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Valls parie sur un essoufflement du mouvement anti-loi Travail
information fournie par Reuters28/05/2016 à 11:17

MANUEL VALLS RESTE FERME SUR LA LOI TRAVAIL

MANUEL VALLS RESTE FERME SUR LA LOI TRAVAIL

PARIS (Reuters) - A l'orée d'une semaine décisive dans l'épreuve de force entre le gouvernement et les opposants à la loi sur le Travail, Manuel Valls parie sur l'essoufflement du mouvement conduit par la CGT, avec l'appui de Force ouvrière et cinq autres organisations.

"Quand un texte a été discuté, qu'il a suscité des compromis avec les partenaires sociaux, qu'il a été adopté à l'Assemblée nationale, je considère que ma responsabilité c'est d'aller jusqu'au bout", déclare le Premier ministre dans une interview publiée samedi par Le Parisien.

"Je ne pense pas que le mouvement va s'amplifier", ajoute Manuel Valls, qui dit cependant rester "prudent".

Il n'y aura pas de retrait du texte porté par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, ou de son article 2, le plus contesté, qui vise à décentraliser et généraliser le dialogue social au niveau de l'entreprise, poursuit-il.

"Il y aura forcément des modifications" lorsque ce texte, sur lequel le gouvernement a engagé sa responsabilité pour le faire adopter en première lecture à l'Assemblée faute de majorité, reviendra du Sénat, ajoute Manuel Valls.

"Mais sur les trois points fondamentaux, lever les freins à l'embauche des PME, dialogue social dans l'entreprise et nouveaux droits des salariés, là, non, il n'y aura pas de changement", insiste le Premier ministre.

"Nous avons construit un compromis solide avec les syndicats réformistes et tout ce qui remettrait en cause le dialogue social dans l'entreprise mettrait fin à cet accord."

Les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires et les organisations de jeunes Unef, UNL et Fidl ont appelé à une amplification de la mobilisation après la huitième journée de manifestations contre le projet de loi, qui a rassemblé au total jeudi 154.000 à 300.000 manifestants dans toute la France.

Un mouvement de grève dans les raffineries et le blocage de terminaux portuaires ou de dépôts de carburant a provoqué un début de pénurie dans les stations services.

Le Premier ministre devait recevoir samedi matin à Matignon les acteurs du secteur pétrolier, avec les ministres concernés, pour faire le point de l'approvisionnement en carburants et des actions entreprises ou planifiées pour l'assurer.

"Ma responsabilité comme chef du gouvernement, c'est de faire en sorte que les Français puissent s'approvisionner en essence, que les entreprises ne soient pas pénalisées par des blocages", dit Manuel Valls dans Le Parisien. "Donc nous continuerons avec détermination à évacuer."

(Emmanuel Jarry)

9 commentaires

  • 29 mai10:29

    sa légitimité qu'il revendique à tout bout de champs il la doit à tous les cégétistes. maintenant il doit rendre des comptes !


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