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Sarnez se défend de tout mauvais usage d'assistant parlementaire
information fournie par Reuters 30/05/2017 à 06:43

PARIS (Reuters) - La ministre chargée des Affaires européennes, Marielle de Sarnez, s'est défendue mardi de toute irrégularité dans l'emploi d'une assistante parlementaire en tant que députée européenne, après des révélations du Parisien sur une lettre de dénonciation d'une élue du Front national.

Marielle de Sarnez siégeait au Parlement européen jusqu'à sa nomination au gouvernement, en tant que députée Modem de la circonscription Île-de-France.

Selon le quotidien, l'eurodéputée du Front national Sophie Montel a envoyé en mars à la justice française et européenne un courrier dénonçant l'usage par 19 de ses collègues, dont Marielle de Sarnez, d'assistants parlementaires ayant "par ailleurs des fonctions au sein de leur formation politique respective".

Dans cet article publié lundi soir, le journal affirme en outre que le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "abus de confiance" le 22 mars, à la suite de cette lettre.

Dans un communiqué publié sur son compte Twitter, la ministre a justifié le travail mené par son assistante parlementaire.

"La jeune femme qui a été mon assistante parlementaire en circonscription pendant 12 mois a fourni un travail assidu auprès de moi dans ma mission de parlementaire européenne d'Île de France. Etant par ailleurs élue locale, sa situation a été déclarée et vérifiée par le Parlement européen", déclare-t-elle.

"Son contrat de travail a été, comme celui de tous mes assistants, validé et approuvé par le Parlement européen", ajoute Marielle de Sarnez.

Le Parlement européen réclame à Sophie Montel 77.276 euros dans l'affaire des emplois présumés fictifs d'assistants parlementaires par le Front national.

Egalement soupçonnée d'avoir fait salarier par le Parlement européen des assistants qui travaillaient en réalité pour le FN, sa présidente, Marine Le Pen, est visée par une procédure de levée d'immunité parlementaire.

(Julie Carriat)

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