d'un homme quand il ne devrait pas spéculer: quand il ne peut pas se le permettre, et quand il le peut. >> M. Twain
    " There are two times in a man's life when he should not speculate : when he can't afford it, and when he can. "

    << N'essayez pas d'expliquer ce que le marché fait. Expliquez des entreprises que vous comprenez >>. J.M. Keynes
    " Don't try to figure out what the market is doing. Figure out businesses you understand. "


  • 18 septembre 201602:31

    Myownway, merci du temps, à nous consacré, même si tu precises ne pas etre défenseur de ce titre...tes explications sont sommes toutes très utiles....tu enverras sans doute ceux d'entre ns actionnaires vers plus de serenite mais encore plus de patience....je te garde dans l'oeil de ma jumelle pour la suite, la journée investisseur est ds une semaine, la clôture Q3...ds 2 semaines....et donc défis de taille pour la suite....


  • 19 septembre 201608:42

    (suite à une erreur "message4" affiché par Boursorama, je suis amené à scinder ce message en plusieurs parties pour tenter d'identifier les corrections à effectuer...)

    Merci "Lanceur7" pour votre commentaire.

    Je peux vous assurer que, même si je ne suis pas actionnaire de Coface, mon commentaire est désintéressé et ne s'appuie que sur mes convictions.
    Comme déjà indiqué, j'ai conseillé à des amis à la recherche en premier lieu de sécurité et de rendement (la plus-value en capital est pour eux secondaire) d'investir dans cette société en juillet dernier lors de la brutale chute de son titre.

    S'ils n'auront vraisemblablement pas dans l'immédiat un rendement très élevé lors du versement du dividende 2016 versé en 2017, j'espère pour eux un retour dans un futur proche à un montant du dividende au moins égal à celui distribué au cours de ces dernières années.
    En attendant, j'imagine qu'ils se consoleront avec le gain en capital réalisé (+17% à ce jour) dans l'attente de jours meilleurs, qui reviendront, j'en suis convaincu.

    Sauf accident d'envergure comme récemment enduré, le point fort de Coface pour l'investisseur intéressé par cette société réside dans la stabilité de son activité, de ses marges, de ses résultats nets (+/- 125 M€ au cours des 4 derniers exercices) et donc de son dividende.


  • 19 septembre 201608:43

    Partie 2....

    Pour votre bonne information, étant à la recherche prioritairement de sécurité concernant mon capital et de plus-value, je n'ai pas choisi d'investir à titre personnel dans Coface.
    Même si je m'attends à un rattrapage du cours dans le temps (déjà +30% depuis le point bas de juillet !), la progression de l'activité m'est apparu faible au cours des derniers exercices.
    Dans le même temps, pour avoir étudié le métier de Coface, le potentiel de progression me semble important mais pour l'heure, cela ne décolle pas, bien au contraire... et donc peu de chance d'une forte progression de la valorisation de cette entreprise qui serait consécutive à une forte croissance de son chiffre d'affaires.

    En conséquence, pour la partie de mes investissements avec une connotation davantage rendement (en plus de la priorité donnée à la sécurité et aux plus-values futures), j'ai au cours des derniers mois plutôt opté pour des valeurs financières (2 banques et 1 assureur) lors de la désaffection récente des marchés à leur égard, ayant comme conséquence la dégringolade de leurs valorisations. Je pense que leurs activités devraient de se développer plus vigoureusement dans le futur. Jusqu'à présent, bien m'en a pris...


  • 19 septembre 201608:50

    Partie3...

    Je tiens à souligner ici à nouveau l'importance d'investir dans de bonnes sociétés aux BONS prix avec une marge de sécurité suffisante.
    C'est sans aucun doute le fait d'avoir négligé cet aspect qui rend anxieux et nerveux les intervenants sur les forums (celui-ci mais d'autres également). Ayant acquis leur actions à un cours trop élevé, essentiellement en raison d'un manque de connaissances en analyse financière pour être en mesure d'évaluer correctement les entreprises dans lesquelles ils investissent, sans repères fiables ils deviennent rapidement fébriles quant au devenir de leur épargne lors d'une chute le plus souvent ponctuelle (mais parfois définitive...) du cours de leurs titres.
    Inquiets et sans secours, certains imaginent des complots, interprètent mal certaines dispositions/actions prises par l'entreprise, voient des pertes qui n'en sont pas, etc...

    Attention !
    Je ne dis pas qu'il ne faut pas être vigilant et que les personnes malhonnêtes, y compris parmi les dirigeants ou certains actionnaires majoritaires, n'existent pas. Ils existent bel et bien malheureusement !

    J'étais intervenu à ce sujet sur le forum Let's gowex :
    http://www.boursorama.com/forum-lets-gowex-se-premunir-des-fraudes-431495213-1
    Une bien triste affaire avec de nombreux actionnaires spoliés. Après avoir beaucoup rêvé, ils ont finalement beaucoup perdu...
    J'écrivais alors qu' << Un scepticisme permanent et incontournable est alors LA règle de départ de tout investissement.>>
    Je n'ai pas changé d'avis (d'autres remarques et citations d'investisseurs célèbres pourront également être utiles aux éventuels lecteurs de l'intégralité de ce post).

    Aussi, suite au message d'un actionnaire "désespéré" par les déboires récents de la société Zodiac Aerospace, je cite : <<Ras le bol... Lundi je solde ma ligne (...) et prends 10 K€ de moins-value >> (!), vous trouverez ci-après quelques réflexions complémentaires qui pourraient vous être utiles lors de ma réponse
    :
    http://www.boursorama.com/forum-zodiac-aerospace-des-vents-contraires-vont-pe ser-443765568-1
    Extraits :
    <<
    Votre réaction est typiquement une réaction émotionnelle et il est périlleux d'investir ou de désinvestir au gré de ses humeurs ou sous l'influence de celles d'autres intervenants.

    Votre réflexion m'amène à évoquer à nouveau une qualité centrale dans la démarche de tout investisseur : celle de la pensée rationnelle.
    La rationalité est la qualité majeure de l'investisseur dans ses prises de décision avec le fait de penser de façon indépendante et de faire le travail soi-même, sans jamais dépendre des autres dans ses conclusions.
    En plus de la patience, bien entendu.
    (...)
    En matière d'investissement, il faut impérativement concentrer ses efforts sur l'analyse de l'entreprise car ce sont ses résultats qui feront évoluer la valorisation de cette dernière, à la hausse comme à la baisse, et in fine le cours de son titre.
    Il ne peut pas s'agir de gains de court terme puisque personne ne peut savoir quand le marché va prendre toute la mesure de la valeur créée.
    Et l'analyse peut être juste et l'investisseur céder inopportunément à l'impatience ou au doute !

    Une bonne façon d'investir avec une marge de sécurité suffisante est certainement de rechercher de bonnes sociétés qui n'ont pas les faveurs présentes du marché et dont le secteur ne recueille, pour l'heure, que des avis pessimistes.

    J'ai essentiellement investi ces dernières années dans des sociétés (10) quand leurs valorisations se sont littéralement effondrées. Elles n'ont pas non plus épargné leurs actionnaires durant les exercices suivants. J'ai précieusement gardé mes titres tout en surveillant attentivement les difficultés restant à surmonter et les progrès réalisés. Récemment j'ai ajouté quelques sociétés financières également compte tenu d'un contexte fortement négatif les concernant.
    Je suis très satisfait des résultats obtenus (dans ces conditions, une multiplication du cours de l'action par 2 ou 3, voire davantage sur la durée est parfaitement envisageable).

    De fait, il est préférable pour l'investisseur de considérer que, sur la durée de son investissement en Zodiac, il y aura quelques mauvaises années (nous sommes en plein dedans !), quelques années exceptionnellement profitables et beaucoup d'années (une majorité !) tout à fait acceptables.
    Ne pas investir dans une entreprise en raison de la médiocrité de ses résultats de l'année ou des deux années suivantes est une erreur. Cette situation peut être mise à profit par l'investisseur perspicace.

    Pour obtenir de bons (voire de très bons) résultats, vous ne pouvez pas acheter ce qui est populaire et, par définition, faire comme tous les autres.
    Rationalité, indépendance d'esprit, capacité d'analyse et patience sont les clés du succès en investissement.
    >>

    Pour celles et ceux qui seront très courageux (ses), j'ai détaillé des principes d'investissement sur ce forum :
    http://www.securibourse.com/forum/index.php?id=41812

    Pour finir, cette citation du plus grand investisseur (les résultats obtenus parlent pour lui) sur les connaissances indispensables pour réussir ses investissements effectués à travers les marchés financiers :
    << Students need only two well-taught courses - How to Value a Business, and How to Think About Market Prices.>> W. Buffett
    "Les étudiants n'ont besoin que de deux cours bien enseignés - comment évaluer une entreprise, et que penser des prix proposés par le marché. >>

    Myownway
    P.S. : j'ai en projet de dispenser des formations peu onéreuses sur ces sujets durant certains week-ends. J'imagine me roder prochainement avec quelques proches qui sont demandeurs. Mais, par manque de temps, je ne sais pas encore si je pourrai étendre ces activités, néanmoins nécessaires, vers ceux qui souhaiteraient apprendre sans se ruiner.

    En attendant, j'essaie de dispenser sur quelques forums du site "Boursorama" la "bonne parole".... inspirée d'investisseurs de renom (Keynes, Graham, Buffett, Munger, Fisher, Klarman, Pabrai, Greenblatt, etc...) dont les impressionnantes performances de long terme produisent, de manière fiable et dans la durée, des gains largement positifs.


  • 19 septembre 201608:54

    C'est en fait un synonyme de "malhonnête" (commençant par "e" et finissant par "c") qui ne passait pas !
    Une fois ce mot remplacé, le reste du message est passé.
    Désolé pour ce saucissonnage...
    Myownway


  • 19 septembre 201610:37

    Littérature n'ayant aucun intérêt. Il n'est pas utile de réagir à ce message Myownway, je t'ai "boursignoré", et ne pourrai donc pas lire ta réponse.

    Cordialement,


  • 19 septembre 201614:28

    Aucun intérêt... aucun intérêt...
    Il faudrait voir à ne pas parler pour tout le monde! J'ai pour ma part trouvé ses explications fort utiles.
    Merci


  • 19 septembre 201614:52

    Merci myownway pour le temps pris et les explications données


  • 19 septembre 201621:41

    A l'attention de "Ch.L", de "fred1806" et "les_sus"

    Commentaires et reco appréciés !
    Il est rassurant de savoir que quelques personnes s'intéressent à l'investissement et par ce biais aux entreprises.
    Je développerai cet aspect dans un prochain message.

    Myownway


  • 19 septembre 201622:01

    Bonsoir à tous,

    Concernant le message posté ci-avant par "bgio06", ce n'est pas la première fois (ni certainement la dernière) que je lis ce genre de réflexions...
    Mais ne pas adhérer à des idées est une chose, être désagréable une autre ! ( même si cette attitude est monnaie courante sur les forums)
    Certes le ton de mes écrits peut parfois paraître trop direct (il m'arrive d'être agacé à force de lire constamment des contrevérités) mais jamais irrespectueux.

    Il est de plus inutile de vouloir me dissuader de <<réagir>> (que craint donc "bgio06" ?). Je me fiche bien de savoir si cet intervenant discourtois lira ma réponse ou non.
    Il m'a interpellé sur un forum public, je suis libre de lui répondre si tel est mon souhait.

    Sans doute pour certains, dont "bgio06" fait partie, s'agit t'il de <<Littérature n'ayant aucun intérêt>>.
    Je mets alors celle-ci (visiblement pas comprise par tous) en parallèle aux résultats obtenus, qui sont très satisfaisants, et que je n’aurais jamais imaginé obtenir avant d'appliquer les principes que je m'efforce de décrire ici.

    Devrais-je m'en plaindre ?

    Cela me rappelle ce fameux article "The Superinvestors of Graham-and-Doddsville" (Les supers investisseurs de Graham-and-Doddsville) basé sur un discours de Buffett en 1984 qui répliquait aux tenants de théories financières alors très en vogue en comparaison de son approche de l'investissement (que j'essaie de reproduire et de partager) :

    Résumé de cet article :
    Comment se fait-il, alors que les enseignements de certains théoriciens très largement suivis (dans le monde professionnel, dans les universités) affirment que c'est impossible, qu'un groupe restreint d'investisseurs obtienne des résultats supérieurs à la moyenne sur longue période ? Surtout quand les recherches montrent que ces "supers investisseurs" aux résultats incroyables viennent tous de "Graham-and-Doddsville" !
    De fait, qu'ils aient suivi les enseignements d'une "business school", des études scientifiques (ou autres) ou pas d'études du tout (!!), tous ces investisseurs exceptionnels ont intégré, à un moment ou à un autre, les cours de Graham ou de Dodd. Qui peut alors encore parler de heureux hasard ?!

    Extraits de cet article (traduction par mes soins - texte original sur demande) :
    << une information complémentaire ici : il me semble étrange que l'idée d'acheter des billets d'un dollar pour 40 centimes fait immédiatement sens pour les gens ou ça ne le fait pas du tout. Cela ressemble à une inoculation. Si cette idée ne saisit pas une personne dans l'instant, j'ai découvert que vous pouvez lui parler pendant des années et lui montrer les performances réalisées, cela ne fait aucune différence. Ils semblent ne pas être en capacité de s'approprier le concept, aussi simple qu'il soit. Un camarade comme Rick Guerin, qui n'a aucune formation officielle en entreprise (en matière de "business"), comprend immédiatement l'approche par la valeur de l'investissement et il la met en application dans les cinq minutes. Je n'ai jamais vu quiconque qui soit devenu graduellement un converti sur une période de dix ans à cette approche. Cela ne semble pas être une question de QI [quotient intellectuel] ou de formation universitaire. La reconnaissance est instantanée ou rien. >>

    << Pour conclure, ceux aux préoccupations plus commerciales d'entre vous peuvent s'interroger sur la raison pour laquelle j'écris cet article. Ajouter plusieurs convertis à l'approche par la valeur réduira forcément l'écart entre le cours et la valeur. Je peux seulement vous dire que le secret a été exposé durant 50 ans, depuis que Ben Graham and Dave Dodd ont écrit "Security Analysis", pourtant je n'ai vu aucune tendance en faveur de l'investissement dans la valeur durant les 35 ans que je l'ai pratiquée. Il est probable que cela continue de la même façon. Les bateaux navigueront autour du monde mais l'Association [des amis] de la Terre Plate continueront de proliférer. De larges écarts entre cours et valeur perdureront sur le marché, et ceux qui auront lu leur Graham & Dodd continueront de prospérer. >> W. Buffett


    En attendant, malgré toutes les inquiétudes exprimées récemment sur ce forum, le cours de l'action Coface a progressé bien davantage que le CAC40 au cours de ces dernières semaines. C'est sans doute là l'essentiel et la meilleure réponse à apporter à propos de ma <<Littérature n'ayant aucun intérêt >>...

    Myownway


  • 20 septembre 201601:02

    Parfait Myownway....très instructif de voir tes commentaires s'intensifier et le cours remonter....de plus bel....et de concert.

    Au final ceux qui ont suivi ou suivent ou suivront vos conseils auront en commun la rentabilité de leurs investissements tout dépend de la durée et de l'endurance de chacun....un proverbe dit "plus les battements du tambours s'accélèrent proche est la fin de la danse"...donc le rythme acceléré pris par le cours annonce sans doute....la fin de .....?


  • 20 septembre 201610:38

    Mon précédent message a été supprimé....sans que je comprenne pourquoi...
    Je voulais juste féliciter Myownway pour la qualité de ses interventions (fond et forme).
    J'ai l'habitude de boire ses paroles sur le forum "ast"...et je le retrouve par hasard ici avec beaucoup de plaisir!
    Je suis actionnaire COFACE avec un pru de 9,48....autrement dit je suis sous anxiolitiques pour un moment...
    Heureusement de lire la prose de Myownway me réchauffe le portefeuille.
    Merci d'évangéliser le béotien que je suis.
    Votre philanthropie vous honore.


  • 20 septembre 201610:47

    Excusez-moi toutes et tous pour le hors sujet..........à l'occasion Myownway....(si vous en avez le temps et si vous en avez l'envie!). Je serais ravi de connaitre votre "sentiment" concernant Casino et Crédit Agricole!!


  • 20 septembre 201612:20

    1 pour les infos ACA et CASINO

    Je vais tenter de trouver une traduction de ce livre car je penche plutot dans votre sens et tente de m'ameliorer dans la lecture des etats financiers.

    L'AT m'enerve car pour moi elle ne fonctionne que grace au comportement moutonnier.
    Ce qui veut dire egalement que certains peuvent changer les regles et même pourraient avoir des ententes coordonnées sur un marché indirectement par ce biais sans tenir compte de fondamentaux.

    J'ai malheureusement acheté du coface en ce sens mais trop tot à 7€.
    Je compte egalement sur un redressement des resultats.

    Par contre je lisais justement sur les capitaux propres et le capital était pour moi employé à l'actif et donc bloqué dans les immos et autres engagements.

    Donc transferer du capital en reserve/ prime ne permettrait pas de distribuer à moins d'avoir la liquidité à l'actif il me semblait.


  • 20 septembre 201615:47

    Myownway je ne sais pas pkoi mon post a sauté alors que ce que j'écrivais était somme toute banal.Aussi je vais résumer,en disant que je suis en entière harmonie avec votre discours.Perso justifiant d'une longue présence (depuis 70) et bien qu'ayant à peu tout pratiqué sur les différents marchés ,j'en suis arrivé au constat qui rejoint le votre : la bourse me semble d'une manière indiscutable présenter des avantages sur le long terme ,aussi dans le choix des valeurs deux notions m'apparaissent fondamentales
    -les dividendes versés et leur régularité
    -le PER
    La plus-value est sans doute moins à rechercher systématiquement ,c'est en tout cas la cerise sur le gâteau,du moins à l'intérieur d'un PEA ,car la fiscalité actuellement est trop lourde sur les PV.
    En attendant merci pour la clarté de vos analyses.
    NB :si vous en avez le temps ,pouvez vous jeter un oeil sur cerinnov


  • 27 septembre 201618:18

    Myownway
    bonjour
    j'ai lu vos posts concernant la réduction de capital
    excusez, mais PATRIMOINE ET COMMERCE a modifié la valeur nominale de ses actions:
    <Patrimoine et Commerce a décidé de modifier la valeur nominale des ses actions pour la porter de 17,25 à 10 euros. Ce changement sera effectif sur Euronext Paris à partir du 12/08/2016<
    et je n'ai pas compris l'intéret, pourriez vous me donner un avis sur ce sujet.
    vous me semblez l'homme de la situation au vu de vos précédents post
    MERCI


  • 29 septembre 201620:17

    (suite du message précédent)

    Comme déjà noté, j'ai apprécié les messages d'encouragement de "Lanceur7", de "Ch.L", de "fred1806" ainsi que celui de "les_sus".

    A lire certains commentaires en retour, ce temps de rédaction et de partage n'est pas du temps perdu.
    Il est rassurant de savoir que quelques personnes s'intéressent à l'investissement et que tous les intervenants sur les forums ne sont pas que des spéculateurs à la journée vivant dans l'angoisse permanente. Triste existence que certains pourtant choisissent.

    Pour appuyer mon propos, je reprendrai ce que j'avais écrit sur le forum "let's gowex" dans un message intitulé "se prémunir des fraudes", extrait :
    <<
    Et parce qu'il est fortement nuisible de rester les yeux rivés à son écran scrutant le moindre mouvement à la hausse comme à la baisse et de chercher des explications improbables ou rarement raisonnables (un article mineur sur le secteur, un changement d'opinion, souvent insignifiant, d'analystes [des gens intelligents le plus souvent mais qui n'ont pas le temps de faire correctement leur travail et qui sont soumis à des "contraintes" internes], ...), il est préférable de consacrer son temps (précieux !) à l'analyse et à la réflexion.

    Lire des articles et des ouvrages qui font sens, apprendre, toujours apprendre pour comprendre chaque jour un peu plus devrait être la démarche de tout investisseur.
    Et cela permet dans le même temps d'éviter le flot de non-sens, (trop) facilement disponible et déversé à longueur de journée par les différents media (et par les forums).
    Une bénédiction !

    Alors, parfois, assez rarement il est vrai, il est possible de dénicher une entreprise sous-évaluée, simple à comprendre, dont l'avenir est suffisamment prévisible (parce que simple !), gérée par des dirigeants honnêtes et compétents et dont le prix est attractif.
    Mais cela ne signifie pas que nous ne ferons pas d'erreurs. Les investisseurs qui ne font pas d'erreurs sont des menteurs.

    Investir, c'est comprendre le monde, les autres et, avant toute chose, soi : pourquoi telle société prend telles options ? Pourquoi d'autres continuent d'acheter alors que les marchés sont déjà à un sommet et paraissent largement surévalués ? Pourquoi je tremble quand le cours d'un de mes titres baisse alors que je suis "sûr" de mon analyse ? Voir à ce sujet les ouvrages passionnants, et accessibles au profane, qui traitent de la finance comportementale.
    Vaste programme mais enthousiasmant pour ceux qui ont la volonté de réussir leurs investissements dans la durée, et pas seulement de faire des "coups".

    C'est beaucoup, beaucoup de travail alors que nous sommes tous enclins au moindre effort (c'est notre nature profonde).
    Mais il est rare d'obtenir de bons résultats, tous domaines confondus, juste en claquant des doigts ou en un simple clic de souris.

    Rationalité, indépendance d'esprit, capacités d'analyse, discipline et patience sont les clés du succès.
    Prendre de bonnes décisions, à partir d'une pensée rationnelle, s'apprend et n'est pas une question d'intelligence.

    C'est en tout cas la voie que j'ai choisie : je continue d'apprendre parce que je souhaite me prémunir des fraudes, qui restent malgré tout des événements exceptionnels (mais tellement douloureux !), et surtout limiter le nombre de mes erreurs.

    J'espère seulement avoir réussi, à travers cette longue intervention, à "convertir" quelques lecteurs à choisir l'investissement à la spéculation qui a tant ruiné d'économies (dans tous les sens du terme) et de vies.

    Myownway
    Investisseur individuel
    >>


  • 29 septembre 201620:32

    ludpub

    Je ne sais de quel livre vous parlez...???
    Je n'ai malheureusement pas de références d'ouvrages à vous communiquer pour améliorer votre lecture des états financiers.
    De plus, il me semble qu'un tel ouvrage, sauf dans une forme abrégée et synthétique, serait sans doute indigeste (je parle d'expérience....) pour celui qui débuterait son apprentissage.

    Les états financiers essentiels à maîtriser sont au nombre de trois : le bilan, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie (aller plus loin serait assurément de la gourmandise ! :-) )

    Vous avez parfaitement raison de vouloir approfondir vos connaissances dans ce domaine plutôt simple si bien expliqué (je parle là aussi d'expérience. J'ai commencé par ne rien comprendre malgré un professeur de bonne volonté pour finalement trouver tout cela limpide grâce à un professeur chevronné et méthodique).

    << I think everyone in business school should really know accounting. It is the language of business. It is the Rosetta Stone for Business. >> W. Buffett
    -> Traduction : "Je pense que tout le monde dans les écoles de commerce devrait vraiment connaître la comptabilité. C'est le langage des affaires. C'est la pierre de Rosette pour le Business."

    A mon avis, une formation de base en comptabilité est le plus souvent suffisante et abordable par tous.

    Concernant l'AT, je vous rejoins, ne perdez pas votre temps.
    Buffett, toujours lui, a une réponse à votre interrogation qui confortera votre opinion à ce sujet :
    << I tried my hand at charting and at using market indicia to predict stock movements. I sat in brokerage offices watching the tape roll by, and I listened to commentators. All of this was fun, but I couldn't shake the feeling that I wasn't getting anywhere.
    In contrast, Ben's ideas were explained logically in elegant, easy-to-understand prose (without Greek letters or complicated formulas).These points guide my investing decisions today.>>
    -> Traduction : "J'ai essayé l'analyse graphique et j'ai recouru aux indices du marché pour prédire les mouvements des actions. Je suis resté assis dans les bureaux de brokers à observer la bande défiler [système télégraphique de l'époque sur lequel apparaissaient les cours des actions], et j'ai écouté les commentateurs. Tout ceci était amusant, mais je ne pouvais pas empêcher cette impression que je ne progressais pas [que ça ne menait nulle part].
    En revanche, les idées de Ben [Graham] étaient expliquées de façon logique dans une prose élégante, facile à comprendre (sans lettres grecques ou de formules compliquées). Ces points [principes] guident aujourd'hui mes décisions d'investissement."

    L'AT, tout comme ceux qui usent de formules mathématiques complexes dans la gestion d'un portefeuille (sans doute pour mieux vendre leurs savoirs), ne sert qu'à ceux qui sont hermétiques à l'analyse d'une entreprise (secteur, activités, management, produits, états financiers, etc...) et qui pensent pouvoir gagner avec de tels raccourcis...
    Qu'une bonne âme lisant ce message me cite des noms (+sources) d'illustres "ATistes" ayant fait fortune grâce à cette technique. Je n'en connais aucun.
    En revanche, les personnes devenues millionnaires en appliquant les principes de B. Graham et de W. Buffett sont nombreuses ! (liste, incomplète, fournie sur demande).

    << Mankind invented a system to cope with the fact that we are so intrinsically lousy at manipulating numbers. It's call the graph. >> C. Munger
    -> Traduction : " l'Homme a inventé un système pour gérer le fait que nous sommes intrinsèquement tellement médiocre à manipuler des chiffres. Ça s'appelle le graphique. "

    Concernant vos interrogations techniques, les capitaux propres comprennent les capitaux investis à l'origine par les actionnaires (et par la suite lors des augmentation de capital) et la part des résultats de l'activité qui est conservée au sein de l'entreprise (et non distribuée aux actionnaires). Que cela soit ceux apportés ou conservés, les capitaux propres appartiennent aux actionnaires, les propriétaires de l'entreprise. Ils sont donc une dette de l'entreprise vis-à vis de ses actionnaires et à ce titre figurent au passif de son bilan (comme les dettes contractées auprès des banques, les dettes fournisseurs, sociales, fiscales, etc...).

    Dans le même temps, ces capitaux versés par les actionnaires ou fruit de l'activité bénéficiaire de l'entreprise sont conservés dans un 1er temps sur un compte bancaire appartenant à celle-ci, la trésorerie positive figurant à l'actif de son bilan.

    Pour simplifier plus encore, imaginez que vous créez votre entreprise avec un apport (=capital) en espèces de 10 000 € que vous versez à la banque sur un compte ouvert au nom de votre société.
    Le capital social (capitaux propres) sera de 10 000 € au passif et votre solde bancaire sera de 10 000 € à l'actif (= propriété de l'entreprise, dont l'approvisionnement a été assuré par le versement de son actionnaire, vous).
    Soit, selon le principe de comptabilité en partie double, montant total à l'actif = montant total au passif = 10 000 €.

    Ensuite, vous achetez un ordinateur pour 2 000 € que vous réglez par chèque dans le cadre de vos activités professionnelles : le compte bancaire est alors réduit à 8 000 €, le bien acquis apparait dans le même temps à l'actif du bilan (immobilisation corporelle) pour 2 000 €, total actif = 10 000 €, le passif reste inchangé à 10 000 €. Actif = Passif.

    Le passif représente les origines (actionnaires, dettes bancaires, ...) du financement des biens et regroupe ainsi l'ensemble des dettes de l'entreprise vis-à-vis des tiers.
    Figure à l'actif l'emploi de ces ressources (machines, véhicules, stocks, etc....) en plus des créances et du solde bancaire qui sont la propriété de l'entreprise.
    Le tout constituant le bilan qui est le reflet "normé" (selon le droit comptable) du patrimoine de l'entreprise (ses possessions moins ses dettes = capitaux propres).

    J'espère avoir été clair. Même si l'exemple est ici très simplifié, ce n'est au-delà de celui-ci guère plus compliqué que cela à comprendre !
    Les exemples pratiques sont souvent plus parlants que des ouvrages/formations de théorie comptable trop abstraits pour une bonne compréhension.

    Donc, la diminution de capital vers un poste de primes d'émission indisponibles n'a pas pour but, dans un 1er temps tout du moins, la distribution de dividendes.
    Rien n'empêche de rembourser directement à partir du capital une partie de celui-ci aux actionnaires ! Mais la réglementation est davantage stricte concernant le capital (AG exceptionnelle, quorum, absence d'opposition de tiers, etc..) que pour les primes d'émission.
    Je n'ai pas d'information officielle concernant les restrictions portant sur la distribution des primes d'émission dites "indisponibles".

    Concernant Coface, la question essentielle n'est pas de connaître dans le détail la répartition des capitaux propres entre capital social, les autres réserves et les primes, l'important est de savoir si les capitaux disponibles permettent de couvrir les risques liés à son activité et si le taux de couverture des capitaux requis pour ses activités est suffisant et à la hauteur des objectifs fixés par la direction de l'entreprise.

    Et le capital requis dépend naturellement des volumes de souscription, de la sinistralité, des risques pays, du recouvrement des sinistres, de la qualité des actifs détenus, ...
    Calculs que j'imagine hautement complexes et à hauts risques, certaines hypothèses et autres calculs de probabilité pouvant changer radicalement la nature du résultat final !
    (c'est aussi pour cette raison que je ne suis pas un grand fan des sociétés financières, trop de "si")

    Alors seulement, au vu du résultat obtenu (dépendant de nombreux paramètres), le versement d'un dividende exceptionnel, à prélever sur les réserves ou les primes, est envisageable.

    Myownway
    Actionnaire Natixis


  • 29 septembre 201620:43

    agenbon

    Exceptionnellement, je réponds à votre requête.

    La réponse à votre interrogation est contenue dans le rapport de la gérance, page 14, point "7", en bas de page, résolution n°17 (je reconnais qu'il faut s'y retrouver dans ce dédale de documents)
    :
    http://www.patrimoine-commerce.com/wp-content/uploads/2016/05/Rapport-compl%C 3%A9mentaire-de-la-g%C3%A9rance-sur-r%C3%A9solutions.pdf

    Je ne peux pas copier le texte. En résumé :
    - réduction de capital affectée à la prime d'émission (disponible)
    - optimisation de la structure financière en vue d'améliorer la politique de distribution

    -> je cite << Cette opération permettra ainsi d'améliorer significativement la capacité distributive de la Société sans altérer la solidité de son bilan.>>

    La réglementation est davantage stricte concernant un éventuel remboursement du capital aux actionnaires (AG exceptionnelle, quorum, absence d'opposition de tiers, etc..) que pour la distribution des primes d'émission (disponibles).

    Soit c'est un hasard soit ce type d'opération est décidément à la mode...

    Vous savez tout à présent. N'oubliez pas de verser une partie de vos plantureux dividendes à une association caritative de ma part pour service rendu ;-) .

    Myownway


  • 30 septembre 201608:46

    (message n°2 que je "reposte" suite à effacement - j'espère que le désordre ainsi créé ne gênera pas la compréhension de l'ensemble)

    @Lanceur7

    Même si les valorisations des sociétés détenues dans mon portefeuille ont bien progressé depuis leurs acquisitions, je préfère y voir le résultat d'une analyse faite avec soin qu'une corrélation entre la hausse de leurs cours de bourse et mes commentaires. Cela ne m’apparaitrait pas raisonnable car j'interviens sur des forums de sociétés dont je suis actionnaire depuis longtemps (investissements uniquement de long terme) avec des cours d'achat souvent bien inférieurs à ceux actuels. Je prends cependant bonne note de votre remarque et serai davantage vigilant à l'avenir.

    Ne vous méprenez pas non plus pas sur mes intentions. Je ne cherche ni à influencer les cours de bourse ni à donner des conseils mais, en tant qu'investisseur passionné, à défendre mes convictions et à les confronter à celles d'autres intervenants.

    En publiant sur les forums, je vise principalement 2 objectifs :

    -> en présentant les faits de la façon la plus objective possible même si, en tant qu'actionnaire, un biais est inévitable (ceux qui ont lu mes commentaires concernant AST Groupe savent que, face aux nombreuses difficultés rencontrées, je n'ai jamais ménagé cette société ni ses dirigeants), cela m'oblige à approfondir mes réflexions tout en lisant mes éventuels contradicteurs, trop rares (*), avec intérêt.
    Cette démarche est très utile dans les cas où j'aurais loupé un facteur important qui pourrait menacer mon capital...

    -> essayer a minima d'intéresser quelques lecteurs à s'engager dans la voie de l’investissement même si la bourse peut ressembler à court terme à un grand casino et parvenir à décourager les meilleures volontés !

    Devenir un investisseur est plus enthousiasmant et gratifiant (y compris sur le plan financier !) que d'être un spéculateur à la journée, un "daytrader", qui perdra inévitablement son temps et son argent sur la durée. Mais pas seulement, les impacts négatifs étant nombreux (des études existent à ce sujet) : vie sociale, santé, impression de vide, régression, ....

    C'est ce qui m'a motivé quand j'ai entamé la rédaction d'"A propos d'investissement" sur le site Securibourse en racontant, en toute transparence, mon récent (12 ans) parcours d'investisseur. Tout d'abord ignorant, puis à la recherche d'une méthode ayant fait ses preuves auprès des plus grands investisseurs pour ensuite détailler cette dernière et les résultats qu'il est possible d'en attendre. Pour celles et ceux intéressés, c'est ici : http://www.securibourse.com/forum/index.php?id=42086

    Compte tenu du travail considérable que cela représente et du nombre, somme toute, limité de lecteurs, ce blog est actuellement en pause. Comme le dit Buffett dans un article repris dans un précédent message, << l'idée d'acheter des billets d'un dollar pour 40 centimes fait immédiatement sens pour les gens ou ça ne le fait pas du tout. Cela ressemble à une inoculation.(...) La reconnaissance est instantanée ou rien. >>
    Il semble qu'il ait une nouvelle fois raison !

    Et naturellement, ceux partisans du moindre effort, ceux qui rêvent de s'enrichir grâce à leur seul... "feeling", ceux-là qui n’adhèrent pas à ces principes d'investissement et à cette démarche se sentent agressés et parlent alors pour les plus aimables d'entre eux de "Littérature n'ayant aucun intérêt" ou de "diarrhée verbale" pour ceux manquant le plus de finesse...

    En attendant, les investissements des convaincus qui ont la maîtrise de ces principes permanents d'investissement prospèrent !
    Mais, comme vous le soulignez si justement <<tout dépend de la durée et de l'endurance de chacun>>.
    Rationalité, indépendance d'esprit, capacité d'analyse, discipline et patience sont les clés du succès en investissement.

    Tous ne réussiront pas mais quelques-un y parviendront ou, a minima, amélioreront grandement leurs performances.
    Beaucoup cèdent bien trop souvent à l’impatience, ne sont que très peu disciplinés en achetant tout et n'importe quoi sur des conseils peu fiables ou des effets de mode (drone, etc...).

    Surtout, le manque de connaissances rend les "certitudes" friables et la panique assurée aux moindres mouvements des marchés ou lors lors de la publication d'informations mal maîtrisées.
    "Investir" comme cela, c'est "jouer en bourse", c'est vivre dans l'inquiétude en permanence. Qui a envie de mener une telle existence ???

    Votre interrogation finale et votre référence à un proverbe, aussi juste soi-il, est assurément le signe d'une fébrilité certaine.
    En période de hausse, ils sont nombreux ceux qui déclarent vouloir vendre à un cours déterminé.
    Ah bon ? Et pourquoi donc ? Sur quelles bases ? Où est la valorisation ? Où sont les arguments ?
    Au pif ? Parce que le cours aurait trop monté après avoir trop baissé ?
    Je m'interroge....

    Ceux qui ne s'engageront pas avec une méthode qui a fait ses preuves (celle que j'ai retenue - mais peut-être d'autres, applicables par le particulier, existent ?) seront assurément perdants.

    Le post suivant reprendra un extrait d'un message que j'avais publié sur le forum "let's gowex" intitulé "se prémunir des fraudes". Peut-être aidera t'il quelques-uns à s’interroger sur leurs motivations (le jeu ? les sensations fortes ? apprendre et progresser intellectuellement ? faire croître son patrimoine ?) et sur une autre voie qu'ils pourraient alors emprunter...

    Myownway
    Actionnaire Natixis

    (*) en dehors des "haineux", une espèce assez répandue sur l'ensemble des forums


  • 30 septembre 201608:48

    (message n°4 que je "reposte" suite à effacement - j'espère que le désordre ainsi créé ne gênera pas la compréhension de l'ensemble)

    M7922017

    Merci pour vos commentaires bien trop élogieux !

    Coface et AST Groupe = même combat, des difficultés ponctuelles qui devraient être surmontées à terme (c'est bien engagé concernant AST) s'accompagnant dans le même temps d'une revalorisation de ces deux sociétés.
    Toutefois, je note dans ces 2 cas vos pru plutôt élevés...

    A l'évidence, la notion de marge de sécurité n'est pas encore intégrée dans votre démarche d'investisseur.
    Le principe, simple, est le suivant : si, après évaluation (toujours subjective), vous pensez qu'une très bonne société vaut 100, vous ne rechercherez à l'acquérir qu'au prix de 50, soit 50% au-dessous du prix que vous avez estimé.
    Ce pourcentage peut varier en fonction de la qualité de l'entreprise sélectionnée. Il existe des sociétés qui ne déçoivent quasiment jamais et pour lesquelles la marge de sécurité peut être réduite.

    Pour réussir cela, il vous faudra être patient et attendre le moment venu (qui ne viendra peut-être jamais) pour passer à l'action (si j'ose dire...).
    Nous savons tous qu'à intervalles réguliers, le marché connait de fortes déprimes et propose aux acheteurs des prix ridiculement bas.
    Pendant que la plupart des intervenants sur les forums se désespèrent, que les professionnels broient du noir, c'est alors le parfait moment pour acheter. Il n'y en a pas de meilleur !
    Mais comme souvent en pareilles circonstances, ce sont avant tout vos tripes et le fait de n'avoir de comptes à rendre qu'à vous-mêmes qui détermineront votre succès...

    De plus, afin d'être certain de réussir votre investissement, il vous faudra être prêt à ce moment-là. C'est très important !
    Au lieu de passer son temps à observer les variations quotidiennes des "cours de bourse", consacrez-le à analyser des sociétés et ne retenez que les meilleures.
    Donnez-leur un prix, déduisez votre marge de sécurité et si le montant trouvé est inférieur au cours proposé, attendez une de ces chutes spectaculaires dont seuls les marchés financiers ont le secret.

    Cette dernière phase, cette "inactivité" volontaire, est très difficile, voire insurmontable, pour beaucoup de gens qui se sentent "obligés" de faire quelque chose.
    A l'inverse, la majorité est condamnée à attendre la remontée du cours après un investissement raté, effectué à un cours trop élevé. La nature humaine est décidément pleine de contradictions !

    Mieux vaut, initialement, attendre le bon moment pour acheter qu'acheter au mauvais prix et ensuite se lamenter à longueur de forums en attendant la remontée des cours. L'attente est la même dans les 2 cas, mais pas le résultat final.
    Ici le mot "discipline" prend tout son sens.

    Concernant les sociétés que vous citez, Crédit agricole fait également partie des financières que j'ai achetées lors de la dégringolade de leurs valorisations.
    J'ai exprimé ci-dessus mes réticences et mes craintes concernant les perpétuelles turpitudes des acteurs de ce secteur (à l'origine de toutes les crises majeures) et les difficultés de les évaluer à partir des seuls états financiers publiés.
    Mais les prix offerts récemment était trop tentants, d'autant que je souhaitais acheter depuis plusieurs mois quelques "vaches à lait", sociétés à forts dividendes, pour que mes PEA et PEA-PME auto-alimentent dans le temps d'autres investissements.

    Cependant, même si les cours d'achat ont été favorables, je reste particulièrement vigilant en observant de près, non pas les mouvements toujours erratiques des cours de bourse, mais chaque actualité, chaque publication, financière ou non.

    Crédit agricole m'est apparu solide avec une valorisation d'une vingtaine de milliards d'euros et des capitaux propres de près de 60 milliards d'euros (3 fois plus !).
    Alors certes les défis sont nombreux (taux bas, Bâle 3, etc...) mais je fais confiance au secteur bancaire pour réussir à préserver ses résultats dans le temps et ses capacités, bien réelles et souvent efficaces, à facturer ses services, à en développer de nouveaux très rentables et à exercer un fort lobbying auprès des autorités.
    A court terme, le titre devrait continuer à être secoué par les spéculateurs, il faut s'y préparer, c'est tout (d'où l’importance encore une fois de maîtriser et d'appliquer la marge de sécurité + savoir valoriser une entreprise + comprendre les prix proposés par les marchés qui vous permet d'être davantage serein sur la durée de votre investissement !)

    Mon processus de sélection de bonnes entreprises en vue d'un investissement est toujours le même (là encore la discipline est essentielle) : dès qu'un critère important dans l'évaluation (globale, pas seulement financière) d'une société est défavorable, j'arrête net l'analyse de celle-ci. J'économise ainsi beaucoup de temps ! Et d'argent par la suite....

    En conséquence, concernant Casino, même si je suis viscéralement pro entreprise et que je n'aime guère souligner les faiblesses de certaines par ailleurs méritantes, au-delà des détentions en cascade de la "galaxie Naouri" quelque peu perturbantes, ce n'est pas Casino le problème mais son secteur, surtout en France.
    A partir des quelques informations en ma possession sur cette société, seulement intéressé lors de l'attaque d'un fonds activiste mais n'ayant pas souhaité aller plus loin, le secteur de la distribution est hautement concurrentiel. Ses marges sont faibles voire faméliques et ses résultats sont le reflet de ces difficultés malgré ses atouts par ailleurs.
    De plus, en allant chercher vraisemblablement de la croissance et de meilleures marges en dehors du marché français, le groupe s'est endetté à un niveau qui est apparu à certains intenable. Au point de céder au cours de ces derniers mois ses plus prometteuses acquisitions....

    Encore une fois, mes propos ne sont en aucune manière un conseil mais le reflet de mes convictions à partir d'une connaissance limitée de cette société.

    Myownway
    Actionnaire Natixis


  • 30 septembre 201608:49

    (message n°6 que je "reposte" suite à effacement - j'espère que le désordre ainsi créé ne gênera pas la compréhension de l'ensemble)


    bombeur2

    Merci pour votre retour.

    << Les dividendes versés et le PER >> sont des critères importants mais ils ne sont pas les seuls (je ne peux pas les reprendre tous ici - vous les retrouverez si vous avez le courage de lire toutes mes interventions, notamment sur le site de securibourse - lien ci-dessus).
    Personnellement, la plus-value tout en assurant la sécurité de mon capital sont mes priorités.

    Concernant Cerinnov, je reprendrai ce que j'indiquais ci-dessus :
    << dès qu'un critère important dans l'évaluation (globale, pas seulement financière) d'une société est défavorable, j'arrête net l'analyse de celle-ci. J'économise ainsi beaucoup de temps ! Et d'argent par la suite....>>

    De fait, un critère essentiel est le cercle de compétence. Je reprenais sur securibourse ceci :
    <<
    << What an investor needs is the ability to correctly evaluate selected businesses. Note that word 'selected': You don’t have to be an expert on every company, or even many. You only have to be able to evaluate companies within your circle of competence. The size of that circle is not very important ; knowing its boundaries, however, is vital. >> W. Buffett
    "Ce dont un investisseur a besoin est la capacité d'évaluer correctement des entreprises/activités sélectionnées. Notez ce mot 'sélectionnées' : vous n'avez pas à être un expert de toutes les sociétés, ou même de beaucoup. Vous devez seulement être en mesure d'évaluer des sociétés présentes à l'intérieur de votre cercle de compétences. La taille de ce cercle n'est pas très importante ; connaître ses limites, cependant, est vital."

    << Knowing what you don’t know is more useful than being brilliant. >> C. Munger
    "Savoir [avoir conscience de] ce que vous ne savez pas est plus utile que d'être brillant."

    Les domaines dans lesquels j'estime avoir de réelles connaissances étant très limités, mes choix d'investissement s'en trouvent réduits d'autant.
    De même, leurs concepts se doivent d'être simples (et donc facilement compréhensibles).

    Au risque de décevoir les "aventuriers", ce principe est fondamental : comprendre impérativement les quelques facteurs clés qui font les forces et peut-être demain les faiblesses du "business" étudié.
    Il est aussi évident que celui qui n'en sait pas assez pour évaluer une entreprise n'en sait pas assez pour l'acheter.
    >>

    Cerinnov Group est hors de mon champ de compétence. Pour cette raison, je n'étudierai pas cette société (si j'en crois les données Boursorama, pas toujours fiables, j'ai toutefois noté, lors d'un rapide coup d’œil, des capitaux propres faibles par rapport aux dettes financières).

    Et comme d'habitude, comme la plupart des gens sont aussi ignorants que je le suis, incapables d'évaluer cette entreprise ni son potentiel, la spéculation va bon train et son cours de bourse, ce sont les montagnes russes... (je ne joue pas ce genre de jeux, j'ai en horreur de perdre mon capital, durement gagné par ailleurs)

    Myownway
    Actionnaire Natixis


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