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LATECOERE : retour en grâce

12 oct. 2017 11:46

Latécoère : retour en grâce après deux ans aux oubliettes boursières
Le Cercle des analystes indépendants le 12/10/2017 à 08:000
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Latécoère : retour en grâce après deux ans aux oubliettes boursières
On se complaît souvent à dire que la France se désindustrialise, et que c'est bien triste, mais ce faisant, on en oublie presque que notre pays héberge à Toulouse une grand groupe aéronautique franco-germano-espagnol qui s'appelle Airbus et qui, faut-il le rappeler, est un de deux grands fournisseurs des compagnies aériennes du monde entier.

Compagnies qui constituent une clientèle très demandeuse, qui a besoin de 1.400 gros avions de ligne neufs par an en moyenne, soit un grand marché global et très porteur.

Un tissu de 1.200 sociétés

Airbus fait travailler beaucoup d'autres entreprises industrielles, dont plusieurs équipementiers et systèmiers purement français, tel Safran, qui fournit principalement les moteurs et les roues des avions, Thales, qui conçoit les commandes, les radars, et les écrans passagers, Zodiac, qui fabrique les fauteuils, les cuisines, et tout le reste pour meubler les cabines, ou encore Latécoère, qui fabrique les portes, des éléments de fuselage, et des réseaux électriques embarqués.

Lesquels font eux-mêmes appel à des fournisseurs de rang 2, fabricants de pièces en tous genres, notamment Figeac Aéro et Lisi, pour ne parler que des sociétés cotées, ainsi qu'Aubert & Duval, Constellium, ou Mécachrome, pour les plus grands non cotés, qui fournissent par ailleurs Dassault Aviation, qui se tient un peu à côté avec ses biz jets et ses avions d'armes. Soit, en tout, selon l'Usine Nouvelle, un tissu de 1.200 entreprises grandes et petites qui fabriquent en France pour l'aéronautique. Ce qui n'est pas rien, qu'on se le dise, surtout pour un pays désindusrialisé.

L'enjeu du change euro-dollar

Ceci étant, les avions, et tout ce qui va avec et autour, se vendent en dollar américain, puisqu'on est sur un marché mondial, et puisque le "roi-dollar" est, jusqu'à preuve du contraire, la monnaie du monde. Et l'euro étant la monnaie avec laquelle elle paye une partie de ses coûts, et le dollar, la monnaie dans laquelle elle réalise ses ventes, le change uro/Dollar US est par conséquent un sujet sérieux pour l'industrie aéronautique européenne. Surtout quand l'Euro est dit "fort" : les recettes en dollars sont plus faibles une fois traduites en Euro dans les comptes, les affaires traitées sont moins rentables, et les prix en Euros convertis en Dollars deviennent trop élevés, ce qui n'est pas bon du tout pour la compétitivité, on s'en doute.

De fait, rappelons qu'il y a quelques années, l'euro dit "fort", avec des taux de change à 1,30, voire 1,40 dollar pour 1 euro, a été une vraie calamité pour l'aéronautique européenne (et, inversement, un vrai cadeau pour la concurrence américaine, de Boeing à Lockheed-Martin). Et rappelons que l'euro a 1,10-1,15 dollar depuis trois ans a bien aidé le secteur, qui est devenu nettement plus rentable aussi. Et qui a donc bien performé en Bourse.

Mais ce n'est pas tout : quoiqu'en disent les économistes, les stratégistes, les cambistes, etc…, qui produisent en permanence des prévisions sur le sujet, le cours euro/dollar reste totalement imprévisible. C'est en tous cas comme cela que l'on considère la question chez les industriels, qui, pour se prémunir contre cet aléa, i) utilisent intensément les instruments de couvertures de changes variés, que les banques de marchés confectionnent à loisir, voire fabriquent sur mesure, à cet effet, et, ii) cherchent aussi à mitiger leur exposition en ayant, tout simplement, une partie de leurs coûts de productions libellés en dollar. Et, tant qu'à faire, localisés aussi dans des pays où les coûts de main d'œuvre sont plus faibles qu'en France ou en Allemagne, des pays "best cost" comme la Tunisie et le Mexique.

Les professionnels du secteur ont le moral

De fait, si l'investisseur s'inquiète des dommages possibles d'une remontée de l'euro/dollar, qui est passé de 1,05 en début d'année à plus de 1,20 en juillet (pour se stabiliser depuis quelque peu, à 1,18-1,19), ce n'est pas vraiment le cas des professionnels de l'aéronautique, qui partent du principe que le secteur s'est structuré pour être profitable, ou confortable, en tous cas, jusqu'à un niveau de 1,25.

Des professionnels qui ont le moral, de toutes façons, tellement les perspectives d'activité sont bonnes pour ces prochaines années, avec les montées en cadences de production de nouveaux modèles, A320 et A330néo, A350 chez Airbus, et B737Max, B787 et B777 chez Boeing. Et qui s'organisent en conséquence, l'exemple le plus frappant parmi les sociétés cotées étant Latécoère, qui entreprend de refondre entièrement son organisation industrielle.

Basé à Toulouse, Latécoère travaille principalement pour Airbus (55% CA), Boeing (15%), Embraer (18%), et Dassault Aviation (5%), avec un chiffre d'affaires de 650M€ attendu pour cette année, 4 300 salarié environ, une dizaine de sites industriels et une présence dans huit pays, dont l' Allemagne, la Tunisie, la République Tchèque, le Brésil, et le Mexique.

La société revient de loin : endettée à près de 300% dette nette/fonds propres avec des frais financiers consommant la moitié du résultat opérationnel, elle a procédé il y a deux ans à deux augmentations de capital au terme desquelles ses principaux créanciers, des fonds américains, sont devenus ses premiers actionnaires. Ce qui a permis i) de désendetter le groupe, qui affiche à présent un bilan très solide; c'est-à-dire avec un bon matelas de liquidités, et, ii) de le réorganiser, avec en parallèle le plan de transformation Boost, qui a remédié en deux ans à un empilement de problèmes industriels.

Latécoère a publié de bons résultats semestriels à fin juin 2017, avec une marge opérationnelle en forte progression, grâce aux gains de productivité, à des processus matures pour les productions qui montent en cadences, pour le B787 et l'A350 notamment, et de nouveaux contrats gagnés dans l'activité câblage. Des succès commerciaux qui doivent éventuellement beaucoup à la technicité reconnue, notamment dans la conception, des offres de la société.

Une réorganisation en profondeur mais sans trop de heurts

Mais ce n'est pas tout : Latécoère optimise son empreinte industrielle. En plus de réorganiser complètement le site historique de Périole, de transférer une partie de ses productions dans une autre usine française, à Gimont, et de fermer une petite unité à Tarbes, Latécoère démarre un nouveau site à Montredon, près de Toulouse, une usine 4.0 qui devrait fabriquer dés le 1er trimestre 2018 des pièces élémentaires sous-traitées jusque là, et crée aussi un site d'assemblage en Bulgarie, pour dédoubler le site de Prague, dont les capacités sont limitées par une grave pénurie de main d'œuvre dans la très industrieuse République Tchèque.

Une réorganisation en profondeur qui s'est faite a priori sans trop de heurts, et qui a vraisemblablement été le déclencheur, le "catalyseur", pour un retour en grâce du titre auprès des investisseurs : le cours de Bourse a progressé de +33% depuis un mois, en gros depuis que la direction a communiqué sur le sujet à l'occasion des résultats semestriels, et de +37% depuis le début de l'anné. Le titre se traînait aux oubliettes depuis deux ans en fait, depuis la forte dilution liée à la recapitalisation, mais pourrait redevenir un jour une "darling" du marché, comme cela a déjà été le cas dans le passé : i) l'aéronautique est un bon sujet, pour un certain temps encore, vraisemblablement, ii) l'industrie 4.0 devient un concept d'investissement très tendance aussi, alors que iii) des marges en progression, pour arriver éventuellement au niveau de grands concurrents comme Spirit Aerosystems, sont propres à attendrir le plus endurci des gérants de portefeuille.
Reste le dollar. Mais il est imprévisible, on l'a déjà dit. Alors, pourquoi s'en soucier ?

15 réponses

  • 12 octobre 2017 12:18

    Cet article qui ne ressasse que des données ou informations déjç publiées sort à un moment ou LAT a besoin d'etre boosté , est ce un hazard ?


  • 12 octobre 2017 12:57

    Tandis que les économistes nous servent leur blabla , la spéculation suit son cours , maintenant elle est baissière


  • 12 octobre 2017 13:42

    Un joli copier-coller !


  • 12 octobre 2017 13:44

    Eh oui il sort à temps car il ne faut pas oublier les papis et mamis qui n'ont pas internet - ou qui l'utilisent mal -
    Quand des articles disent qu'il faut HT = il faut vendre, c bien connu: on vend la nouvelle surtout quand elle sort 1 mois plus tard.....
    Retour 5, les mains tremblantes !!!!!!


  • 12 octobre 2017 13:58

    Je ne comprends pas cette baisse avec des dernières nouvelles positives et une grosse traversée du désert ?
    des avis ?


  • 12 octobre 2017 14:14

    Cours seulement le résultat de la spéculation baissière en ce moment ; les court termistes jouent en ce moment


  • 07 novembre 2017 16:46

    il faut avoir de bonnes lectures qui donnent un prix d'achat et un prix de vente.


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