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Réforme territoriale : "36 000 communes, et alors ?"
information fournie par Le Point 30/06/2014 à 17:38

Le Point : La réforme territoriale proposée par le gouvernement entend favoriser deux échelons : la région et l'intercommunalité. Trente-six mille communes en France, est-ce trop ?

David Lisnard : Je ne le crois pas. Les communes sont l'échelon pertinent, moderne en réalité, car simple, concret et identifié par les Français, de l'action publique. On dit que nous avons le record du nombre de communes, et alors ? Compare-t-on ce qui est comparable ? Tous les pays organisent des unités de proximité dotées d'une légitimité démocratique, d'un budget et d'un pouvoir réglementaire. Nous, nous appelons cela commune, ou mairie. L'intercommunalité intégrante, à fiscalité propre, est une solution pertinente en zones rurales ou semi-rurales. Mais méfions-nous des "machins" soi-disant nécessaires pour "mutualiser", "optimiser", etc., selon les imprécations politico-administratives du moment. Ce qui coûte cher précisément, ce sont les "machins" qui s'ajoutent les uns les autres, aux pouvoirs dilués et aux processus délibératifs compliqués, donc aux conséquences bureaucratiques sclérosantes et onéreuses. Je tiens des exemples à disposition... Le débat sur cette réforme est-il posé dans les bons termes ?

Non. Avec ces annonces brouillonnes sur les nouvelles régions plus grandes et sans pouvoir normatif, avec ces intentions sibyllines sur les intercommunalités, on n'est ni dans le fédéralisme ni dans le jacobinisme,...

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