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Un dirigeant musulman demande un geste à Roger Cukierman
information fournie par Reuters 24/02/2015 à 12:10

LE PRÉSIDENT DU CRIF APPELÉ À UN GESTE D’APAISEMENT PAR UN RESPONSABLE MUSULMAN

LE PRÉSIDENT DU CRIF APPELÉ À UN GESTE D’APAISEMENT PAR UN RESPONSABLE MUSULMAN

PARIS (Reuters) - Un dirigeant du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, a souhaité mardi sur Europe 1 un "geste d'apaisement" du président du Crif, dont les propos sur les jeunes musulmans et l'antisémitisme ont jeté le trouble dans les relations entre les deux communautés.

Roger Cukierman a déclaré lundi sur la même antenne que "toutes les violences" antisémites étaient aujourd'hui commises "par des jeunes musulmans", ce qui a amené le CFCM à boycotter le dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

"Le dialogue n'a jamais été rompu avec le Crif en tant qu'organisation", a cependant déclaré le président d'honneur du CFCM. "Les deux communautés sont suffisamment matures pour qu'elles puissent trouver un terrain d'entente et dissiper le malaise qu'ont créé ces propos inadmissibles."

"Je pense qu'il faudrait qu'il y ait un geste de sa part, des propos apaisants, qui permettraient d'ouvrir le dialogue sur des bases saines", a ajouté Mohammed Moussaoui.

Il a dénoncé "tout extrémisme, de quelque nature qu'il soit" et condamné "le terrorisme qui se réclame de l'islam" mais a déploré les amalgames entre extrémisme et islam.

"Nous refusons de dire que l'ensemble des musulmans sont traversés par cette tentation d'extrémisme", a-t-il dit.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, recevait mardi matin le Président du CFCM, Dalil Boubakeur, et les membres du bureau exécutif du Conseil, pour parler de l'organisation de l'islam de France.

Après les attentats de janvier commis par trois hommes se réclamant d'Al Qaïda au Yémen et de l'Etat islamique, le Premier ministre a fait de la lutte contre l'islam radical une priorité.

Le Premier ministre Manuel Valls a invité les représentants des musulmans de France à prendre leur part dans ce combat.

"Prendre ses responsabilités, c'est faire en sorte qu'il y ait un débat au sein de l'islam", a-t-il déclaré le 16 février sur RTL. "C'est ce que demandent d'ailleurs l'immense majorité de nos compatriotes musulmans qui n'en peuvent plus (...) d'être confondus avec cette terreur."

"Il faut former autrement les imams, refuser ces imams qui nous viennent de l'étranger, refuser les financements de l'étranger", a notamment précisé alors le Premier ministre.

Pour Mohammed Moussaoui, la République "n'a pas à être gênée par les pratiques religieuses", tant qu'elles s'inscrivent dans "le cadre de la loi de la République".

(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)

15 commentaires

  • 24 février 19:16

    Au fait : 250.000 morts en Syrie en trois ans. Juste pour mémoire. Et parmi les victimes, combien de femmes, d'enfants et de vieillards ? Qui s'offusque de cette situation insupportable ? Certainement pas Charleco ou jean-648 qui ne savent que critiquer l'unique démocratie du Proche Orient, l'Etat d'Israel.


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