Si cette soirée avait été à thème, cela aurait pu être « ascenseur émotionnel ». Au QG de Claude Bartolone, dans le 14e arrondissement de Paris, son équipe et les militants passent en moins de deux heures de l'espoir à la joie, de la perplexité à l'espoir, de l'espoir à la désolation.
Dimanche soir, 19 heures. Toute l'Ile-de-France n'a pas fini de voter, les rares membres du staff qui se présentent devant les ? nombreux ? journalistes sont très tendus. « C'est horriblement stressant, ces régionales », soufflent-ils, les yeux rivés sur leurs écrans d'iPhone, se raccrochant à la moindre bribe d'information qui remonte du terrain : « Trappes vote à gauche, Versailles vote à droite, ça ne veut rien dire. » En effet.
La polémique qui a marqué l'entre-deux tours ? Claude Bartolone a accusé sa rivale Valérie Pécresse d'être la candidate de « Versailles, Neuilly et la race blanche » ? ne semble pas avoir traumatisé l'équipe, au c?ur de laquelle on qualifie ce soir Valérie Pécresse de « bourgeoise » et de « Versaillaise ».
« Plus de parti de droite en France ! »
20 heures, la foule réunie au sous-sol de cet immeuble de la place de Catalogne hurle sa joie. « Pas de victoire du Front national », vient de lancer David Pujadas, le présentateur de France 2. Et puis les victoires, certaines à cette heure, de...
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