Praet minimise le faible résultat de la première TLTRO

information fournie par Reuters •18/09/2014 à 20:43

    FRANCFORT, 18 septembre (Reuters) - Peter Praet, membre du 
directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a minimisé 
jeudi le résultat mitigé de la première opération de financement 
à quatre ans de la BCE, soulignant que les TLTRO s'inscrivent 
dans un ensemble de mesures plus large. 
    Les banques ont été servies à hauteur de 82,6 milliards 
d'euros - pour 400 milliards proposés - lors de cette opération 
de refinancement ciblé à long terme inaugurale jeudi et certains 
investisseurs en ont déduit que la BCE pourrait être obligée 
d'avoir recours à des mesures plus radicales pour relancer 
l'économie de la zone euro.  ID:nL6N0RJ1ZA  
    Peter Praet, en charge des questions économiques au sein du 
directoire de la BCE, a dit que les attentes pour la première 
LTRO avaient toujours été inférieures à celles portant sur la 
suivante, prévue en décembre, et il a rappelé les autres mesures 
de relance de la BCE. 
    "Les marchés ont compris que les mesures de juin et de 
septembre devaient être considérées comme un tout visant à 
débloquer le crédit", a-t-il déclaré à Reuters. "On ne peut 
évaluer ces mesures qu'une fois qu'elles ont été intégralement 
mises en oeuvre". 
    La BCE présentera en octobre les détails de son programme de 
rachats d'ABS (valeurs mobilières adossées à des actifs) et 
d'obligations sécurisées, qui s'ajoute aux TLTRO. Le président 
Mario Draghi a dit au début du mois que l'ensemble de ces 
mesures devraient amener le bilan de la BCE non loin de ses 
niveaux du début 2012. 
    Il était alors de l'ordre de 3.000 milliards d'euros contre 
2.000 milliards environ à l'heure actuelle.  
    "Nous avons souligné que la combinaison des mesures 
annoncées entre juin et septembre aurait un impact notable sur 
le bilan", a poursuivi Praet, réaffirmant la volonté de 
l'institut d'émission d'employer à nouveau des mesures 
exceptionnelles dans le cadre de son mandat pour parer 
éventuellement à une période prolongée d'inflation basse. 
 
 (Eva Taylor et Andreas Framke, Wilfrid Exbrayat pour le service 
français, édité par Marc Angrand)