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Valls proposera un "revenu décent" à partir de 18 ans
information fournie par Reuters09/12/2016 à 10:49

VALLS VEUT FUSIONNER LES MINIMA SOCIAUX DANS UN "REVENU DECENT"

VALLS VEUT FUSIONNER LES MINIMA SOCIAUX DANS UN "REVENU DECENT"

PARIS (Reuters) - Manuel Valls, désormais candidat à l'élection présidentielle de 2017, a déclaré vendredi qu'il proposerait de fusionner les minima sociaux dans un "revenu décent", attribué sous condition de ressources à partir de 18 ans.

L'ancien Premier ministre de François Hollande, qui a dit assumer le bilan du quinquennat, a néanmoins ajouté qu'il envisageait de revenir sur l'une de ses premières mesures, la suppression des heures supplémentaires défiscalisées.

Il a précisé que son idée de "revenu décent" se distinguait de celle de "revenu universel" parfois défendue à gauche mais aussi, pour des raisons différentes, à droite.

"Je crois que l'idée d'un minimum décent est plus claire que la simplicité d'un revenu universel qui pourrait donner le sentiment que tout le monde va avoir un revenu, de Mme Bettencourt (l'héritière de L'Oréal) à celui qui est au chômage, sans travailler", a-t-il expliqué sur BFM TV et RMC.

Il s'agirait de fusionner la dizaine de minima sociaux existants dans un "minimum décent" permettant à toute personne dépourvue de ressources de mener une vie décente.

"Ça serait une allocation attribuée à tous les adultes de plus de 18 ans résidant sur le territoire national depuis au moins quatre ans et, bien sûr, sous seule condition de ressource", a déclaré Manuel Valls.

"Ce minimum décent peut aller jusqu'à 800-850 euros", a-t-il ajouté. "Je vais affiner ces propositions, je les présenterai au mois de janvier."

Il a évalué le coût de cette mesure pour l'Etat à environ 30 milliards d'euros, alors que celui d'un revenu universel accordé à tout le monde serait, selon lui, de 300 à 350 milliards

Il a par ailleurs justifié la suppression, au début du quinquennat de François Hollande, des heures supplémentaires défiscalisées mises en place sous la présidence de Nicolas Sarkozy par le fait que "ça coûtait très cher et que ça n'était pas incitatif à l'emploi".

"En même temps, reconnaissons que pour beaucoup de salariés dans le privé mais aussi dans le public (...) ça a représenté une amputation sérieuse de pouvoir d'achat", a-t-il cependant ajouté. "Donc je pense qu'il faut que nous réfléchissions et je ferai des propositions dans ce domaine-là."

(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)

34 commentaires

  • 10 décembre11:03

    le cas flagrant Valls d une personne qui na jamais eu d idées pour notre societée et qui connait rien de la vie des gens juste du blabla pour accrocher des electeurs


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