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Ségolène Royal valide des expropriations pour préserver des fleurs
information fournie par Le Figaro 29/01/2015 à 11:53

VIDÉO - La violette de Rouen est une espèce de fleur rare poussant dans la région. Pour sa sauvegarde, la ministre de l’Écologie a validé un tracé pour le contournement routier de Rouen... qui implique plusieurs expropriations.

La ministre de l’Écologie Ségolène Royal prend très à cœur la sauvegarde la flore locale. Tellement à cœur, que pour préserver une espèce rare de violette, elle n’a pas hésité à employer les grands moyens. Dans son journal, RTL raconte que son ministère a donné son autorisation pour détruire des habitations qui se situent sur le tracé du contournement routier à l’Est de la ville de Rouen!

«On est venu ici parce que c’est un endroit calme, tranquille... avec des champs, des oiseaux», témoignent sur RTL Daniel et Yannick. Une nature appréciée qui est aujourd’hui la cause de leur expropriation. «On veut nous supprimer notre environnement, l’environnement où l’on vit depuis des années... tout ça à cause des violettes», ajoutent-ils. Leurs plaintes ne datent pas d’hier: dès le mois de juin dernier, ils avaient déjà témoigné dans Normandie Actu. Le site 76actu avait pour sa part réalisé une simulation du tracé mise en ligne sur YouTube.

Un dossier qui fait débat depuis 2005

Comme Daniel et Yannick, une dizaine d’autres riverains sont concernés. Ce contournement routier dont l’objectif est de désengorger l’agglomération rouennaise d’une partie de son trafic fait parler depuis 2005. Année où l’on découvre que ce projet doit faire passer les poids lourds vers les bords de Seine... pile où pousse la rare violette de Rouen. Depuis, des blogs et des pages Facebook ont été créés pour protester. La potentielle destruction de cette espèce protégée n’est pas du goût de certaines associations de protection de la nature, qui traînent alors l’affaire jusque dans le tribunal administratif de Rouen. Il y a quelques jours, c’était au tour du Groupe Ornithologique Normand de faire part de son inquiétude pour des oiseaux présents sur le tracé!

En juin dernier, la décision de justice donnait raison aux associations et son aval pour la modification du parcours suivi par le contournement routier... sans se préoccuper des riverains. «C’est aberrant», se révolte pour sa part le maire d’Authieux-Ratiéville, commune de 400 habitants concernée par le tracé litigieux. «Je pense que les habitants concernés sont très pénalisés. Leur bien ne vaut plus rien», ajoute-t-il, tout en gardant espoir: «les pots de terre arrivent à gagner contre les pots de fer. On a la foi, on y arrivera». Un recours contre l’accord du ministère de l’Ecologie devrait être déposé dans les prochaines semaines.

11 commentaires

  • 10 février 10:36

    Je vais dès cet été passer du déherbant dans mes terres ,pour éviter l'expropriation erratique.Il fallait quand même y penser .Ce sont quand même des cerveaux ces gens là...


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