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Retour au sujet BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE

BNB : nouvelle publication sur la BNB

23 mars 2010 20:02

Décidément, on parle de plus en plus de la BNB en Belgique. Etonnant que les journaux français ne reprennent pas l'info. Merci à L'Echo.

BNB: la CBFA a-t-elle failli dans la transmission de l'information?

EXCLU - Dans le cadre d'un dossier pour manipulation du cours, un petit actionnaire de la BNB, conseillé par l'avocat Laurent Arnauts, se demande quel a été le rôle exact de la CBFA lors de la transmission d'informations vers les autorités judiciaires. L'avocat se demande pourquoi le gendarme des marchés n'a pas chercvhé à en savoir plus sur une série de transactions tournant autour du titre de la BNB.
Bruxelles (L'Echo) - La CBFA, le gendarme des marchés, a-t-elle commis l’équivalent d’un faux en écriture dans le cadre d’un dossier de manipulation du cours de la Banque Nationale de Belgique (BNB)? La question, levée par l’avocat Laurent Arnauts (cabinet Modrikamen) figure dans une lettre envoyée hier à la CBFA. 

En octobre 2009, soupçonnant des manipulations du cours de la BNB, un petit actionnaire dépose une plainte auprès du parquet de Bruxelles. Une enquête est lancée et, dans ce cadre, la CBFA transmet une série d’informations aux autorités judiciaires. Ces données ont permis de constater l’existence de deux transactions «hors-bourses» portant sur 7,5% du capital de la BNB.

«Aucune déclaration de transparence n’a été effectuée pour de tels blocs d’actions», explique Laurent Arnauts. Dans la foulée, le petit actionnaire a décidé, le 15 mars dernier, d’étendre sa plainte pour, cette fois, violation de la loi du 2 mai 2007 relative à la publicité des participations importantes dans des émetteurs dont les actions sont admises à la négociation sur un marché réglementé.

Lors d’un premier article sur le sujet, publié par nos confrères du «Soir», la CBFA avait laissé entendre que les données transmises aux autorités judiciaires venaient d’une plateforme d’échange mise en place entre les régulateurs de la zone euro. Et le gendarme des marchés de préciser que certains reportings ne sont pas fiables et que les données transmises aux autorités peuvent comporter des erreurs. Une affirmation qui n’a pas manqué de faire bondir le petit actionnaire et son avocat.

Dans un courrier envoyé hier, Laurent Arnauts met la CBFA en demeure de publier l’intégralité des transactions concernant la BNB pour les années 2007, 2008 et 2009 sur son site internet. Et dans le cas contraire? «Nous pourrions envisager des poursuites judiciaires. Mon client a le droit à une information correcte», a laissé entendre l’avocat.

Dans son courrier envoyé au gendarme des marchés, ce dernier se demande si on ne pourrait pas reprocher à la CBFA de tenter d’influencer le marché ou de commettre un faux en écriture en communiquant, selon ses propres dires, des informations erronnées. Pour Laurent Arnauts, cette «situation opaque met à mal la crédibilité du contrôle de la CBFA et donc, la protection de l’investisseur».

Enfin, du côté de la CBFA, on préfère ne pas réagir officiellement. Tout au plus confirme-t-on qu’il est question de transactions résultant d’un reporting établi en Grande-Bretagne sur base d’informations reçues de la Deutsche Bank (la banque associée aux mouvements dont il est question, NDLR). Ces informations ont ensuite été introduites dans une sorte de plateforme européenne mise en place par les organes de contrôles européens afin de récolter et de recouper les informations. Et concrètement, le reporting dont on parle ne permet pas de confirmer les transactions dont il est question.

Et l’avocat d’enchaîner: «La question se pose de savoir si ceux qui disposent de l’information correcte et précise ne disposent pas, en réalité, d’une information privilégiée au sens de la loi puisqu’ils ont omis d’informer spontanément les marchés de ces faits». nicolas.keszei@lecho.be

1 réponse

  • 25 mars 2010 14:18

    voici la réponse de la CBFA

    Mise au point de la CBFA
    suite à certains articles publiés
    à propos de l'action BNB

    Comme suite à différents articles parus dans la presse ces derniers jours et relatifs à des transactions sur l'action "Banque Nationale de Belgique" (BNB), le comité de direction de la CBFA(1) estime nécessaire d'apporter les précisions suivantes afin d'éviter toute confusion.

    Conformément à la directive européenne MiFiD, les transactions sur des titres admis sur un marché réglementé doivent faire l'objet d'une publication dans le marché et d'un reporting auprès des régulateurs.

    Pour ce qui concerne la publication, les transactions réalisées sur un marché sont rendues publiques par le marché lui-même et pour ce qui concerne les transactions dites hors bourse, celles-ci doivent être rendues publiques par l'intermédiaire qui les réalise dans la mesure du possible en temps réel et ce, soit via la plate-forme d'une marché réglementé, soit via un data provider, ou encore via son site web.

    Les données à publier sont le volume, le prix et l'heure de la transaction. De plus, toutes les transactions réalisées par des intermédiaires doivent être rapportées au régulateur de référence via le régulateur du pays où la transaction s'est déroulée.

    Ce reporting est un outil purement technique pour les régulateurs leur permettant de mener des enquêtes dans le cadre de leurs compétences, notamment en matière de délits d'initiés. Cette information plus détaillée que le reporting des transactions vers le marché n'est pas donc pas destinée à être publiée.

    A la demande du Parquet, la CBFA lui a transmis, à titre confidentiel et en décembre 2009, des éléments de ce reporting des transactions réalisées en Europe sur l'action Banque Nationale du 1er janvier 2008 au 1er novembre 2009 et représentant plus de 32.000 lignes.

    Les transactions visées par la presse et tirées de ce reporting confidentiel sont des transactions hors bourse qui, conformément à la Directive MiFiD, ont dû être rendues publiques par l'intermédiaire en question au moment de leur réalisation. Elles ont été rapportées à la CBFA par voie automatisée via le système d'échange européen (TREM) et par l'intermédiaire du régulateur britannique. Le contenu de ces déclarations relève de la seule responsabilité du déclarant, à savoir l'intermédiaire qui a réalisé les transactions.

    Les chiffres répandus dans la presse résultent d'une mauvaise interprétation de ces données. Il y a notamment lieu de comprendre que les transactions sont rapportées tant pour la vente que pour l'achat. En ce sens, les volumes de transactions cités par la presse sont erronés car ils constituent la somme d'achats et de ventes des mêmes titres et non le volume des titres réellement échangés.

    Les transactions mentionnées dans ces articles, contrairement à ce qui est indiqué, ne dépassent pas le seuil de 5 % tel que visé par la loi du 2 mai 2007 relative à la publicité des participations importantes dans des émetteurs dont les actions sont admises à la négociation sur un marché réglementé.

    Le comité de direction de la CBFA s'étonne de la rupture de la confidentialité des données et se réserve le droit d'y donner les suites appropriées sous l'angle judiciaire.

    Il regrette également que la publication de ces données ait donné lieu à la diffusion d'informations erronées dues à la méconnaissance de la méthodologie suivie pour leur compilation, et de commentaires publiés ce matin sur le fonctionnement de la CBFA et qui sont a fortiori sans fondement.

    Il se réserve également le droit d'agir en justice et/ou sur le plan déontologique contre l'auteur nommément cité de ces commentaires.

    (1) Siégeant conformément à l'article 49, § 7, alinéa 3, de la loi du 2 août 2002 relative à la surveillance du secteur financier et aux services financiers, soit hors la présence des membres également membres du comité de direction de la BNB les membres représentant la BNB,


    NB si les transactions n'ont pas portées sur 5% du capital, la CBFA ne dément pas des transactions importantes. Pourquoi de telles transactions, au profit de qui ?


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