En première analyse, tout va mal ! Les pays émergents vacillent, les pays développés sont contaminés, patinent sur leur réformes et sont l'objet d'une guerre qui ne dit pas son nom, mais qui coûte de plus en plus cher, au moins en Europe, pour sa sécurité et le poids des migrations qui lui sont liées. Par dessus tout cela, les banques centrales occidentales ont tiré toutes leurs cartouches et l’on ne doit plus en attendre grand chose.
Oui, mais… Le pétrole est un peu le facteur commun qui aggrave la situation. Son effondrement met le bazar chez les pays producteurs et profite moins qu'on ne le pense aux pays développés : deux à trois centaines d'euros par an et par ménage en France, par exemple, mais cela appauvrit considérablement nos clients extérieurs.
En outre, les pertes accumulées par la spéculation – les transactions financières purement spéculatives sur le baril sont un multiple des transactions physiques – risquent de déstabiliser nombre de fonds d'investissement, qu’ils soient d’arbitrage (hedge funds) ou non.
Coup d'État en douceurLa clé me paraît être en Arabie saoudite. Or, il semble s'y préparer un «coup d'État» en douceur, le fils du roi, Mohammed ben Salmane, paraît se préparer à la succession de son père, le nouveau roi Salmane, arrivé au pouvoir en janvier dernier. Pourtant, la couronne devrait normalement revenir à un frère du roi. Le fils est
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