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Philippe Martinez déplore un "ordre de charger" les manifestants
information fournie par Reuters16/06/2016 à 10:58

PHILIPPE MARTINEZ DÉFEND LES MILITANTS CGT FACE AUX VIOLENCES

PHILIPPE MARTINEZ DÉFEND LES MILITANTS CGT FACE AUX VIOLENCES

PARIS (Reuters) - Philippe Martinez a assuré jeudi que les militants CGT qui ont participé à des violences lors de la manifestation contre la loi Travail, mardi, s'étaient simplement défendus face à un vraisemblable "ordre" de "charger" les manifestants.

Le secrétaire général de la CGT récuse toute responsabilité dans les violences observées en marge des manifestations contre le projet de réforme du Code du travail.

Mardi, le Premier ministre Manuel Valls a accusé le service d'ordre du syndicat d'avoir eu une "attitude ambiguë" à l'égard des casseurs, et le préfet de police de Paris a déclaré qu'une petite partie des militants CGT avaient pris part aux violences.

"Dans la manifestation, il y a eu un ordre, je pense de la préfecture (...) de foncer sur les manifestants, alors que notre service d'ordre essayait de dégager la manifestation, et donc il y a eu des incidents entre la police et les manifestants", a déclaré jeudi Philippe Martinez sur RTL.

"Il y a dû y avoir un ordre (...) de charger les manifestants, quand c'est comme ça (...) chacun essaye de se défendre", a-t-il ajouté.

"Essayer de détourner le débat sur la CGT alors que le problème, ce sont des casseurs qui sont à l'extérieur des manifestations, c'est un nouveau procès d'intention contre la CGT", a-t-il poursuivi.

François Hollande et Manuel Valls ont menacé mercredi d'interdire les manifestations à risque après les incidents du défilé parisien de mardi.

"On a l'impression que tout ce qui se passe dans le pays, aujourd'hui, c'est de la faute de la CGT", a regretté jeudi Philippe Martinez. "Le gouvernement, au lieu de jeter de l'huile sur le feu, devrait un peu se calmer."

Le secrétaire général de la CGT a rendez-vous vendredi avec la ministre du Travail Myriam el Khomri, qui porte le projet de loi contesté.

"Malgré ce qu'a dit le Premier ministre hier, on ira au rendez-vous, parce que nous, nous avons le sens des responsabilités, et nous voulons trouver une solution", a-t-il assuré jeudi. "Ce qui est en jeu, c'est l'avenir des salariés."

L'intersyndicale opposée à la réforme a décidé de maintenir les journées d'action prévues les 23 et 28 juin malgré les menaces d'interdiction de l'exécutif.

(Chine Labbé, édité par Yves Clarisse)

7 commentaires

  • 16 juin13:17

    Avec ces images, la CGT a perdu toute crédibilité.


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