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Quand Hollande faisait l'éloge de la mollesse et de la lenteur
information fournie par Le Point 29/04/2016 à 12:42

« Parfois, les mous peuvent atteindre la perfection. » Sortant de la bouche d'un président normal, à qui l'on reproche si souvent sa mollesse, cette petite phrase ne pouvait que faire le buzz. François Hollande l'a prononcée jeudi devant un parterre d'écrivains, auteurs de l'ouvrage Football de légendes, une histoire européenne. 30 joueurs, 30 photos, 30 écrivains , dont la sortie est prévue en mai. En dépit des apparences, il ne parlait donc pas politique, mais bien ballon rond, rendant un hommage appuyé au footballeur tchécoslovaque Antonin Panenka, auteur d'« un ballon tout mou » ayant offert la victoire à son équipe, face à l'Allemagne, lors de l'ultime séance de tirs au but de la finale du Championnat d'Europe 1976. Une feinte en forme de pichenette qui porte désormais son nom : la « panenka ».

« Ça, c'était un ballon tout mou. Parfois, les mous peuvent atteindre la perfection, la subtilité, l'élégance, la surprise », a déclaré le chef de l'État en présence de l'auteur de bandes dessinées Enki Bilal, de l'écrivain Philippe Delerm et du président de l'académie Goncourt Bernard Pivot. « Et donc une feuille morte (un tir flottant sans aucune puissance, NDLR) est restée dans toutes les mémoires », a-t-il développé, non sans une pointe d'ironie. « Une panenka, c'était le talent pur... », a-t-il conclu avant d'évoquer la mémoire du mythique numéro 14 néerlandais, Johan Cruyff, décédé...

1 commentaire

  • 29 avril 14:24

    Il faudra plus que de l'humour en 2017 .


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