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Pas de hausse d'impôt en 2015 : cafouillage au gouvernement
information fournie par Le Figaro 13/11/2014 à 10:24

Le secrétaire d'État au Budget, Christian Eckert, affirme que la fin de la hausse d'impôts, promise par le chef de l'État jeudi dernier, «n'est pas gravée dans le marbre». Il a été contredit par le porte-parole du gouvernement. Pas de hausse d'impôt : ce que Hollande ne dit pas

Le gouvernement n'en finit plus de se prendre les pieds dans le tapis avec les impôts. Lors de son intervention télévisée jeudi soir, le chef de l'État l'avait assuré: il n'y aura plus de hausse d'impôt supplémentaire d'ici la fin de son mandat. Et pourtant... Une semaine plus tard, ce n'est plus aussi clair. «Ce n'est pas gravé dans le marbre», affirme , secrétaire d'État chargé du Budget qui avance une éventuelle dégradation du contexte économique international «que nous ne maîtrisons pas».

Interrogé sur cette sortie médiatique, le porte-parole du gouvernement a tenté de rattraper le coup. «Pour moi, c'est gravé dans le marbre, a répondu Stéphane Le Foll. Je comprends ce qu'est sous-entendu par Christian Eckert. Admettons par exemple que la situation se dégrade. ‘Qu'est-ce qui se passe?', ‘Comment on agit?' Mais pour moi, la position du président de la République est simple et très claire. Il y a des décisons ont été prises et qui se prennent en ce moment sur la loi de finances rectificative avec des éléments en débat, notamment sur la taxe d'habitation des résidences secondaires et sur la taxe sur le diesel. Tout cela sera calé à la fin de l'année pour l'année prochaine. Mais il n'y aura pas de hausse d'impôt décidée l'année prochaine par le gouvernement sur l'impôt sur le revenu, sur la CSG. Il faut le comprendre comme cela. Il n'y a pas à discuter de ce sujet. La porte (à une hausse des impôts, ndlr) est fermée.». Pourtant, lorsqu'on lui demande si cela vaut quelle que soit la situation économique mondiale, lui aussi sous-entend que non si la croissance n'est pas au rendez-vous ou que le contexte se dégrade.

Un nouveau cafouillage gouvernemental à propos d'un dossier sur lequel les Français sont les nerfs à vif, qui «brouille le message», reconnaît Stéphane Le Foll. Et surtout qui intervient mois d'une semaine après qu'Emmanuel Macron, ministre de l'Économie s'est empressé de nuancer les propos de François Hollande, affirmant qu'«il (François Hollande, ndlr) a dit qu'il n'y aurait pas d'impôts votés». Du coup, les déclarations du chef de l'État n'inclut pas les décisions qui seront prises avant le 31 décembre. Or, trois textes - les projets de budget de l'État et de la Sécurité sociale pour 2015 et de budget rectificatif - sont ou seront en discussion d'ici là. «Il y a dans ces textes des impôts nouveaux, des augmentations nouvelles, en même temps que des baisses», a rappelé Emmanuel Macron.

1 commentaire

  • 13 novembre 11:07

    Si la lumière intellectuelle avait irriguée le cerveau des élus de 2012.Au lieu des impôts et taxes qui ont cassés la croissance ils auraient fait des réformes structurelles"réduction du nombre des élus,plafonnement et fiscalisation de tous leurs revenus,suppression des statuts spéciaux, suppression du sénat.retour au 39 h de travail réel,3 jours de délai de carence. "RÉFORMES QUI N'AURAIENT TOUCHÉS QUE QUELQUES PRIVILÉGIÉS PEU OU PAS PRODUCTIFS ET N'AURAIENT PAS CASSÉES LA CROISSANCE.


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