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Réglementation : les conseillers financiers français dans l'expectative
information fournie par Newsmanagers25/06/2014 à 12:15

(NEWSManagers.com) - L'indécision est totale chez les conseillers financiers quant aux impacts d'une évolution réglementaire sur leur activité professionnelle, selon les résultats d'une enquête réalisée par Morningstar auprès de plus de 300 CIF français en mai dernier.

En effet, beaucoup de points positifs illustrent que l'activité de conseil est au coeur de la mission du CIF. Le nombre de missions de conseil réalisées sur une année est substantiel: 15 en moyenne par conseiller, et jusqu'à plus de 50 missions par an pour certains! Ce travail débouche le plus souvent sur des recommandations utiles qui sont suivies de solutions concrètes pour les clients, à 61% en moyenne.

Mais de nombreux points négatifs montrent que ces missions ne se transforment que rarement en honoraires et passent souvent par une rémunération sous forme de rétrocession/intermédiation.

Le nombre de missions de conseil débouchant sur un paiement d'honoraires payés directement par les clients est faible: 37% seulement. Le poids de ces honoraires ne représente que 12% du chiffre d'affaires des conseillers, 88% étant générés par les rétrocessions et par l'intermédiation.

Les difficultés au développement des honoraires ne manquent pas. Tout d'abord, 81% des conseillers mettent en avant la difficulté de faire payer les clients directement. Contrairement aux rétrocessions qui sont " indolores" pour le client car il n'a pas à débourser d'argent directement.

Par ailleurs, 70% des difficultés tiennent à la reconnaissance d'une profession encore peu identifiée par le grand public, à la différence des autres professions libérales et financières déjà bien identifiées (notaires, avocats, experts-comptables, banquiers, assureurs...).

Dans ce contexte darwinien pour la profession, beaucoup de conseillers restent dans l'expectative. Pragmatique, la majorité (53%) ne compte pas privilégier aujourd'hui une activité plus qu'une autre et continuera à maintenir les deux modes : l'intermédiation de produits et le conseil sous forme d'honoraires. Seulement 11% des conseillers font le choix clair du conseil aujourd'hui alors que 27% ont décidé de se concentrer sur l'intermédiation.

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