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Sécurité et économie au menu de la visite d'Obama en Ethiopie
information fournie par Reuters 27/07/2015 à 12:34

SÉCURITÉ ET ÉCONOMIE AU MENU DE LA VISITE D'OBAMA EN ETHIOPIE

SÉCURITÉ ET ÉCONOMIE AU MENU DE LA VISITE D'OBAMA EN ETHIOPIE

par Jeff Mason et Aaron Maasho

ADDIS ABEBA (Reuters) - Barack Obama a rencontré lundi le Premier ministre Hailemariam Desalegn au premier jour de sa visite en Ethiopie, la première d'un président des Etats-Unis dans le pays de la Corne de l'Afrique, pour des discussions centrées sur la lutte contre les islamistes somaliens et le renforcement des liens économiques.

Barack Obama est arrivé à Addis Abeba en provenance de Nairobi, au Kenya, le pays de son père, où il a appelé les Kényans à se battre pour la démocratie, les droits des femmes et des homosexuels, et contre le tribalisme et la corruption.

L'Ethiopie contribue comme le Kenya à la lutte contre le groupe radical islamiste Al Chabaab en Somalie et dans un communiqué diffusé lundi, la Maison blanche a rappelé l'engagement des Etats-Unis à "aider les pays africains à accroître leur capacité à faire face aux menaces immédiates représentées par les organisations terroristes".

Autre grand sujet de la visite du président américain, l'économie sur un continent dont la Chine est devenue en 2009 le premier partenaire commercial aux dépens des Etats-Unis.

Samedi au Kenya, Barack Obama s'est adressé à des chefs d'entreprise africains, les appelant à contribuer à combattre les idéologies violentes et extrémistes et à promouvoir la croissance.

Le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien, au pouvoir depuis un quart de siècle, a réussi à transformer le pays, dévasté par la famine dans les années 1980, en lui assurant une croissance vigoureuse qui s'appuie largement sur l'investissement public.

DISCUSSIONS SUR LE SOUDAN DU SUD

L'Ethiopie n'en reste pas moins l'un des plus pauvres d'Afrique en termes de PIB par habitant et l'opposition, qui n'a décroché qu'un seul siège d'élu lors des élections législatives de mai dernier, dénonce le manque de libertés politiques.

La Chine investit beaucoup en Ethiopie, finançant de nouvelles routes, voies de chemins de fer ou barrages avec l'ambition d'industrialiser un pays reposant jusqu'ici largement sur le secteur agricole. Une entreprise chinoise a notamment construit la nouvelle ligne de métro d'Addis Abeba.

Barack Obama doit également s'entretenir lundi avec plusieurs dirigeants africains de la situation au Soudan du Sud, déchiré depuis plusieurs années par une sanglante guerre civile, a annoncé une responsable de la présidence.

Selon cette dernière, l'autorité intergouvernementale sur le développement, un groupe de pays africains à l'origine de négociations entre les partisans du président Salva Kiir et ceux du dirigeant rebelle Riek Machar, a fixé une date butoir au 17 août pour que les deux camps acceptent une offre de paix définitive.

S'il n'y parviennent pas, de nouvelles mesures devront être examinées. "Je ne pense pas que quiconque puisse nourrir d'espoirs démesurés de réussite. Les parties se sont montrées considérablement indifférentes au destin de leur pays et de leur peuple et c'est difficile de changer cela", a dit cette responsable.

Parmi les éléments d'un "plan B" à l'étude, figurent l'hypothèse d'un embargo sur les armes et des sanctions et restrictions de mouvements visant des personnes physiques.

Les combats au Soudan du Sud ont déjà tué des milliers de personnes et provoqué le déplacement de plus de 2,2 millions de réfugiés. Environ 40% de la population dépend de l'aide humanitaire, en majorité fournie par les Etats-Unis.

(Nicolas Delame et Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

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