Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Six chiffres étonnants sur les ascenseurs en France
information fournie par Le Figaro07/12/2016 à 17:56

En cette journée de l’ascenseur, Le Figaro vous propose d’en savoir un peu plus sur ce moyen de transport qu’un Français sur cinq utilise chaque jour.

Il fait partie du quotidien - sauf si vous habitez au rez-de-chaussée -, monte ou descend, peut tomber en panne - ce qui est rarement agréable - et peut s’avérer un critère essentiel dans l’achat d’un appartement. Réponse? L’ascenseur, bien sûr. Le moyen de transport est connu de tous. Mais sait-on tout sur lui? Pas sûr. À l’occasion de la deuxième édition de la journée de l’ascenseur lancée par la fédération, Le Figaro immobilier vous propose d’en apprendre un peu plus en quelques chiffres sur celui qu’un Français sur cinq utilise chaque jour.

• 100 millions

Quel est le premier moyen de transport en France? Ce n’est ni la voiture, ni l’avion, ni le train mais bien...l’ascenseur. Selon une estimation de la Fédération française des ascenseurs, il assure 100 millions de trajets par jour en France et parcourt un million de kilomètres, soit 25 fois le tour de la Terre.

• 550.000

La France compte près de 550.000 ascenseurs pour 66,6 millions d’habitants, soit 8 ascenseurs pour 1000 habitants. Ce qui la place loin derrière l’Espagne (22 ascenseurs pour 1000 habitants) et l’Italie (16 ascenseurs pour 1000 habitants). «C’est le paradoxe de la France, souligne Pierre Hardouin, président depuis trois ans de la Fédération des ascenseurs. Nous sommes l’un des pays les plus urbanisés (80% de la population française vit en agglomération), avec l’une des populations les plus vieillissantes et pourtant l’un des moins bien équipés en ascenseurs».

L’urbanisation de la France sous l’impulsion du baron Haussmann n’y est pas étrangère. Dans la plupart des habitations de la deuxième moitié du XIXe siècle, il est souvent très compliqué voire impossible d’y construire un ascenseur. «Or, les villes espagnoles se sont développées, quant à elles, beaucoup plus tardivement. En outre, la France dispose, contrairement à l’Espagne, de moins de grandes villes, donc densifiées».

• 65 %

La rénovation d’un ascenseur ancien (de plus de vingt-cinq ans) permet de diviser quasiment par trois sa consommation qui passe ainsi de 3400 kWh en moyenne à 1190kWh par an, soit une baisse de 65%. Les ascenseurs anciens modernisables représentent une diminution potentielle de 25% de la consommation globale du parc. La conception de nouveaux types d’ascenseurs permet de consommer cinq fois moins d’énergie que dans les années 60 (de 3200 kWh à 650 kWh). «À terme, l’objectif est de rendre les ascenseurs autonomes d’un point de vue énergétique», explique Pierre Hardouin.

• 50 centimes

C’est ce que coûte chaque jour et par appartement (d’une surface de 70m²) en entretien un

ascenseur en France, selon une estimation moyenne fournie par la Fédération française des ascenseurs. Cela représente 3 à 5% des charges d’un immeuble. Après le chauffage, le (ou la) gardien(ne), l’eau et l’électricité, c’est le cinquième poste de dépenses des propriétaires en France. La construction d’un ascenseur coûte en moyenne 50.000 euros.

• + 14%

Sur 46.000 transactions réalisées en Ile-de-France en 2014, c’est la plus-value moyenne constatée entre un appartement situé au quatrième étage avec un ascenseur et un autre sans ascenseur. Selon un sondage Ipsos réalisé en juillet dernier pour la fédération, 70% des Français estiment que les immeubles de moins de quatre étages doivent disposer d’un ascenseur. Or, aujourd’hui, un immeuble sur trois bénéficie d’un ascenseur contre un immeuble sur deux en 2001. Une évolution préoccupante quand on sait que trois Français sur 10 auront plus de 60 ans en 2035 et que 77% d’entre eux privilégient le maintien à domicile au moment de la retraite. «Une personne âgée habitant au troisième étage d’un immeuble me racontait qu’elle n’est jamais sortie de chez elle parce qu’il n’y avait pas d’ascenseur», raconte Alain Meslier, délégué général de la fédération.

• 3

La Fédération française des ascenseurs estime qu’un ascenseur connaît en moyenne trois pannes techniques par an. Par ailleurs, plus d’un tiers d’entre eux n’ont subi aucune panne dans l’année. «Pour les deux tiers restant, la panne est due soit au fait que l’équipement n’est pas adapté à son usage, correctement entretenu, respecté ou modernisé», précise Pierre Hardouin. En France, près d’un quart des ascenseurs ont plus de 40 ans et la moitié du parc a plus de 25 ans.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer