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Souleimane -L'art étrange de l'égorgement
information fournie par Le Point 21/02/2018 à 12:20

Je fus poussé avec d'autres enfants dans l'arrière-cour de la maison. Interdiction d'en sortir avant que tout ne soit fini. Contrevenant à la consigne, je me hissai sur la pointe des pieds pour voir trois hommes amener un bélier, un grand coutelas brillant dans la main de l'un d'entre eux. Le soleil matinal s'attardait sur les feuilles de la treille et les gouttes de rosée des fleurs en pot. La bête résistait. Les hommes la jetèrent au sol, l'immobilisèrent et le sacrificateur posa le couteau sur sa gorge. « Au nom de Dieu, Allah Akbar... » Je n'oublierai jamais le cri de l'animal qu'on égorge, ce hurlement de douleur. J'y repense tous les jours et, à chaque fois, je passe ma main sur mon cou et ressens le frisson du condamné à mort.

Lorsque je passe devant une boucherie musulmane, je vois le prophète Abraham et j'entends le cri du mouton, égorgé en lieu et place de son fils Ismaël ; à côté du mot halal, je vois immanquablement les couteaux de Daech.

Des têtes détachées des corps

Quelle différence entre égorger pour assassiner et égorger pour fournir de la nourriture aux hommes ? Car chez les Arabes, cette pratique a très souvent été synonyme de festivités et de générosité. Égorger du bétail pour honorer l'hôte fait partie des coutumes arabes lors de l'Aïd al-Adha.

Quant aux exécutions par égorgement, elles ne sont pas l'apanage des musulmans : l'histoire de la plupart...

1 commentaire

  • 21 février 18:08

    La Révolution a décapité, ainsi que la justice française.... Et les aventuriers ont décapité aussi en Afrique


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