Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Pas question de changer les conditions de détention d'Abdeslam
information fournie par Reuters 22/05/2016 à 12:00

PAS QUESTION DE CHANGER LES CONDITIONS DE DÉTENTION D'ABDESLAM

PAS QUESTION DE CHANGER LES CONDITIONS DE DÉTENTION D'ABDESLAM

PARIS (Reuters) - Manuel Valls exclut toute modification des conditions de détention de Salah Abdeslam, suspect clé des attentats du 13 novembre 2015, qui a refusé cette semaine de s'exprimer devant la justice.

Depuis son transfert en France, le 27 avril, le principal suspect encore en vie des attaques de Paris et Saint-Denis est placé à l'isolement sous vidéosurveillance dans la prison de Fleury-Mérogis (Essonne).

"Il ne peut pas y avoir la moindre modification sur la base d'un chantage. Cet individu est particulièrement dangereux", a déclaré le Premier ministre lors d'un entretien à Radio J diffusé dimanche.

Vendredi, le premier interrogatoire en France de Salah Abdeslam a tourné court. Son avocat français, Me Frank Berton, a expliqué en sortant que son client ne "comprenait" pas être "épié 24 heures sur 24", "en dehors de tout cadre légal".

"Ça le gêne et ça ne le conduit pas à collaborer à l'instruction judiciaire", a-t-il déclaré à la presse.

Manuel Valls a dit comprendre que ces demandes "choquent non seulement tous nos compatriotes mais qu'elles choquent d'abord les familles des victimes des attentats du Bataclan. Il ne peut y avoir aucun chantage".

Lors de son premier passage devant les magistrats français, qui s'était soldé le 27 avril par sa mise en examen, Salah Abdeslam avait déjà refusé de s'exprimer, invoquant les conditions "musclées" de son transfert de Belgique. Mais il avait promis de s'expliquer ultérieurement, et son avocat en avait fait une condition sine qua non pour accepter de le défendre.

(Simon Carraud, édité par Gilles Trequesser)

1 commentaire

  • 22 mai 13:33

    Ce serait un manque flagrant de courage et d'autorité de la part du gouvernement et de la magistrature que de faire bénéficier cet assassin des avantages de la théorie des droits de l'homme lui qui ne s'est acquitté d'aucun devoir liés à l'acquisition de ces droits et qui bien au contraire les à foulé au pied et méprisé.


Signaler le commentaire

Fermer