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Trois mois de prison pour un djihadiste présumé
information fournie par Reuters 21/03/2016 à 19:22

UN DJIHADISTE PRÉSUMÉ CONDAMNÉ À TROIS MOIS DE PRISON À TOULOUSE

UN DJIHADISTE PRÉSUMÉ CONDAMNÉ À TROIS MOIS DE PRISON À TOULOUSE

TOULOUSE, Haute-Garonne (Reuters) - Farouk Ben Abbes, figure du djihadisme belge, a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Toulouse à trois mois de prison ferme pour violation de son assignation à résidence et placé en détention.

L’homme était jugé dans le cadre d’une comparution immédiate.

Farouk Ben Abbes, 31 ans, était assigné à résidence à Toulouse depuis le 11 décembre dans le cadre de l’état d’urgence. L’homme qui résidait en famille dans le quartier toulousain du Mirail n’a pas respecté les conditions de son assignation à résidence, notamment celle lui interdisant de ne pas sortir de la ville.

Il a été arrêté à Colomiers, une commune de l’agglomération de Toulouse, le 17 mars, le 10 mars à Blagnac et le 17 février à Portet-sur-Garonne. Le 23 décembre 2015, il avait déjà été arrêté à Colomiers.

Farouk Ben Abbes a expliqué à l'audience avoir violé son assignation à résidence pour « méconnaissance géographique ».

"A Bruxelles, d’où je suis originaire, les 19 communes limitrophes de la capitale font partie de Bruxelles", a justifié le trentenaire qui réside depuis septembre dernier à Toulouse, où il est étudiant en langues étrangères appliquées.

"Je croyais en toute bonne foi que les communes de l’agglomération toulousaine faisait elles aussi partie du territoire de Toulouse", a-t-il ajouté.

L’avocat général avait requis six mois de prison ferme.

Farouk Ben Abbes est connu depuis le début des années 2000 pour sa fréquentation du centre islamique de la rue de la Limite à Saint-Josse-ten-Noode, dans la banlieue de Bruxelles, où enseigne le cheikh salafiste Abou Chamya.

En 2003, il y rencontre Jean-Michel et Fabien Clain, les deux frères originaires de Toulouse qui ont revendiqué dans un enregistrement audio les attentats du 13 novembre 2015 au nom de l’Etat Islamique.

En 2009, les noms de Fabien Clain et Farouk Ben Abbes étaient apparus dans une enquête sur des menaces d’attentat ciblant le Bataclan. A l’époque, le djihadiste belge était en Egypte où il est aussi mêlé à une explosion ayant frappé des lycéens français au Caire, le 22 février 2009, tuant une Française de 17 ans. Il avait bénéficié d’un non-lieu.

(Julie Rimbert, édité par Sophie Louet)

2 commentaires

  • 21 mars 20:32

    on se moque de qui ???????


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