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AXA : crise agricole bientôt terminée

25 févr. 201710:22

à la vitesse où les agriculteurs se suicident,ça ne devrait pas prendre plus d'un an
je pense qu'il serait judicieux,dans ces conditions,d'annuler purement et simplement le salon agricole de 2018

et tout cela dans l'indifférence générale........on préfère s'occuper d'emplois supposés fictifs et autres balivernes,lorsque le monde paysan se meurt doucement

1 réponse

  • 25 février 201716:04

    C'est, hélas, la pure vérité. Quand j'étais au collège, j'ai appris que l'économie se divisait en un secteur primaire, un secteur secondaire et un secteur tertiaire. Il se trouve que dans mon jeune temps, les deux premiers faisaient vivre la France et le plein emploi débordait de la corne d'abondance. D'où un recours à la main d’œuvre extérieure (du Maghreb, d'Italie, du Portugal... pour maintenir la croissance et continuer de faire sonner les espèces trébuchantes.

    Des petits malins ont décrété dans les années 70 que l'avenir, c'était le tertiaire (les services) et donc on a laissé en plan les agriculteurs, puis le développement du territoire, et la jeunesse de nos belles campagnes est allée chercher fortune en ville. Du coup, les campagnes se sont désertifiées et on a supprimé des services publics locaux. Les mêmes visionnaires ont aussi décidé que l'industrie, c'était fini, pas compétitif, sale, bref pas assez pourvoyeur de croissance. Nos ouvriers ont défilé, défilé, défilé encore, pour la plus grande gloire des syndicats, et on a fermé les usines. Les ouvriers sont donc allés chercher fortune en ville. Au passage, on a laissé se dévaloriser les formations professionnelles pourvoyeuses de qualification dans les PME et TPE (tant qu'à faire autant jeter le bébé avec l'eau du bain).
    Aujourd'hui, le secteur tertiaire, grand pourvoyeur de forte valeur ajoutée et de ronds-de-cuir, se porte à merveille (y compris la fonction publique qui croît et embellit chaque jour), la France compte trois millions de chômeurs, un déficit commercial abyssal et les robinets de l'immigration sont ouverts à plein (soit que l'on a du mal à fermer le robinet très grippé depuis le temps, soit grâce - ou à cause - du marché unique européen).
    Et donc tout va mal, et la France se désespère. Je ne vous en dis pas plus, vous vivez cette situation quotidiennement.


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