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ANNUAIRE PHONE : SORTIR DE L'EURO ? 1 tabou est tombé

11 déc. 201115:01

Ces mots là n'osaient pas être prononcés. C'était un sujet tabou. Une sorte de mur intellectuel bloquait les langues même si les têtes formillaient de telles pensées. ---------Avec la crise, concrètement entamée en 2007, les langues se libèrent, à tort ou à raison.
Maintenant des débats sont organisés pour essayer de voir au delà de l'impensable.
Des questions se posent, des ébauches de réponses ou du moins d'anticipations sont dessinées.--------------------
Des études sur les impacts de toutes sortes se développent. L'impact sur la population serait en effet immense que des scénarii de bascule sont imaginées.---------------------
Que perdrait tout un chacun ? Que perdrait un état ? Qui serait touché ? Que perdrait les banques ? Quels seraient les nouveaux acteurs ? les nouveaux rôles ?
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Qui seraient les gagnants aux échelles locales, régionales, étatiques, internationales ?
Quel serait le coût sur des secteurs comme le pétrôle ? l'automobile ? Quel serait le prix de la baguette ?
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Les articles traitant du sujet commencent à fleurir de part et d'autre de l'Atlantique.

1 réponse

  • 11 décembre 201115:11

    Fabriquer la monnaie, éviter la panique : mode d'emploi pour sortir de l'euro
    Aricle AFP.
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    Comment ressusciter les pesetas, les drachmes ou les lires ? Le scénario, même s'il reste perçu comme "de la science-fiction", n'est plus tabou pour les économistes, qui imaginent son déroulé concret, où la priorité serait d'éviter la panique de la population. !!!!!!!

    D'abord "les autorités monétaires de la zone euro cesseraient de reconnaître l'euro en tant que monnaie commune, déclenchant une série de procédures qui exigeraient à nouveau l'émission de monnaie par les banques centrales nationales", estime Paulo Reis Mourao, de l'université du Minho à Braga (Portugal).

    Car les anciennes devises ont été détruites, même si les Européens en gardent un peu au fond des tiroirs: l'équivalent d'1,7 milliard d'euros en pesetas, 1,3 milliard d'euros en lires, 600 millions d'euros en francs, 6,8 milliards d'euros en deutsche mark...

    Les fabriques nationales de monnaie se mettraient donc au travail pour plusieurs mois, abandonnant la production de l'euro (l'Espagne imprime par exemple des billets de 5 et 20 euros).

    Le Wall Street Journal affirmait d'ailleurs jeudi que certaines banques centrales européennes se préparaient déjà à réimprimer des monnaies nationales. L'Irlande, citée dans l'article, a toutefois fermement démenti.

    Mais à peine la drachme, la peseta ou l'escudo réintroduits, le cours de ces monnaies, émises par des pays économiquement fragiles, fondrait sous la pression des marchés tandis que celui du mark allemand grimperait.

    De quoi faire paniquer les habitants, dont l'épargne pourrait perdre 50% de sa valeur selon plusieurs études, ce qui les inciterait à retirer en masse leur argent des banques, entraînant "l'effondrement du système financier", prévient Federico Steinberg, économiste à l'institut espagnol Elcano.
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    Du coup faut-il agir par surprise ou vendre d'abord l'idée à la population, pour la rassurer? Les opinions divergent.

    "Il faudrait que secrètement tout soit décidé en une nuit et que le lendemain matin les marchés, les banques soient fermées au moins durant douze heures pour empêcher qui que ce soit de bouger son argent", pense Franco Bruni, professeur à l'université Bocconi de Milan (Italie).

    "Une manière de faire serait d'annoncer un jour sans que personne ne le sache auparavant: nous gelons vos comptes car nous allons revenir à la monnaie de départ", dit Gayle Allard de l'IE Business School de Madrid, qui s'interroge alors: "comment fabriquer suffisamment de billets en secret?"

    Pour Eduardo Martinez-Abascal au contraire, "il faut faire une spectaculaire campagne de communication, pour dire: nous sommes arrivés à la conclusion qu'il faut revenir à la peseta (ou à la drachme) et il y a comme avantages ceci, cela...", explique ce professeur de l'IESE Business School de Madrid, autre grande école de la capitale espagnole.

    Une devise faible apporte quelques atouts: ainsi, "la Grèce pourrait vendre à l'extérieur à moitié prix" tandis que, "redevenue un pays pas cher", elle "se remplirait de touristes", poursuit-il.

    "Il y a un effet merveilleux" en cas de sortie de l'euro, observe aussi Mme Allard: "le pays récupère son taux de change, sa monnaie peut baisser" et donc il peut "croître via les exportations".

    Mais, tempère M. Bruni, chaque Etat chercherait à être moins cher que son voisin via "une course à la dévaluation".

    Or avec une monnaie affaiblie, les produits importés comme le pétrole seraient hors de prix: "nous aurions une chute du pouvoir d'achat, des tendances inflationnistes et un niveau de vie en baisse", admet M. Mourao et "il nous faudrait 10 à 15 ans pour stabiliser la situation".

    A cela s'ajoutent des problèmes légaux. "Imaginez une banque espagnole qui a des dettes aux Pays-Bas: comment sera calculée sa dette si on abandonne l'euro, en florins ou en pesetas?", se demande Thomas Cool, ancien économiste de l'Office central des statistiques aux Pays-Bas.

    Et la dette publique, resterait-elle libellée en euros, obligeant l'Etat à entrer en défaut de paiement, ou serait-elle convertie en ancienne monnaie, ce qui rendrait furieux les marchés?

    Comme le rappelle M. Steinberg, "l'introduction de l'euro a été un processus très délicat, planifié pendant plus de deux ans, et donc l'idéal, pour qui voudrait abandonner l'euro, serait de prendre le même temps pour défaire cela".

    Mais "le problème est que s'il y a une sortie de l'euro, cela va sûrement être abrupt et désordonné...", ajoute-t-il.


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