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Zone euro : faible croissance en 2014, plus d'excuse pour 2015
information fournie par Boursorama 13/01/2015 à 15:08

La croissance de la zone euro a été de +0,2% au T4 2014 et de +0,8% sur l'ensemble de l'année.

La croissance de la zone euro a été de +0,2% au T4 2014 et de +0,8% sur l'ensemble de l'année.

Au quatrième trimestre 2014, la croissance de la zone euro n’a été que de 0,2%. Sur l’ensemble de l’année, l’activité a progressé de 0,8%, correspondant au consensus des analystes. La zone euro manque ainsi toujours de dynamisme malgré la confirmation de sa sortie de « crise ».

Si la récession de 2012 semble bel et bien passée et terminée, le véritable retour à la croissance n’est toujours pas là en zone euro. Face à d’autres régions plus dynamiques comme les Etats-Unis où la croissance est de 3%, le constat semble en réalité plutôt simple : la zone euro stagne à son niveau actuel.

0,6% de croissance attendue au premier semestre 2015

Malgré les statistiques assez plates de ces derniers trimestres, les analystes commencent à rehausser leurs espoirs pour 2015. Le consensus table ainsi sur une reprise un peu plus marquée de la croissance lors des premiers semestres de l’année, avec globalement 0,6% de croissance au premier semestre. A noter que l’Insee prévoyait également il y a quelques semaines une croissance de 0,6% au S1 2015 pour la France.

Tous les facteurs réunis pour une reprise plus vigoureuse

Le retour à une croissance plus ferme peut en même temps être vu comme un « minimum requis » pour la zone euro en 2015, alors que toutes les variables macroéconomiques semblent réunies pour profiter à la dynamique du Vieux continent.

D’une part, le pétrole bas devrait permettre de limiter les coûts des entreprises qui pourront donc investir davantage. Du côté des ménages, la conséquence du pétrole bas sera un meilleur pouvoir d’achat, ce qui devrait être une bonne nouvelle pour la consommation.

D’autre part, la faiblesse historique des taux d’emprunt des Etats devrait permettre des économies budgétaires sans avoir à relever significativement le niveau des taxes. Dans la même idée, les faibles taux d’emprunt appliqués aux particuliers devraient soutenir la demande de crédit du côté des ménages.

A cela s’ajouteront les stimulations monétaires de la BCE, engendrant entre autres un affaiblissement de l’euro favorisant les exportations européennes vers le reste du monde.

« Plus d’excuse »

En somme, la zone euro n’aura « plus d’excuse » cette année : si une croissance plus vigoureuse ne revient pas alors que toutes les grandes variables économiques « poussent dans le bon sens », il y aura de quoi être déçu.

X.Bargue

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