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Selon cette étude, Paris est la ville la moins verte du monde
information fournie par Le Figaro 24/01/2018 à 06:00

Une équipe de chercheurs américains a tenté de calculer quelle part de verdure un piéton pouvait voir dans les principales villes du monde. À ce classement, c’est Singapour qui s’en sort le mieux et Paris le moins bien.

Les efforts de végétalisation de la mairie de Paris n’y ont rien fait ou alors il faut encore attendre qu’ils portent pleinement leur fruit. Toujours est-il qu’une récente étude internationale fait de la Ville Lumière l’une des cités les plus «grises» qui soit. Une équipe de chercheurs d’un laboratoire du MIT américain, le Senseable City Lab, menée par Newsha Ghaeli s’est attelée à mettre au point une nouvelle façon de quantifier le degré de «verdure» des villes.

Plutôt que de compter le nombre d’espaces verts, de mesurer leur surface ou de compter le nombre d’arbres plantés, ils ont voulu savoir quelle proportion de vert un promeneur voyait depuis la rue. S’appuyant sur les images de Google Street View retraitées par un incontournable algorithme, les chercheurs sont parvenus à établir un «Green view index» (GVI) qui permet de classer les grandes villes selon la proportion moyenne de vert apparaissant dans le champ de vision des piétons.

Francfort et Genève bien classés

Tout en haut de ce classement baptisé Treepedia (à retrouver ici), on trouve Singapour dont les bienheureux habitants ont quasiment un tiers de leur panorama occupé par du vert avec un indice de verdure de 29,3%. Suivent Sydney et Vancouver (25,9%) ou encore Johannesbourg (23,6%), Francfort (21,5%), Genève (21,4%) et Amsterdam (20,6%). Quant à Paris, dont la cote remonte pourtant actuellement dans bien des palmarès d’attractivité, elle doit se contenter de la queue de peloton avec un tout petit score de 8,8%. Pour les promoteurs de cette étude, le manque de verdure dans les centres urbains est souvent associé à des problèmes de santé et à de hauts niveaux de stress chez les habitants. Ils souhaitent donc que leurs données soient prises en compte parmi les indicateurs de bien-être urbain. À noter que cette étude n’est pas pleinement mondiale, puisqu’elle s’appuie sur des images Google Street View, ce qui exclut de fait la Chine et l’Inde. Des «concurrents» sérieux pour récupérer la dernière place de Paris.

3 commentaires

  • 30 janvier 14:38

    Depuis le temps que je dit qu'il faut construire les villes à la campagne


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