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ARCELORMITTAL : AMHA : Lire

27 nov. 2015 08:37


http://www.humanite.fr/developper-lindustrie-metallurgique-en-europe-cest-possib le-590946

salut

3 réponses

  • 27 novembre 2015 08:53

    Développer l'industrie métallurgique en Europe, c'est possible
    Jean-Jacques Régibier
    Jeudi, 26 Novembre, 2015
    metallurgie.jpg
    Photo Reuters
    On peut relancer la métallurgie en Europe, tout en respectant l’environnement. Pour l’ancien leader syndical d’ArcelorMittal, Edouard Martin, il suffit que tous les pays producteurs soient contraints de respecter les mêmes règles. Dans un rapport qu’il vient de présenter au Parlement européen, le député propose un ajustement de la taxe carbone aux frontières de l’Europe.
    De notre correspondant à Strasbourg. C’est une perspective pleine d’espoir pour l’industrie métallurgique en Europe qu’ouvre le rapport du député européen Edouard Martin. L’ancien syndicaliste d’ArcelorMital sait de quoi il parle, lui qui en 2009 a pris la tête de la lutte contre la fermeture des hauts fourneaux de Florange. Aujourd’hui député européen ( S et D ), il a entrepris pendant un an une grande tournée de tous les acteurs de la filière de production des métaux en Europe, ouvriers, chefs d’entreprises, organisations syndicales, élus et ONG. Une tournée dont il est revenu confiant et déterminé. Pour lui, aucundoute, la métallurgie européenne est tout à fait capable de remonter la pente. Il suffit simplement qu’on supprime les distorsions à la concurrence en rétablissant les mêmes règles pour tous les pays, et ce n’est pas une utopie. Il explique comment faire dans un long rapport qui a été présenté cette semaine au Parlement européen.

    Un rapport qui arrive à point nommé, car depuis 2008 la situation de la métallurgie européenne n’a cessé de se dégrader. L’Europe a lourdement payé la crise sidérurgique, une crise provoquée en partie par la chute de la demande, mais aussi par une concurrence extérieure pas spécialement loyale. On a perdu sur le continent l’équivalent de 40 millions de tonnes de production, il en reste encore 170 millions à sauvegarder. Depuis 2007, 60 000 emplois directs ont été supprimés, et deux fois plus d’emplois indirects.

    Or les métaux sont indispensables à l’industrie européenne, qu’il s’agisse de l’acier, bien sûr, mais aussi de l’aluminium, du cuivre ou du zinc. Un exemple est particulièrement significatif, c’est celui de l’aluminium.Le secteur a vu de nombreuses usines fermer au cours des dernières années à travers l’Europe, alors que la demande augmentait, obligeant à avoir recours aux importations. Et si l’Europe s’enfonce dans un état de dépendance, les conséquences, outre la perte de savoir-faire industriels, ne manqueraient pas de se répercuter sur les secteurs de l’automobile, de la construction ou des technologies bas carbone. C’est à ce genre de situation que le rapport d’Edouard Martin propose de remédier.
    Comment ?

    En rétablissant, pour l’entrée en Europe des métaux produits hors du continent européen, le prix de la pollution que leur production a occasionné. C’est ce qu’on appelle « l’ajustement carbone aux frontières « , pour désigner le fait d'ajouter, au prix de base, du prix du carbone contenu dans les métaux produits.

    On sait par exemple que quand la production d’une tonne d’acier fabriquée en Europe émet deux tonnes de CO2, elle en émet trois en Chine. Si le prix de l’acier chinois entrant en Europe est augmenté de la valeur de cette tonne de CO2 qui a servi à sa fabrication, son prix deviendra équivalent à celui de l’acier européen. Quel intérêt, dans ce cas, aurait un industriel européen à faire venir de Chine un métal qu’il trouvera au même prix, ou même moins cher, sur le marché européen ?

    « Ce n’est pas une mesure de protectionnisme, c’est simplement l’application du principe « pollueur-payeur », a expliqué Edouard Martin devant les députés européens. En réalité, le seul moyen de rétablir des règles de concurrence équitables. Et a contrario, si l’on n’applique pas cet ajustement carbone aux frontières de l’Europe, la concurrence est faussée et déloyale : on favorise les pays qui ne s’acquittent pas du prix de la pollution qu’il engendrent en produisant acier et autres métaux, qui sont des grands consommateurs d’énergie et de carbone.

    Cet ajustement est d’autant plus nécessaire que le prix du carbone va augmenter, conséquence des mesures qui vont être prises à l’échelle mondiale pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique. C’est l’un des enjeux majeurs de la Conférence mondiale sur le climat, la COP21. Le non paiement par les pays producteurs extérieurs à l’Europe ( comme l’Inde, la Chine ou le Brésil ) de la valeur carbone de leurs métaux, reviendrait à pénaliser injustement l’industrie européenne.

    L’ajustement carbone aux frontières n’est donc pas une taxe arbitraire qui serait crée dans le seul but de protéger l’industrie européenne, c’est simplement le moyen de rétablir de justes règles de concurrence. Et ce, d’autant plus que de nombreux pays producteurs subventionnent déjà directement le secteur industriel des métaux, introduisant ainsi de nouvelles formes de distorsion dans la concurrence. L’Europe devra bien sûr être le premier continent à respecter les mêmes règles entre pays membres.

    Est-ce qu’il est réaliste de penser que l’on pourra contrôler de manière suffisamment précise les métaux entrant sur le continent européen, pour savoir exactement dans quelles conditions ils ont été produits ? Oui, répond le rapport car, pour des raisons de qualité, la production des métaux dans le monde dispose d’une grande traçabilité extrêmement précise, détaillant tous les paramètres techniques et financiers de leur production.

    Ne pas laisser la désindustrialisation gagner du terrain. Pour Edouard Martin, c'est devenu un impératif politique et écologique. « L’Union européennes doit imposer ses normes sociales, fiscales et environnementales. Non pas pour faire de l’Europe un bunker, mais dans la volonté de mettre tout le monde sur le même pied d’égalité « conclut le rapport. Très bien accueilli par les députés européens, il sera voté en décembre.


  • 30 novembre 2015 18:18

    Tout raisonnement qui commence par "il suffit que" est genial et super utile...au pays des bisounours. Ca vient bien d'un syndicaliste qui "sait de quoi il parle", LMFAO. Vive l'humanite! Un journal bien serieux "qui sait de quoi il parle".

    En plus, il preconise de nouvelles regles bien cheres donc, avec la multitude de lois qu'il vote et qui ne s'appliquent qu'aux societes europeennes comme MT, alors que les plus gros concurrents sont en dehors de l'europe, ca doit bien aider le secteur...

    Donc il "suffit que", je vous vote une bonne centaine de lois qui vont bien faire monter les couts de production de MT en Europe alors que les chinois se fichent des lois, et voila faillite du secteur. Merci M. le depute, il "suffisait que"...

    Mais non ce n'est pas de ma faute, c'est celle de la "mondialisation".


  • 01 décembre 2015 09:53

    Tout à fait d'accord avec toi, ce mec débarque avec tout son arsenal "Mélanchonesque", et c'est naturellement grotesque, quoique vertueux... La vertus n'a pas sa place en politique ! A chacun son métier !


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