Procès du Carlton - DSK : "Ce qui me plaît, c'est la fête"

information fournie par Le Point •11/02/2015 à 07:05

"C'est un personnage d'une telle intensité, d'un niveau intellectuel si supérieur au mien que lorsqu'on m'a dit que j'allais déjeuner avec Dominique Strauss-Kahn, je n'y ai pas cru." Les déclarations à la barre de Jean-Christophe Lagarde, commissaire et chef de la Sûreté du Nord à l'époque des faits, résument l'admiration collective - qui ne s'est pas tarie avec l'affaire - de certains prévenus qui comparaissent au procès du Carlton au côté de celui qui fut, comme il a été dit à l'audience, "l'un des personnages les plus puissants au monde".Tour à tour entendus dans ce procès pour proxénétisme aggravé, les courtisans de l'homme politique ont décrit leurs liens avec celui qui était le "principal bénéficiaire" d'un réseau de prostitution "entièrement voué à son plaisir", en fonction de son agenda, qu'il soit à Paris, Lille, Bruxelles ou Washington, selon les termes de l'instruction."J'avais une relation de couple compliquée" (DSK)Celui qui leur a permis d'entrer en relation avec l'ancien directeur du FMI s'appelle Fabrice Paszkowski, un entrepreneur spécialisé dans le matériel médical. Les deux hommes se connaissent depuis longtemps. "Nous nous sommes tout de suite trouvé des affinités, explique, détendu, Dominique Strauss-Kahn à la barre. Fabrice était militant socialiste à l'époque où je créais mon mouvement La Gauche en Europe. Mon amitié avec lui a donné lieu à de nombreux déjeuners, dîners et que sais-je encore. En...

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