Le Parti radical de gauche a perdu des plumes lors des élections sénatoriales de ce dimanche 28 septembre. La formation politique, qui possédait treize élus à la Haute Assemblée depuis 2012, a perdu quatre sénateurs.
Défaites symboliques
La défaite la plus symbolique a eu lieu dans le département du Tarn-et-Garonne. Le président du PRG Jean-Michel Baylet, un temps pressenti pour faire son entrée au gouvernement, a fait les frais d'une dissidence au sein de son propre parti. Sénateur depuis 1995, le propriétaire de La Dépêche du Midi a été devancé par Yvon Collin, autre sénateur sortant élu au premier tour, qui avait monté une liste concurrente. Le candidat de l'UMP, François Bonhomme, a remporté le second siège disponible. Jean-Michel Baylet devrait malgré tout tenter de conserver son poste de président du conseil général du Tarn-et-Garonne lors des élections cantonales de 2015.
Autre défaite symbolique, celle d'Anne-Marie Escoffier. L'ex-ministre déléguée à la Décentralisation, redevenue sénatrice PRG en mai 2014, a perdu au premier tour dans l'Aveyron. Elle est arrivée quatrième derrière les candidats UDI, UMP et socialiste, avec 28,93 % des voix. L'ancienne ministre avait défendu le premier volet de la réforme territoriale, créant notamment les métropoles.
Dans le Gers, Raymond Vall, arrivé en quatrième position, perd lui aussi son siège au palais du Luxembourg. C'est le socialiste Franck Montaugé qui est...
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