AIRBUS : EXANE relève à 69€ !! Lire :

cacous

17 juil. 2014 •13:27

(CercleFinance.com) - Alors que le salon aéronautique de Farnborough bat son plein outre-Manche et que les commandes pleuvent, Exane BNP Paribas a refait ses calculs sur le dossier Airbus Group. Les analystes se félicitent du lancement d'une version remotorisée de l'A330, l'A330neo, considéré comme un “catalyseur-clé” pour l'action Airbus. Tout en maintenant leur conseil acheteur de 'surperformance', les analystes relèvent leur objectif de cours de 64 à 69 euros.

A la Bourse de Paris ce matin, l'action Airbus grappille symboliquement 0,10% à 45,5 euros dans un marché en baisse de 0,5%.

Exane relève que le coût opérationnel par siège de l'A330neo (pour 'new engine option') sera inférieur de 14% à celui de la version actuelle de cet appareil long courrier, l'A330ceo (pour 'current engine option'). Le nouvel avion sera en outre disponible dès la fin de l'année 2017 et son prix unitaire s'annonce inférieur à ceux du Boeing 787 et de l'Airbus A350.

Le bureau d'études est convaincu que l'A330neo constituera une 'alternative alléchante' pour les compagnies aériennes recherchant des appareils au rayon d'action et à la capacité légèrement inférieurs à celles de l'A350-900.

De ce fait, avec un objectif de 1.000 unités pour la version “neo”, l'A330 pourrait rester en production durant une décennie de plus, au minimum, estime Exane, qui salue aussi les 105 commandes reçues en deux jours.

Ces inscriptions au carnet ont d'ailleurs 'aidé au renversement de la tendance des commandes et plaident dans le sens d'une hausse du résultat d'exploitation d'Airbus à moyen terme', indique la note de recherche.

Bref, l'A330neo devrait conduire à augmenter la valeur fondamentale d'Airbus de l'ordre de quatre euros par action.

Exane reconnaît cependant qu'à court terme, la trajectoire bénéficiaire des groupes d'aéronautique civile est moins favorable, puisque la focale revient actuellement sur les investissements nécessaire pour les nouveaux programmes. Ce qui pourrait expliquer la faible réaction de l'action Airbus au lancement de l'A330neo