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Tunisie : l'usage très politique de l'état d'urgence
information fournie par Le Point05/07/2015 à 15:17

Samedi 4 juillet, 14 h 20. La présidence de la République tunisienne annonce que l?état d?urgence a été décrété sur décision de Béji Caïd Essebsi, huit jours après le carnage commis par Seifedinne Rezgui à l?hôtel Riu Imperial Marhaba, qui a fait 38 morts. Au 17e jour du ramadan, la Tunisie renoue avec ce texte voulu par Habib Bourguiba le 26 janvier 1978. Le décret 78-50 compte onze articles. Il donne d?importants pouvoirs aux gouverneurs (l?équivalent des préfets). À eux d?interdire les rassemblements, les grèves, la circulation des personnes et des véhicules, d?assigner à résidence des individus? Bref, l?état d?urgence est une boîte à outils qui confère de très larges pouvoirs.

Dès le lendemain de la révolution du 14 janvier 2011, ce décret avait été appliqué. Puis supprimé en mars 2014. Son application fut discrète, son utilisation ponctuelle. Le pouvoir politique est aujourd?hui tout entier entre les mains du parti Nidaa Tounes de Béji Caïd Essebsi. À 88 ans, le patriarche de la vie politique dirige le pays depuis le palais de Carthage.

Si les attentats se poursuivent, "l?État s?effondrera"

Samedi, après le communiqué, télévisions et radios ont annoncé qu?à 17 heures le président ferait une allocution à la nation. Dans les rues de Tunis, malgré le ramadan et la très forte chaleur, les quelques échoppes encore ouvertes ont augmenté le volume des transistors....

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