Son nom est Gorges, Jean-Pierre Gorges. Vous ne le connaissez sans doute pas, mais vous risquez d'entendre parler de lui dans les jours prochains. L'homme est, en effet, candidat à l'élection présidentielle. Un fantaisiste ? Assurément, non. Cet ancien directeur de systèmes informatiques a conquis ? à la surprise générale ? la ville de Chartres en 2001, où il a été réélu à deux reprises par la suite (avec 53,50 % des voix au premier tour en 2014). Et il est député à l'Assemblée nationale depuis 2002, membre de la très austère commission des Finances. Élu à chaque fois au nez et à la barbe des appareils politiques. « Être maire et parlementaire depuis quinze ans, réélu trois fois, c'est un CV politique plus important qu'avoir été ministre pendant deux ans, sans rien faire », décoche l'audacieux.
Pourquoi serait-il moins légitime qu'un autre, après tout ? « Ma légitimité, lance Jean-Pierre Gorges, j'irai la chercher auprès de mes pairs, les élus locaux. Pour se présenter à l'élection présidentielle, il n'y a qu'un critère qui compte : obtenir 500 signatures d'élus. » Aucun complexe. « Tous ceux qui se présentent, à droite comme à gauche, ont gouverné et échoué, argumente-t-il. Moi, l'économique, le social, la sécurité, la justice, j'y suis au contact tous les jours. Je suis président d'un hôpital, d'un office d'habitat, je gère donc aussi la santé, le logement. Je peux m'exprimer sur tous ces...
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