Un an plus tôt à La Baule, le campus en plein air du parti qu'on appelait encore l'UMP avait fait pelouse comble. Les candidats à la primaire de la droite n'étaient pas tous déclarés, la campagne officieuse démarrait doucement mais, après moult rebondissements, les uns et les autres avaient quand même été capables de se réunir pour une photo de famille crispée.
Pour la première journée de l'édition 2016 du grand raout républicain, pas de clameur, très peu d'applaudissements, à peine plus de militants. La campagne de la primaire a démarré (même si la date officielle du début de la campagne est le 21 septembre), et pourtant les adhérents semblent tourner le dos à leurs candidats. Parmi les présents, ils sont nombreux à se sentir "déçus". "À force de rabâcher les mêmes choses et de ne rien faire, ça démobilise les gens", résume un militant historique, encarté depuis les débuts du RPR.
Des débats mais pas de pugilat
Leurs attentes pour la primaire ? Elles pourraient se résumer en trois points.
1. "Des débats mais pas de pugilat", comme dirait Alain Juppé. Ils sont nombreux à exprimer leurs craintes concernant les "divisions". La guerre Copé/Fillon de 2012 pour la présidence de l'UMP a laissé des séquelles et personne ne veut revivre de tels déchirements....
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