(© S. Bozon / AFP) Un employé travaille à l'assemblage d'un Peugeot 308 à Sochaux.
Alors que le scandale Volkswagen s'étend, des constructeurs automobiles européens tentent d'éviter l'amalgame en se disant favorables à une enquête sur les contrôles antipollution au niveau européen, à un moment délicat pour la motorisation diesel. Les procédures d'homologation des véhicules ne sont pas les mêmes en Europe et aux Etats-Unis, d'où l'affaire est partie, mais des fabricants d'automobiles ont aussi souhaité que le Vieux continent se dote le plus vite possible de cycles de tests modernisés.
Mardi matin, le ministre des Finances français, Michel Sapin, a estimé qu'une enquête était nécessaire «au niveau européen» après les révélations sur les contrôles antipollution volontairement falsifiés par Volkswagen.
Si la Commission européenne a jugé prématuré «des mesures de surveillance immédiates spécifiques», les constructeurs français ont repris au vol le souhait du ministre. L'ouverture d'une enquête «permettra de confirmer que les constructeurs français respectent les procédures d'homologation en vigueur dans tous les pays où ils opèrent», a assuré le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) dans un communiqué.
L'équivalent du CCFA au Royaume-Uni, le SMMT, a assuré «n'y [avait] aucune preuve que les constructeurs trichent sur le cycle» européen, une procédure «effectuée dans des
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