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Pécresse ouverte à la gratuité des transports sous conditions
information fournie par Reuters 20/03/2018 à 13:17

PÉCRESSE OUVERTE À LA GRATUITÉ DES TRANSPORTS SOUS CONDITIONS

PÉCRESSE OUVERTE À LA GRATUITÉ DES TRANSPORTS SOUS CONDITIONS

PARIS (Reuters) - La présidente de la Région Île-de-France s'est déclarée ouverte, mardi, à la proposition de la maire de Paris d'envisager la gratuité des transports, à la condition que cela n'affecte pas les finances du réseau et que cela touche tous les Franciliens.

"Il ne doit pas y avoir un euro en moins de recettes pour Île-de-France mobilité", a déclaré Valérie Pécresse sur Radio Classique.

"La vente des tickets, ça rapporte trois milliards d'euros à Île-de-France mobilité chaque année (...). Il faut trouver ces trois milliards et si ce ne sont pas les voyageurs qui paient, ce seront les contribuables d'une manière ou d'une autre."

Anne Hidalgo a annoncé lundi réfléchir à la gratuité des transports publics pour l'ensemble des habitants d'ici 2020.

Elle a chargé trois de ses adjoints de conduire une vaste étude sur le sujet et prévoit d'organiser un débat avant les élections municipales de 2020.

Pour Valérie Pécresse, une telle mesure ne doit pas créer "d'inégalités entre les parisiens et les habitants de la banlieue".

"Comme sur tous les sujets transports, la ville de Paris ne peut pas faire cavalier seul", a-t-elle précisé. "Si on fait la gratuité des transports à Paris pour les Parisiens, ça n'aura pas d'impact sur la baisse de la pollution puisque ce sont les Franciliens qui, la plupart, prennent leur voiture pour venir dans Paris. Il faut coordonner cette réflexion."

La présidente de région avait déjà dénoncé le manque de concertation lors de la piétonnisation des voies sur berges d'Anne Hidalgo, qui a été depuis annulé par le tribunal administratif de Paris mais maintenu par la mairie.

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, élu en juin dernier député de la 5e circonscription de Paris et qui est cité comme possible candidat pour la mairie de Paris en 2020, a rappelé mardi que le réseau de transport relevait de la région et non de la municipalité.

Il dénonce une démarche démagogique de la part d'Anne Hidalgo. "J'ai toujours un doute sur le caractère électoraliste ou pas à deux ans d'une élection", a-t-il dit sur France Inter.

La maire de Paris a annoncé dans le quotidien Libération au début du mois de mars qu'elle comptait briguer un deuxième mandat en portant une "candidature de coalition". "Tous les partis qui voudront soutenir cette alliance seront les bienvenus", a-t-elle dit.

Benjamin Griveaux a assuré que la République en marche (LaRem) n'en ferait pas partie. "La République en marche défendra un projet, pas une candidature, pas une coalition ou pas des accords d'appareil dont, je crois, les Français, les Parisiens, les Franciliens ne veulent plus."

(Caroline Pailliez, édité par Yves Clarisse)

2 commentaires

  • 20 mars 14:13

    Le gratuit n'existe pas!


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