Président UDI de la région Normandie, Hervé Morin enchaîne les plateaux télé depuis l'attentat qui a coûté la vie au prêtre Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, au sud de Rouen. L'ancien ministre de la Défense estime que la France "a basculé dans un état de souffrance" et demande la réalisation d'un "texte commun d'union nationale" pour "se donner les moyens de gagner cette guerre".
Le Point.fr : Les terroristes ont frappé dans une petite ville normande au sud de Rouen. La Normandie, terre historiquement catholique, est-elle plus exposée ?
Hervé Morin : On dit qu'il y aurait bien plus d'une centaine de personnes radicalisées en Normandie. Rien qu'en Seine-Maritime, il y en aurait 80. Pour autant, cela n'a pas de lien avec son histoire catholique. Aujourd'hui, les risques sont tels que le prochain dingue peut attaquer en pleine campagne. Pendant très longtemps, de Nice à Saint-Étienne-du-Rouvray en passant par Saint-Quentin-Fallavier en Isère, nous avions ce sentiment d'être plus en sécurité en province. Que seul Paris était concerné. Personne ne se sent vraiment à l'abri. Ils se sont attaqués à deux symboles, le 14 Juillet à Nice puis une église. Cela rappelle les périodes sombres de l'histoire de France.
C'en est une ?
Nous avons basculé d'un état de paix à un ...
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer