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REACTIONS à la décision de Saad Hariri de "suspendre" sa démission
information fournie par Reuters 22/11/2017 à 22:02

    PARIS, 22 novembre (Reuters) - Réactions à la décision du 
Premier ministre libanais Saad Hariri, qui a annoncé mercredi 
qu'il suspendait sa démission à la demande du président Michel 
Aoun. 
    Saad Hariri, rentré mardi au Liban après sa démission 
surprise annoncée le 4 novembre alors qu'il se trouvait en 
Arabie saoudite, puis son passage par Paris, a exhorté toutes 
les formations politiques libanaises à maintenir le Liban en 
dehors des conflits régionaux.   
     
    En FRANCE, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le 
Drian, a estimé qu'"il importera désormais de faire en sorte 
qu'il y ait un accord politique permettant au Liban, pays qui 
nous est cher, d'avoir une sérénité et une perspective de longue 
durée". 
    Le chef de la diplomatie française a insisté sur trois 
principes essentiels: la stabilité et l'unité du Liban; le 
respect des institutions et la perspective des élections 
législatives au printemps prochain.  
    "Cela suppose aussi (...) que l'ensemble des Libanais 
fassent preuve de responsabilité et de dialogue pour permettre 
que tous ces paramètres soient réunis, afin de retrouver la 
force du Liban, que ce pays ne soit pas intoxiqué par les 
conflits voisins, et qu'il reste dans son principe de 
dissociation des conflits voisins", a-t-il ajouté lors de la 
séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. 
    Paris a joué un rôle de premier plan pour trouver une issue 
à la crise provoquée par la démission de Saad Hariri dans des 
circonstances controversées, plusieurs responsables politiques 
libanais affirmant que le Premier ministre a été contraint 
d'agir de la sorte par Ryad sur fond de montée des tensions 
entre le royaume sunnite saoudien et l'Iran chiite.   
     
    Aux ETATS-UNIS, un haut responsable du département d'Etat a 
salué mercredi soir le retour de Hariri au Liban et sa décision 
de suspendre sa démission. 
    Washington, a-t-il ajouté, est également satisfait des 
discussions que le chef du Courant du futur, principal mouvement 
politique sunnite, a eu avec le président libanais Michel Aoun, 
allié au Hezbollah chiite, soutenu par l'Iran. 
     
    Le chef de la diplomatie des EMIRATS ARABES UNIS, proche 
allié de l'Arabie saoudite, a déclaré que, pour sortir de la 
crise, le Liban devait appliquer la "politique de distanciation" 
consistant à rester en dehors des conflits au Proche-Orient. 
    "Le principal problème (...) est la mise en oeuvre sélective 
de ce principe et le rôle opérationnel iranien du Hezbollah hors 
du cadre libanais", a commenté Anouar Gargach sur Twitter. 
     
    CHYPRE, où Hariri a fait escale sur son trajet depuis la 
France, a annoncé pour sa part une initiative pour contribuer à 
l'apaisement des tensions. 
    "Notre objectif commun, c'est la stabilité au Liban, la 
stabilité dans notre région. Dans ce contexte, le président de 
la République Nicos Anastasiadès entreprendra des initiatives 
pour promouvoir précisément cet objectif", a indiqué le 
porte-parole du gouvernement, Nikos Christodoulidès. 
    "Chypre occupe une place unique, en tant que membre de 
l'Union européenne qui entretient également d'excellentes 
relations avec tous ses voisins (...) Cela nous permettra 
d'oeuvrer pour parvenir à la stabilité au Liban", a-t-il ajouté. 
    Hariri et Anastasiadès se sont entretenus trois quarts 
d'heure tard mardi soir à l'aéroport de Larnaca. 
    Chypre a indiqué qu'Anastasiadès avait été invité à se 
rendre en Arabie saoudite. 
 
 (Bureaux de Reuters; Henri-Pierre André pour le service 
français) 
 

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