Une catastrophe aérienne a été évitée de justesse... Le rapport du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a révélé que, le 19 février, un Airbus A320 d'Air France qui reliait Barcelone à Paris-Charles-de-Gaulle a frôlé un drone apparu dans le champ de vision du copilote qui effectuait la descente vers l'aéroport. L'engin volant a été repéré à environ 1?500 m d'altitude, alors que la réglementation de la Direction générale de l'aviation civile, en vigueur depuis le 1er janvier 2016, interdit les vols au-dessus de 150 mètres.
Le copilote a alors dû faire une man?uvre d'évitement d'urgence alors que l'avion volait à 400 km/h. Pour éviter le choc, il a eu le réflexe de désactiver le pilote automatique et de redresser l'avion. Aux dires du commandement de bord, le drone est passé à seulement cinq mètres en dessous de l'aile gauche de l'Airbus, qui s'est posé sans encombre. En cas de collision, le drone aurait été détruit. Mais il aurait pu causer des dommages à l'appareil : il aurait pu bloquer un réacteur de l'Airbus ou, s'il avait été de face, il aurait pu rompre le parebrise et donc provoquer une catastrophe. Le BEA évoque un « incident grave ». Son enquête devra déterminer les raisons pour lesquelles le drone volait à cette altitude et aussi près d'un aéroport.
Il est expressément interdit pour les drones de voler « sur l'emprise ou à proximité des aérodromes ». Ceux-ci doivent même...
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